• Telk Qadeya : Gaza a démasqué l’hypocrisie abjecte de l’Occident Traduction et sous-titres par Alain Marshal
    https://www.youtube.com/watch?v=g2XSk0xSByI

    La chanson « Telk Qadeya » (« Ceci est une cause ») du groupe égyptien Cairokee connaît un succès exceptionnel depuis sa sortie fin novembre 2023. En dénonçant l’indignation sélective du discours occidental qui se prétend à la pointe des combats progressistes mais n’a aucune considération pour le génocide en cours à Gaza, le titre traduit un ressentiment largement partagé dans le monde arabe.

    Ceci est une cause
    https://blogs.mediapart.fr/alain-marshal/blog/070424/telk-qadeya-gaza-demasque-lhypocrisie-abjecte-de-loccident
    Ils sauvent les tortues de mer

    Et ils tuent les « animaux humains »

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante)

    *

    Comment devenir un ange blanc ?

    Et n’avoir qu’une moitié de conscience

    Lutter pour les mouvements des « Libertés »

    Et éradiquer les mouvements de Libération

    Accorder sa compassion et sa tendresse

    Aux tués en fonction de leur nationalité

    Ceci est une cause (jugée digne d’être défendue)

    Et cela est une cause (jugée insignifiante (...)

  • Une demande de permis de recherche minière à Hennebont, Kervignac, Languidic et Nostang | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/un-projet-de-permis-de-recherche-miniere-a-hennebont-kervignac-languidi


    (Le Télégramme)

    Une demande de permis exclusif de recherche minière a été présentée, samedi 6 avril, aux conseils municipaux de quatre communes du Morbihan : Hennebont, Kervignac, Languidic et Nostang.

    Les communes d’Hennebont, Nostang, Languidic et Kervignac intéresseraient-elles l’industrie minière ? Une société, Breizh Ressources, a, en tout cas, déposé une demande de permis exclusif de recherche (PER) portant sur plusieurs ressources minérales sur le territoire de ces quatre communes morbihannaises, annonce la préfecture du Morbihan dans un communiqué daté du 6 avril, qui précise que « cette demande a été présentée aux maires de ces quatre communes le 22 février, puis à leurs conseils municipaux réunis ce samedi 6 avril ».

    Des substances pour le numérique et l’électroménager recherchées
    « Il s’agit d’exploration pas d’exploitation », précisent, d’emblée, Michèle Dollé, maire d’Hennebont, et Élodie Le Floch, maire de Kervignac. La préfecture précise : « Le PER ne permet pas d’ouvrir ou d’exploiter une mine mais de connaître le potentiel géologique d’une zone donnée », confirme la préfecture.

    La société Breizh Ressources, fondée par un Suisse, Keith Barron - entrepreneur minier « avec 27 ans d’expérience », peut-on lire sur internet - a engagé la démarche fin 2023. La demande a été nommée « PER Epona » et a une durée de vie de trois ans. Elle « vise un ensemble de substances minérales utilisées pour différents usages, notamment numériques et électroménagers ». Les substances mentionnées dans le PER Epona sont : antimoine, argent, bismuth, cobalt, cuivre, étain, germanium, indium, lithium, molybdène, niobium, or, tantale, tungstène, platine, métaux de la mine de platine, plomb, zinc, terres rares et substances connexes).

    Un projet à évoquer en conseil municipal
    Le PER va maintenant être évoqué lors des conseils municipaux des communes concernées. « Ce n’est pas une obligation mais le préfet du Morbihan trouve légitime que les conseils puissent échanger sur le sujet », explique Michèle Dollé. « Ce n’est pas du tout décisionnaire mais cela permettra au préfet de s’appuyer sur ces observations pour remonter un avis au ministère de l’Économie », complète Élodie Le Floch. C’est le ministre de l’Économie qui se prononcera, ensuite, sur « l’octroi du permis exclusif de recherche Epona, expose la préfecture. À l’issue du PER, qui peut être renouvelé, si les recherches étaient concluantes et que le titulaire souhaitait à l’avenir exploiter les sous-sols étudiés, d’autres procédures intégrant des phases de consultations du public et la prise en compte des enjeux environnementaux seront à réaliser ». La demande sera prochainement soumise à une consultation nationale du public, par voie électronique.

  • [Courant d’ère] L’innommable | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/opinions/courant-dere-linnommable-6558922.php
    Opinions de Hervé Hamon

    L’antisémitisme est un chancre, un fléau. Il est de gauche (au XIXe siècle, le mouvement ouvrier voyait en Rothschild et compagnie l’incarnation des ploutocrates qui buvaient le sang du peuple). Il est de droite (au moment de l’affaire Dreyfus, les haut-gradés, leurs complices politiques, les bourgeois n’hésitaient pas à mentir pour expédier le capitaine martyr à Cayenne). Dans les années 30, il constitue le drapeau de ralliement du fascisme qui monte. Et, pendant la guerre, il est la honte d’une France qui collabore avec les artisans de la Shoah.

    Il est partout, relayé aujourd’hui sur les réseaux sociaux, attisé par les conflits du Proche-Orient.

    Mais ces derniers polluent l’esprit. Moi, dont la famille a caché des Juifs tout au long de la guerre, je découvre des anathèmes sans rime ni raison. Parce qu’on critique Israël, on serait complice du Hamas, indifférent aux massacres et aux enlèvements de civils du 7 octobre. Ce terrorisme-là est odieux. Mais la manière dont l’armée israélienne pilonne le ghetto de Gaza, affame les populations, arrose de bombes femmes et enfants sans discrimination, m’est insupportable.

    Est-il possible, par les temps qui courent, de nommer enfin l’innommable ? Est-on libre de soutenir le droit à l’existence d’Israël mais aussi de pointer l’aveuglement cynique de ses dirigeants, le déni phénoménal d’une grande partie de ses citoyens ? A-t-on le droit de dire que les Palestiniens sont humiliés, maltraités, colonisés ? Si un autre État de la planète se comportait ainsi, il serait légitimement mis au ban des nations fréquentables.

    Au lieu de cela, le monde arabe est aux abonnés absents et le monde occidental continue à fournir des armes tout en susurrant quelques murmures de protestation.

    Mes amis juifs sont au désespoir quand ils entendent conter que Tsahal est une « armée éthique », Tsahal qui bombarde les maisons d’habitation, les hôpitaux, qui interdit l’entrée de la nourriture et de l’eau, qui commet « l’erreur » de cibler les organisations humanitaires.

    Sachons choisir nos mots. Dénoncer l’état-major d’Israël, son indifférence aux traités, son aversion proclamée envers l’Onu, n’a rien d’antisémite, au contraire. L’adversaire premier des Juifs, actuellement, s’appelle Netanyahu.

  • Top Israeli spy chief exposes his true identity in online security lapse | Israel | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2024/apr/05/top-israeli-spy-chief-exposes-his-true-identity-in-online-security-laps
    https://i.guim.co.uk/img/media/d0177a36d4ac7727ebc14863deeeaa354e7a9a24/0_0_2500_1500/master/2500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Exclusive: Yossi Sariel unmasked as head of Unit 8200 and architect of AI strategy after book written under pen name reveals his Google account

  • INFOGRAPHIES. Comment les multiloueurs d’Airbnb participent à la crise du logement dans les grandes villes fraçaises
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/infographies-comment-les-multiloueurs-d-airbnb-participent-a-la-crise-d

    6.4.2024 de Pauline Paillassa - Sur le boulevard des Italiens, en plein centre de Paris, la présence de touristes avec leurs valises n’étonne personne. Depuis quelques années, les voyageurs ont investi les appartements haussmanniens qui longent l’artère. Ces vacanciers boudent désormais les hôtels et ont pris l’habitude de louer un appartement en ligne. Pour cela, ils réservent le logement vacant d’un particulier sur une des plateformes spécialisées.

    Signes de leur présence accrue de ces biens loués pour une courte période, des petites boîtes en plastique noir sécurisées ont fleuri dans les entrées et sur les paliers. Elles permettent aux visiteurs de récupérer les clés de l’appartement. « C’est sans arrêt », soupire un voisin, évoquant les allées et venues des touristes. « Cela fait déjà quelques années qu’on en voit régulièrement dans le quartier », constate, résignée, une autre voisine.

    Dans plusieurs grandes villes, la progression d’Airbnb s’est faite au profit d’une offre de plus en plus commerciale. Finie, la chambre d’amis louée trois semaines par an, désormais une partie des bailleurs présents sur les plateformes sont devenus des professionnels de la location touristique. En mettant à disposition des touristes appartements et maisons une grande partie de l’année, ces loueurs participent à assécher le marché de l’immobilier. On est bien loin du « matelas pneumatique » ("airbed" en anglais) qui donne son nom à l’entreprise leader de la location de courte durée, Airbnb.

    Cette situation touche particulièrement les destinations touristiques. Outre Paris, des villes comme Bordeaux ou La Rochelle sont concernées. Ces logements consacrés une grande partie du temps aux vacanciers sont autant de biens qui ne permettent plus d’héberger les habitants permanents. Dans son rapport (PDF) consacré au logement, l’ONG Oxfam notait ainsi l’"impact direct sur le nombre de logements disponibles en longue durée" de ces plateformes. « Ce sont les plus fragiles qui sont concernés par ces effets d’éviction, comme les étudiants ou les saisonniers », explique Sylvain Dejean, économiste spécialiste du numérique.

    Il n’existe pas de chiffrage précis du nombre de ces logements qui ne se trouvent plus dans le marché classique en France. A Paris, un rapport sénatorial de 2018 expliquait que « le ministère de la Cohésion des territoires estime que le nombre de logements détournés du parc locatif traditionnel par une mise en location irrégulière sur Airbnb y est proche de 20 000 ».

    Comme le montre la plateforme d’observation des locations Airbnb en Ile-de-France mise en place par des chercheurs de l’université Paris-Cité, plusieurs indicateurs témoignent de cette dynamique : la croissance du nombre de logements entiers mis en location, l’augmentation du nombre d’annonces de certains hôtes ou encore la durée de location par an.

    « Désormais, la location touristique de courte durée est devenue un segment de l’offre touristique en France », résume Francesca Artioli, urbaniste. Aujourd’hui, Airbnb seule cumule près de 750 000 d’annonces, d’après AirDNA, une entreprise spécialiste des données Airbnb à destination des loueurs. En 2019, la start-up Trackeet estimait qu’à Paris, Airbnb représentait 76% des annonces de locations de courte durée, rappelait l’Institut Paris région dans un rapport (PDF) en 2021.

    Dans de nombreuses villes en France, ce marché continue de croître, à la faveur d’une poignée de multiloueurs. Ils disposent souvent de plusieurs appartements, la plupart du temps entièrement consacrés à cette activité, loués sur Airbnb. Dans certains quartiers de la capitale en juin 2023, d’après les données Inside Airbnb, une association qui collecte toutes les annonces en ligne sur le site, plus de la moitié des annonces venaient d’hôtes qui sont des multiloueurs.

    Toujours d’après les données d’Inside Airbnb, dans le centre historique de Lyon, au mois de juin, près de 45% des offres sont mises en lignes par quelqu’un gérant plusieurs hébergements.

    Une situation qui se vérifie souvent sur les grandes villes touristiques, notamment sur la côte Atlantique. Dans le centre-ville de La Rochelle, près d’un logement sur six est consacré à la location touristique, d’après l’émission « Complément d’enquête » diffusée en janvier. « A Bordeaux aussi, ce phénomène a pris beaucoup d’importance », relève aussi Victor Piganiol, géographe.

    Car si la plateforme n’a pas inventé le système de la location touristique de courte durée, elle l’a rendu « plus efficace » et « plus rentable », soulignaient en 2019, les auteurs d’une étude publiée dans la revue scientifique Environment and Planning A : Economy and Space. De son côté, Airbnb affirme qu’en France, seuls 8% des meublés de tourisme sont dédiés exclusivement à la location touristique. « L’immense majorité des biens proposés sur Airbnb sont loués occasionnellement par des familles françaises lorsqu’elles s’absentent, et dont la location n’a de facto aucun impact sur le logement », ajoute l’entreprise.

    Pourtant, sur la plateforme, on trouve de plus en plus de ménages privés qui investissent dans un ou plusieurs logements qu’ils gèrent eux-mêmes et surtout des sociétés spécialisées. Une partie de ces hôtes qui cumulent des centaines d’annonces sont en réalité des entreprises de gestion locative.

    « Derrière ’Cédric’ ou ’Géraldine’ se trouvent parfois des conciergeries professionnelles, qui gèrent ces logements pour le compte des propriétaires. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    A Paris, en juin 2023, le plus gros multiloueur est « Cocoonr », une agence qui cumule près de 2 300 annonces dans toute la France, selon données d’Inside Airnb analysées par franceinfo. Ces entreprises se chargent de publier les annonces sur le site, d’accueillir les touristes, de s’occuper du ménage…

    Pourtant, cette activité commerciale n’est pas toujours amenée comme telle sur la plateforme. « Emilie », qui se présente par exemple comme un particulier à Lyon, s’occupe de la gestion de 24 logements. Elle est également la gérante d’une PME spécialisée dans l’hébergement touristique et autres hébergements de courte durée.

    Dans un nombre (certes restreint) de zones des métropoles françaises, la percée des multiloueurs professionnels ne fait pas que réduire l’offre d’hébergements. « Cela crée un effet de rareté, ce qui fait aussi grimper les prix », observe Julie Le Gallo, enseignante-chercheuse en économie. Elle note également un aménagement « pour les touristes, en mettant des arbres, en créant des parcs… Tout ça fait prendre de la valeur à un bien et se reflète dans son prix ».

    Ces prix élevés entretiennent le phénomène. Plus lucrative, la location touristique de courte durée participe à accroître les revenus de ces multiloueurs, qui sont alors d’autant plus en capacité d’investir dans de nouveaux logements à mettre en ligne sur le site. « Et cette structuration du marché a des conséquences politiques très nettes, car il est beaucoup plus difficile de réguler quelque chose qui est très gros et très institutionnalisé, qu’un système à peine naissant », analyse Francesca Artioli.

    La plupart des grandes métropoles tentent néanmoins de réglementer ces pratiques. Les communes disposent de quelques outils : instaurer des quotas, limiter le nombre de jours de locations, forcer les propriétaires à compenser les logements retirés du parc des résidences principales…

    Mais leurs prérogatives pourraient être élargies grâce à une proposition de loi bientôt examinée au Sénat. Votée par l’Assemblée nationale en janvier, elle vise à « encadrer les meublés de tourisme », avec notamment une fiscalité moins avantageuse pour les bailleurs et des pouvoirs élargis pour les mairies. Un projet de loi européen traitant de la transparence des activités des plateformes est également à l’étude.

    « La question des données est centrale là-dedans, car il y a beaucoup de logements et peu de gens pour les contrôler. »

    Francesca Artioli, urbaniste

    à franceinfo

    Depuis 2019 et la loi Elan, les plateformes sont tenues de communiquer aux mairies qui en font la demande des données sur les locations sur leur territoire. Hormis ce dispositif, peu de moyens permettent de se faire une idée précise du phénomène à l’échelle nationale. Ces enjeux sont aiguisés par la perspective des Jeux olympiques de Paris, en juillet et août. « Les grands événements sont des accélérateurs de la mise sur les marchés des locations touristiques de courte durée. Mais parfois aussi, en conséquence, des accélérateurs de régulation », nuance Fransceca Artioli.

    De son côté, Airbnb affirme"soutenir, via des actions concrètes, les réglementations en vigueur et souhaiter collaborer avec davantage de villes françaises dans la mise en place de règles locales afin de protéger l’offre de logements et la capacité des familles à compléter leurs revenus". Mais d’après Oxfam, les dépenses de lobbying de l’entreprise américaine ont été multipliées par cinq ces dix dernières années.

    #Frankreich #AurBnB

  • Virgilio Hernández E sur X :
    https://twitter.com/virgiliohernand/status/1776494978664997261

    Urgente: Está foto será la vergüenza mundial:
    El Embajador encargado de México #RobertoCanseco golpeado y en el piso, luego que policías y militares irrumpieron la Embajada mexicana para detener al ex vicepresidente @JorgeGlas, a quien México había concedido asilo político, precisamente, por ser víctima de persecución!

    En este momento se desconoce la ubicación del ex vicepresidente!

    Esto se vive en el Ecuador, se perdieron las formas democráticas y solo queda el autoritarismo, ciego y sin sentido, el odio los enloqueció!

    #loi_de_la_jungle
    #ordre_fondé_sur_des_règles
    #états-unis
    #leadership

  • Déficit public : la ministre Dominique Faure appelle les collectivités locales à être « solidaires » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/invitee-dextra-local-dominique-faure-appelle-les-collectivites-locales-

    certains parlent de " générosité " (cf. @sombre) d’autre de " solidarité "…

    Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, et Stéphane Junique, président du groupe VYV et vice-président de la Mutualité française, étaient les invités de l’émission Extra Local, le magazine de Territoires TV, ce vendredi.

    Deux invités, ce vendredi, dans Extra Local, l’émission produite par la presse quotidienne régionale en partenariat avec Public Sénat : Dominique Faure, la ministre déléguée chargée des Collectivités locales, et Stéphane Junique, le président du groupe mutualiste VYV (11 millions de Français assurés, 45 000 collaborateurs) et vice-président de la Mutualité française.

    En première partie, Dominique Faure est revenue sur le dérapage du déficit public. Et sur la volonté du gouvernement de faire participer les collectivités, par « solidarité », au redressement des finances du pays. « Les collectivités locales sont bonnes gestionnaires, rappelle la ministre. Parce que l’État les a accompagnées, elles sont sorties des crises que nous avons subies ces dernières années avec des comptes extrêmement sains. » Et une épargne : « pas moins de 35 milliards d’euros. »

    Alors que le gouvernement recevra, le 9 avril, les représentants des maires, des départements et des régions, elle s’est voulue rassurante : « On ne va pas leur dire : ‘ Ça va être comme ci ou comme ça ‘. Nous aurons une approche responsable pour voir comment, ensemble, on peut trouver des économies ». Comme Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, elle appelle les collectivités à faire preuve de « solidarité » à l’égard des finances publiques.

    • « On nous asphyxie » : en Mayenne, un maire répond à la ministre des Collectivités territoriales

      Samedi 6 avril 2024, Dominique Faure faisait savoir que les collectivités locales devraient sans doute « par solidarité », soutenir l’État dans sa recherche de subsides. Le maire de Château-Gontier-sur-Mayenne estime qu’une ministre ne devrait pas dire ça.

      C’est plus un cri de désespoir qu’un cri du cœur qu’adresse Philippe Henry, le maire UDI de Château-Gontier-sur-Mayenne à l’attention de la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales. Samedi 6 avril 2024 sur Public Sénat, Dominique Faure faisait savoir que les collectivités locales, qu’elle reconnaît comme « bonnes gestionnaires », devraient sans doute, « par solidarité », soutenir l’État dans sa recherche de subsides.

      Des propos pas acceptables pour l’élu

      « Comment des ministres peuvent tenir de tels propos ! » s’indigne sur le réseau social X (ex-Twitter) Philippe Henry. Rappelant au passage que les collectivités locales, contrairement à l’État, ont l’obligation d’avoir des budgets en équilibre.

      « Première étape : on vous subtilise vos recettes (taxe d’habitation, cotisation foncière des entreprises, etc.) 2e étape : on vous explique que l’État sera garant des compensations. 3e étape : on vous asphyxie. »

      Château-Gontier-sur-Mayenne
      Politique
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-sur-mayenne-53200/on-nous-asphyxie-en-mayenne-un-maire-repond-a-la-ministre-des-collectiv

  • A Family Tree : Hippolyte Hodeau’s Trench Art (ca. 1917) — The Public Domain Review
    https://publicdomainreview.org/collection/hippolyte-hodeau-trench-art

    L’art des tranchées. Percer des feuilles pour laisser des traces en plein.
    Une belle série extraite du domaine public.

    Thierry Dornberger’s family keepsakes include a memento exceptionally delicate. His great-grandfather, Hippolyte Hodeau, was a World War I private who served in Argonne. As Dornberger relates, Hodeau “made the trenches and was gassed. Following the dull sound of a shell falling . . . he was wounded in the ear.” Like many soldiers, Hodeau spent hours huddled in these muddy channels. In order to kill time, perhaps, or lift his spirits, he gathered leaves from an oak tree — elongated, striated, forest green — and used a form of relief carving to inscribe the names of his daughters, Andrée and Eléonore, as well as the word “souvenir” and what looks like “Argonne”.

    “Trench art”, as it’s called, wasn’t necessarily fashioned in dugouts and wasn’t usually so fragile. Collectors seek out letter openers made of shrapnel; crucifixes made of bullets; and artillery shells fashioned into everything from bracelets to clocks to candelabras. Wooden walking sticks were festooned with intricate carved heads, and tiny valentine pillows sewn and beaded for sweethearts back home. Hodeau’s engraved leaves are part of this resourceful genre, but there is another artistic tradition to which they also belong — that of arborglyphs, or tree carving. Humans have long regarded trees as witnesses. Basque sheepherders in the American West wrote poetry on birch, Confederate Civil War soldiers graffitied their names in trunks, and various Aboriginal Australian tribes honored the dead on bark. Whereas these gestures leave a bit of the human in the landscape, Hodeau’s engravings take a bit of the landscape with the human. “I was here” says one; “I was there” says the other.

    As unique as his objects may seem, Hodeau was not alone in carving leaves. The art form flourished during World War I as a way to enhance letters home with a unique lightweight enclosure. Soldiers used a needle or knife to whittle between the oak and chestnut veins, leaving only words or, sometimes, an image. Due to the partial opacity of perforated leaves, the carvings are especially enchanting when lit from behind; sometimes they’re called “feuilles de poilus”, or “tree leaf lace”.

    #Domaine_public #Art_des_tranchées

  • Perturbations généralisées des GPS : les conducteurs de Tel Aviv localisés à Beyrouth - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/liveblog_entry/perturbations-generalisees-des-gps-les-conducteurs-de-tel-aviv-loc

    The New Middle-East !

    Les habitants du centre d’Israël signalent des perturbations généralisées dans les applications de navigation telles que Google Maps, Waze et d’autres systèmes utilisant le système mondial de localisation (GPS), de nombreux automobilistes de Tel Aviv se voyant indiquer qu’ils se trouvaient à Beyrouth.

    Les perturbations du GPS ont déjà été largement signalées dans le nord d’Israël ou dans les zones proches de Gaza, mais elles ont été moins fréquentes dans le centre d’Israël. Elles ont été imputées à l’armée israélienne qui bloque certains signaux GPS dans le cadre de la guerre en cours avec le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza et des affrontements meurtriers avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

  • Une collègue vient de m’annoncer que #SciHub n’est plus mis à jour... donc impossible de trouver via ce canal les #articles_scientifiques récents...
    C’est une très mauvaise nouvelle... est-ce que des @seenthis·ien·nes en savent quelque chose ? Des alternatives se dessinent ?

    Sur #Z-library et #Libgen plutôt #livres qu’articles...

    Announcement : Sci-Hub has been paused, NO NEW ARTICLES will be downloadable via Sci-Hub until further notice
    https://www.reddit.com/r/scihub/comments/lofj0r/announcement_scihub_has_been_paused_no_new

    #édition_scientifique #scihub

    • Non, pas plus de nouvelles que ça de mon côté sur le devenir de scihub. Et oui, zlib ça ne remplace pas. Et trop peu de collègues jouent le jeu de déposer leurs articles acceptés sur les plateformes du type HAL. Dans mon labo, un mail a encore été envoyé il y a peu pour rappeler qu’on avait parfaitement le droit de faire ces dépôts, et que les clauses d’exclusivité édictées par les revues étaient du bullshit.

    • Les collègues qui ne mettent pas leurs texte sur #HAL, je ne comprends pas non plus...
      Mais cela ne résoudrait pas le problème... et, de manière plus radicale, je ne comprends pas comment les collègues peuvent continuer à publier dans des revues prédatrices... mais ça... c’est un combat encore plus difficile à mener... surtout vu la tournure que prennent (et que beaucoup ont déjà pris depuis bien lurettes) les universités...

    • le bot télégram : scihubot est toujours dispo (mais nécessite l’installation de l’appli)

      il suffit de poster un message avec le lien du papier et il donne un pdf en réponse...

      après les papiers très récents sont toujours difficile à dégôter

    • merci à vous toustes... je comprends la « radicalité » de @freakonometrics, mais ceci dit il y a des articles qui méritent d’être lus, même si ils faut les trouver derrière paywall (et même quand les chercheur·es mettent sur HAL ou similaires, parfois iels ne mentionnent pas les numéros de page... ce qui fait que c’est plus compliqué de les citer)...
      @ant1 le problème n’est pas l’accès à sci-hub en tant que tel, mais que sci-hub a arrêter de mettre des nouveaux articles... mais je vais peut-être essayer le bot télégram (vu que j’ai l’appli déjà).
      Toujours aussi une alternative : écrire aux auteur·es... généralement ça marche bien :-)

    • @freakonometrics , j’entends bien ton point de vue, mais pour moi il y a un hic, et même deux : déjà utiliser la notion de « mérite » pour faire un tri dans les papiers, je m’en garderais bien, terrain glissant.

      Par ailleurs, si j’ai besoin d’utiliser un résultat existant dans un papier, genre un théorème démontré par bidule, publié dans une revue prédatrice et non partagé sur HAL ou autre, je fais quoi ? Si je ne cite pas, sûr que je vais me faire reprendre par les relecteur·ices du papier. Et là je leur dit quoi ? Non désolé je ne vais pas citer bidule car iel n’a pas mis son papier en open access ? Ça m’étonnerait que ça passe.

      Et oui @cdb_77 , on oublie souvent qu’il petit mail aux auteur·es suffit souvent (et peut permettre éventuellement d’engager la discussion sur le problème de l’accès aux articles).

  • Broschüre »Mythos#Israel 1948« : »Das Papier ist reine Propaganda« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/472419.brosch%C3%BCre-mythos-israel-1948-das-papier-ist-reine-propaganda.h


    Vertrieben : Frauen und Kinder aus dem arabischen Fischerdorf Tantura (1948)

    Le déni obsessionnel règne - à Berlin l’assemblée citoyenne (Bezirksverirdnetenversammlung) de l’arrondissement de Neukölln essaie d’imposer un pamphlet qui défend la thèse du pays sans peuple pour un peuple sans pays à l’enseignement scolaire. Comme par hasard Neukölln est la résidence de la plus grande communauté palestinienne d’Allemagne. On va emcore s’amuser avec ces amis de l’état sioniste.

    2.4.2024 von Jamal Iqrith - Berlin-Neukölln empfiehlt geschichtsverfälschende Broschüre zu palästinensischer Nakba für Schulen. Ein Gespräch mit Ahmed Abed

    Die Bezirksverordnetenversammlung, kurz BVV, von Berlin-Neukölln hatte am 21. Februar beschlossen, die Broschüre »Mythos#Israel 1948« an Schulen einsetzen zu lassen. Bei einer BVV-Sitzung vor zwei Wochen war sie erneut Thema. Worum ging es zuletzt?

    Wir haben als Linksfraktion nachgefragt, ob diese Broschüre tatsächlich vom Bezirksamt beworben wird. Zweitens wollten wir wissen, ob das Amt der Meinung ist, dass die Benennung des israelischen Landraubs »antisemitisch« sei, wie in der Broschüre behauptet wird. Die Antwort war, dass man das in der Tat so sehe. Daraufhin habe ich nachgefragt, ob noch auf andere Weise die rechte Landraubpolitik durch das Bezirksamt unterstützt wird und ob sich die Bezirksstadträtin Karin Korte an das Völkerrecht gebunden fühlt.

    Wie lautete die Antwort?

    Auf die Frage nach der Unterstützung des Landraubs durch die Berliner Behörde sagte sie »nein«, aber sie sei »auch nicht die Außenministerin«. Ob sie sich an das Völkerrecht gebunden fühlt, wollte sie nicht beantworten. Vielleicht hatte sie Angst.

    Ihre Fraktion fordert, die Verbreitung und Nutzung der Broschüre zu verhindern. Warum?

    Die Broschüre »Mythos#Israel 1948« liest sich so, als ob sie von den rechtesten israelischen Politikern geschrieben worden sei. Die Nakba, also die Katastrophe der Palästinenser im Zuge der israelischen Staatsgründung mit der Vertreibung von Hunderttausenden und Entrechtung, die bis heute andauert, wird geleugnet. Die Gewalt, die während der Nakba gegen Palästinenser ausgeübt wurde, wird verharmlost. Organisationen wie die terroristische »Hagana«, die zahlreiche Massaker beging und später in die israelische Armee eingegliedert wurde, werden als ganz normale Organisation dargestellt. Das ist ein reines Propagandapapier!

    Wer hat die Texte verfasst?

    Der Text kommt von Masiyot e. V., einem »gemeinnützigen« Verein. Die Leute dort kommen aus einem politischen Spektrum, wo Palästinenser nur als Störfaktoren behandelt werden. Die Berliner Landeszentrale für politische Bildung hat das Projekt gefördert, auf Nachfrage aber zugegeben, dass sie den Inhalt gar nicht geprüft habe. Trotzdem wird es für die Bildungsarbeit empfohlen …

    Was ist an dieser Broschüre so empfehlenswert?

    Die Diskussion in Schulen soll dahingehend beeinflusst werden, dass die völkerrechtswidrige Besiedlung palästinensischen Landes normalisiert wird. Die CDU hatte den Antrag gestellt, diese Broschüre sowohl bei diversen Jugendeinrichtungen zu benutzen, als auch in den Schulen. Der Jugendhilfeausschuss hat diese Broschüre abgelehnt, weil sie so unausgewogen ist.

    Was die BVV nicht davon abgehalten hatte, ihre Empfehlung auszusprechen.

    In der BVV haben die SPD und die CDU dafür gestimmt, sie trotzdem für Schulen zu empfehlen. Der Bürgermeister ist sowieso ganz stark dafür. Die Linke war dagegen.

    Ist es Usus, dass die BVV festlegt, welche Materialien an Schulen verwendet werden?

    Nein, so etwas hat es noch nie gegeben. Ich bin jetzt seit 2016 Bezirksverordneter. In diesen acht Jahren, gab keinen einzigen Versuch, derart Einfluss auf die Bildung in den Schulen zu nehmen. Allein bei dem Thema Palästina–Israel ist das der Fall. Das werte ich als Unterstützung der völkerrechtswidrigen israelischen Besatzung und der aktuellen ethnischen Säuberungen. Zudem steht der Text konträr zum Völkerrecht.

    Wie geht es in der Sache jetzt weiter?

    Ob die Schulen die Broschüre wirklich verwenden, ist noch unklar. Wir werden dagegen protestieren und versuchen, in den Schulen aufzuklären. Auch die Neuköllner Schüler und Eltern sind sehr aufgebracht und sauer, dass solche geschichtsverfälschenden Behauptungen in den Schulen verbreitet werden sollen. Viele Lehrer und Schüler sind auf uns zugekommen, als sie von dem Vorgang erfahren haben, und haben sich darüber beschwert, dass solch ein Unsinn offiziell verbreitet werden soll. Besonders vor dem Hintergrund des aktuellen Krieges gegen die Zivilbevölkerung im Gazastreifen ist es eine Schande, wie sich das Bezirksamt von Berlin-Neukölln verhält.

    Ahmed Abed ist Rechtsanwalt und für die Linkspartei in der Bezirksverordnetenversammlung von Berlin-Neukölln

    #Allemagne #Berlin #Neukölln #Palestine #philosemitisme #nakba

  • Ce puissant outil de reconnaissance automatique d’Amazon était en fait 1 000 Indiens derrière un écran - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1664016-ce-puissant-outil-de-reconnaissance-automatique-damazon-etait-en-f

    Techniquement parlant, Just Walk Out n’est pas une arnaque. Il y a bien une intelligence artificielle derrière ce système, qui utilise des caméras pour suivre les clients. Amazon scanne aussi la main des acheteurs quand ils entrent, afin de lier le suivi de leurs mouvements au compte correspondant.

    Le problème est que Just Walk Out n’est pas toujours fiable, ce qui amène Amazon à vérifier les travaux de son logiciel. Depuis plusieurs mois, il se murmure que 1 000 employés en Inde accèdent aux flux des caméras en temps réel et corrigent la machine. C’est beaucoup, pour un système censé remplacer les caissiers.

  • Israel gelingt wichtiger Sieg im Kampf gegen Hilfsorganisationen
    https://www.der-postillon.com/2024/04/israel-WCK.html

    Parfois il es difficile de faire la différence entre parodie et réalité, parfois il n’y en a simplement pas.

    3.4.2024 - Gaza (dpo) - Heldenhafte Piloten der israelischen Streitkräfte haben in dieser Woche einen entscheidenden Sieg im Kampf gegen internationale Hilfsorganisationen errungen. Bei einem Angriff in Deir al-Balah im Zentrum des Gazastreifens gelang es am Montag, sieben Helfer der Organisation „World Central Kitchen“ (WCK) mit gezielten Schlägen aus der Luft auszuschalten.

    Die WCK-Mitarbeiter befanden sich im Gazastreifen, um die dortige Zivilbevölkerung mit Essen zu versorgen. Der Angriff des israelischen Militärs wurde dadurch erleichtert, dass die drei Fahrzeuge des Konvois deutlich markiert waren und die Fahrt zuvor angekündigt worden war.

    Es ist nicht der erste Erfolg Israels im Kampf gegen den internationalen Altruismus: Laut Angaben der UN und des Weißen Hauses hat das israelische Militär seit Beginn des Krieges nach den Anschlägen der Hamas vom 7. Oktober mehr als 200 Mitarbeiter von Hilfsorganisationen getötet.

    Trotz dieses neuerlichen Sieges bleibt es jedoch weiterhin fraglich, ob Israel den Kampf gegen die Hilfsorganisationen am Ende auch gewinnen wird. Schließlich stehen die Streitkräfte seit Beginn des Krieges unter Doppelbelastung, da sie parallel auch tausende Zivilisten besiegen mussten.

    #parodie #satire #Israel #Gaza #guerre

  • الداخلية بغزة : اعتقال قيادة القوة الأمنية التي شكّلها ماجد فرج ويجري التحقيق مع أفرادها | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d9%84%d8%af%d8%a7%d8%ae%d9%84%d9%8a%d8%a9-%d8%a8%d8%ba%d8%b2%d8%a9

    Le calvaire des habitants de Gaza continue. Selon Rai al-yom, quelques centaines de membres des services spéciaux de l’Autorité palestinienne seraient infiltrés à Gaza, avec l’accord des Israéliens, pour « organiser » la distribution d’aides dans le nord de Gaza et, surtout, contribuer à la mise au pas du Hamas.

    نشرت مصادر فلسطينية نقلا عن وزارة الداخلية بغزة ان قوة امنية تابعة لرئيس الاستخبارات التابعة للسلطة الفلسطينية “اللواء ماجد فرج” جرى اعتقالها في غزة وتقول المعلومات إلى أن القوة قوامها مئات وأُعد كشف بها من قِبل ماجد فرج ورُفع للاحتلال.
    واكدت وزارة الداخلية في غزة دخول قوة أمنية مشبوهة مع شاحنات الهلال الأحمر المصري، وتتهم مدير مخابرات السلطة الفلسطينية ماجد فرج.
    وقالت الوزارة إن المعلومات الأولية تشير الى ان القوة قوامها مئات وأعد كشف بها من قبل ماجد فرج ورفع للاحتلال.
    وأكدت الوزارة اعتقال قيادة القوة الأمنية التي شكلها ماجد فرج وجاري التحقيق معهم.
    وكانت تحدثت مصادر عن قيام مجموعة مسلحة تابعة لجهاز المخابرات الفلسطينية في رام الله بقيادة ماجد فرج، بالمشاركة في تأمين دخول المساعدات إلى شمال قطاع غزة، وذلك لأول مرة امس السبت.
    أشارت الوزارة إلى أن القوة الأمنية دخلت إلى منطقة شمال غزة، بتأمين من جهاز الشاباك الإسرائيلي وجيش الاحتلال.
    ووفق المصادر فإن مدير المخابرات ماجد فرج قد قام بتشكيل قوة أمنية مسلحة، وقد شاركت بإذن من اسرائيل مساء السبت لأول مرة في حماية المساعدات التي وصلت مفرق الكويت جنوب مدينة غزة، بحسب ما قالت وكالة الأناضول.
    في سياق متصل، بيّن مسؤول في وزارة الداخلية بغزة لقناة الأقصى، أن القوة الأمنية دخلت أمس مع شاحنات الهلال المصري، وجرى تنسيق أعمالها بشكل كامل مع قوات الاحتلال. ولفت إلى أن “اللواء ماجد فرج أدار عمل القوة بطريقة أمنية مخادعة، وضلل فيها الفصائل والعشائر الفلسطينية”، مضيفا أن “الجانب المصري أبلغ هيئة المعابر بعدم علمه بالقوة الأمنية، التي تسلمت الشاحنات المصرية، وأخلى المسؤولية الكاملة عنها”.
    ونفى مسؤول بالسلطة الفلسطينية هذا الاتهام الذي وجهته وزارة الداخلية في القطاع الذي تديره حماس.
    وقال مسؤول بالسلطة الفلسطينية في رام الله بالضفة الغربية المحتلة في بيان “بيان ما يسمى بوزارة داخلية حماس حول دخول المساعدات إلى قطاع غزة أمس لا أساس له من الصحة وسنستمر في تقديم كل ما يلزم لإغاثة شعبنا”.

    • https://thecradle.co/articles/pa-forces-covertly-entered-gaza-to-sow-chaos-in-coordination-with-shin-bet

      Gaza security officials have accused the West Bank-ruling Palestinian Authority (PA) of deploying covert operatives to the besieged enclave with the goal of “sowing chaos” within the resistance in a scheme coordinated with Israel’s internal spy agency, the Shin Bet.

      According to a senior official who spoke with Arabic media, the covert mission took place on the night of 30 March and saw several PA forces sneak into Gaza via the Rafah border crossing with Egypt by escorting trucks carrying humanitarian aid from the Egyptian Red Crescent.

      “The suspicious security force that entered yesterday with Egyptian Crescent trucks coordinated its operations entirely with the occupation forces,” an official from the Gaza interior ministry told Al-Aqsa TV on Sunday.

      The plan reportedly called to “create a state of confusion and chaos among the ranks of the [Gaza] home front” in an arrangement reached between Tel Aviv and Ramallah “in their meeting in one of the Arab capitals last week.”

      Gaza security forces managed to detain 10 of the operatives and are on the hunt for an unknown number of others who evaded capture. Officials also say Cairo informed the border crossing authority that it was “unaware” of the covert force.

      The PA forces are reportedly affiliated with the General Intelligence Service in Ramallah and were deployed on an "official mission under direct orders” from the head of the Palestinian General Intelligence Service, Major General Majid Faraj.

      Faraj’s name made headlines last month when Israeli Defense Minister Yoav Gallant put his name forward as a possible candidate to “temporarily manage” the Gaza Strip after the genocide of Palestinians comes to an end.

  • Sur les côtes bretonnes, les huîtres menacées par l’acidification des océans | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/sur-les-cotes-bretonnes-les-huitres-menacees-par-lacidification-des-oce

    L’acidification de la mer, conjuguée à d’autres effets du changement climatique, risque de fragiliser les écosystèmes des côtes bretonnes. Notamment les organismes à coquilles.

    Élévation du niveau de la mer et érosion du trait de côte : ces impacts du changement climatique sur notre littoral sont désormais bien identifiés du grand public. On connaît moins, en revanche, le phénomène de l’acidification des océans. Lui aussi pourrait avoir des conséquences importantes, notamment sur les huîtres, les moules ou encore les ormeaux. C’est l’un des enseignements du bilan annuel du Haut conseil breton pour le climat (HCBC), où siègent 20 scientifiques de différentes disciplines.

    La raison est à trouver dans cette particularité des océans : ils absorbent une grande partie du CO2 présent dans l’atmosphère. Sur la dernière décennie, près de 30 % des émissions totales ont été captées au large. Mais le surplus de carbone atmosphérique généré par l’activité humaine modifie, en retour, la chimie des eaux. D’ici à 2100, leur acidité pourrait ainsi augmenter de 30 à 200 %, dans le pire des scénarios. Tout dépendra de la capacité de l’humanité à diminuer ou non ses rejets de dioxyde de carbone.

    Mortalité chez les larves
    « Les conséquences les plus importantes de l’acidification seront probablement observées pour les organismes qui fabriquent leur coquille ou leur squelette à partir [du carbone] présent dans l’eau de mer », détaille le HCBC. Sont avant tout concernés les animaux se déplaçant peu et ayant un cycle de vie long « comme les huîtres plates ou les ormeaux vivants en milieu côtier breton ».

    « Lorsque l’acidité de la mer augmente, ils doivent dépenser plus d’énergie pour fabriquer leur coquille », détaille l’océanographe brestoise Anne-Marie Tréguier, co-présidente du Haut conseil. Au stade de la larve, cela entraîne des déformations importantes et une forte mortalité, notent les chercheurs. Ils constatent aussi des coquilles moins robustes chez l’adulte et, donc, une plus grande vulnérabilité face à leurs prédateurs.

    Ostréiculteurs et conchyliculteurs bretons doivent-ils d’ores et déjà s’inquiéter ? Le HCBC estime probable que le changement climatique impacte la filière. « En 2050, dans un scénario avec beaucoup d’émissions de CO2, l’acidification risque d’apporter un agent stressant supplémentaire pour la filière, qui en subit déjà d’autres, comme la pollution », appuie Sabine Roussel, chercheuse à l’UBO. « Ça ne veut pas dire que tout est compromis, mais ça va encore complexifier les choses. »

    Effet cocktail
    L’acidification n’est pas le seul phénomène à prendre en compte. La hausse de la température moyenne de la mer aura aussi un impact fort, en favorisant notamment l’apparition de maladies. Et cela est vrai pour les huîtres comme pour l’ensemble des écosystèmes marins. Mais, en l’état actuel des connaissances, les scientifiques ne peuvent pas établir avec certitude l’ampleur des conséquences de cet effet cocktail, qui combine une mer à la fois plus chaude et plus acide.

    D’autant que de multiples causes sont aussi à l’œuvre du fait de l’homme, souligne le Haut conseil : surexploitation des ressources, destruction des habitats, espèces invasives, pollution terrestre… « Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas fortement réduites, une chute drastique de la biodiversité marine risque de se produire », s’alarment les scientifiques. Avant d’en appeler à la réduction de ces « facteurs aggravants » et au renforcement des zones de protection sur nos côtes.

  • Il n’y a plus besoin de compte pour parler à ChatGPT - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1663300-comment-acceder-a-chatgpt-gratuitement-sans-creer-de-compte-openai

    Depuis le début du mois d’avril, ChatGPT est une plateforme accessible sans compte, à la manière de Google et Bing. OpenAI mise sur ce changement pour faire de son service un réflexe incontournable.

    Chouette, on se demandait comment justifier la mise en place de nouveaux datacenters hyper-consommateurs d’énergie : toi aussi, pose tes questions futiles sur l’IA qui brûle des bébés phoques, afin de gagner du temps de cerveau disponible pour avoir la possibilité de regarder des séries en streaming, l’autre service qui permet de justifier la mise en place de nouveaux datacenters hyper-consommateurs d’énergie.

    On a apparemment besoin d’assistants qui nous évite de réfléchir et de créer, mais personne ne nous dit ce qu’on devrait faire de ce temps gagné à ne pas réfléchir ou créer (si, on te le dit, tu peux regarder des séries, et te promener dans le métavers (toi aussi tu avais oublié ce bidule, le métavers, et pourtant, c’était le futur d’hier))

  • L’environnement oublié dans le projet de loi agricole | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/economie/agri-agro/lenvironnement-oublie-dans-le-projet-de-loi-agricole-6557064.php

    Gestion de l’eau et réduction de l’usage d’engrais et de pesticides, notamment, sont absentes du projet de loi d’orientation agricole, présenté ce mercredi.

    Attendu depuis de nombreux mois, retravaillé à la suite de la colère des agriculteurs, le projet de loi d’orientation agricole a été présenté, mercredi 3 avril, en Conseil des ministres. Le texte s’articule autour de trois grands piliers : la transmission, la simplification et la formation. Mais pour les ONG et l’opposition de gauche, il omet les enjeux de rémunération et manque d’ambition pour embarquer l’agriculture dans sa nécessaire transition face au dérèglement climatique : limiter son impact sur la nature, émettre moins de carbone, être plus économe en eau, moins consommer d’engrais et pesticides.

    « Si le terme de transition agroécologique est récurrent dans le texte, les mesures concrètes pour la mettre en œuvre sont presque inexistantes et certaines d’entre elles entraînent même un retour en arrière », estime dans un communiqué Thomas Uthayakumar, directeur du plaidoyer de la Fondation pour la nature et l’homme (FNH).

    Une « fuite en avant » du gouvernement
    L’association Agir pour l’environnement dénonce un texte qui « consacre une trajectoire d’industrialisation et de négation de l’urgence environnementale, cédant à toutes les exigences cyniques des syndicats productivistes ». « L’agrobusiness en a rêvé, la FNSEA l’a demandé, le gouvernement l’a fait », tacle Greenpeace. Le syndicat minoritaire Confédération paysanne, classé à gauche, dénonce une « fuite en avant » du gouvernement, qui « utilise les vieilles recettes du passé (…) au profit de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre ».

    « Les mobilisations agricoles ne doivent pas être instrumentalisées au profit de reculs sur le plan sociétal et environnemental », reproche encore le collectif Nourrir, qui rassemble une cinquantaine d’organisations en faveur d’une refonte du système agricole et alimentaire. Pour la députée LFI Aurélie Trouvé, cette loi « entérine de graves régressions environnementales, plutôt que d’offrir aux agriculteurs les moyens de faire la bifurcation agroécologique ».

    Le plan Ecophyto toujours attendu
    Le premier article de la loi, ainsi que l’exigeait la FNSEA, consacre l’agriculture, la pêche et l’aquaculture au rang d’« intérêt général majeur en tant qu’elles garantissent la souveraineté alimentaire de la Nation ». Cette disposition est destinée à « nourrir la réflexion du juge administratif » quand il aura à trancher un litige autour d’un projet agricole, selon le cabinet de Marc Fesneau. Autrement dit, quand il faudra mettre dans la balance production de nourriture et impératif de protection de la nature. Le texte vise aussi à réduire les procédures autour des constructions de réserves d’eau pour l’irrigation et de bâtiments d’élevage. L’objectif du gouvernement est de raccourcir les délais du contentieux mais aussi d’atténuer les conséquences légales pour les exploitants en cas d’atteintes à la biodiversité (destruction de haie par exemple).

    Par ailleurs, la version définitive du plan Ecophyto, qui vise à réduire de 50 % le recours aux produits phytosanitaires d’ici à 2030 mais que le gouvernement entend assouplir, est attendue dans les prochaines semaines.

  • Morts d’humanitaires : des ONG dénoncent des atteintes « systématiques » d’Israël contre elles à Gaza | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/morts-dhumanitaires-des-ong-denoncent-des-atteintes-systematiques-disra

    La mort, lundi, dans une frappe israélienne, de sept travailleurs humanitaires symbolise les atteintes « systématiques » d’Israël contre les ONG à Gaza, dénoncent plusieurs d’entre elles en espérant des « actions » fortes de la communauté internationale pour empêcher de nouvelles tragédies.
    […]
    [L’attaque israélienne de lundi] illustre surtout l’incapacité des ONG à travailler en sécurité dans le territoire palestinien dévasté

    (c’est moi qui souligne…)

    • « l’incapacité des ONG », oui, bien sûr, c’est elles qui sont incapables :-)

      Pourquoi ne pas écrire plutôt « l’incapacité de la communauté internationale à assurer la sécurité des travailleurs des ONG sur le territoire palestinien dévasté » ?!?

  • L’énigme du pont de Baltimore
    https://www.dedefensa.org/article/lenigme-du-pont-de-baltimore

    L’énigme du pont de Baltimore

    2 avril 2024 (13H25) – Nous faisons là une exception par rapport à nos publications courantes. Il s’agit d’un texte d’analyse de l’effondrement du pont de Baltimore, repris de tweeterX du 26 mars 2024 (“Lara Logan”), qui nous a été communiqué par un ami sans commentaire. Nous n’avons, je n’ai strictement aucune certitude, ni objective, ni subjective, ni préjugé ni soupçon, ni bienveillance ni complaisance quant à ce qui concerne la validité de son contenu général. (J’irais même jusqu’à dire que ce n’est pas le sujet de ce texte, pas du tout...)

    L’intérêt subjectif de cette publication est bien entendu qu’elle porte, selon ses propres dires, sur « une brillante attaque [cybernétique] en terme de planification, de timing et d’exécution. » Nulle part n’est indiqué qui est/qui sont les (...)

    • #Badaboum !

      Make no mistake: this was an extraordinary attack in terms of planning, timing & execution.
      […]
      For every $100 dollars that goes into the city, $12 comes from shipping. Believe this will cripple the city of Baltimore at a time when they do not have the resources to recover.

      Interstate 95 — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstate_95

      Selon la Corridor Coalition, l’I-95 dessert 110 millions de personnes et contribue à 40% du PIB du pays.

      commentaire dde

      Bref, l’une des règles maîtresses de la “guerre de la communication” est bien, comme dans toute affirmation douteuse, ou manipulée, ou difficile à faire accepter même si elle est vraie, etc ., qu’il faut y avoir, dans ce qu’on communique, des éléments de vérité objective facile à reconnaître, – jusqu’à l’hypothèse finale que “tout est vrai parce que tous les éléments sont vrais et parfaitement structurés”, ou que “tout est faux parce que tous les éléments, même tous vrais, sont parfaitement déstructurés”.

    • L’ecologie de la peur
      https://www.sciencepresse.qc.ca/archives/2005/cap1701057.html

      L’écologie de la peur met en évidence un élément longtemps sous-estimé par les biologistes : au-delà de l’impact direct des prédateurs, il existe aussi un impact indirect : les autres espèces modifient leurs habitudes dans les zones où il y a un risque de prédation, par exemple près des points d’eau. Ils n’y restent donc que peu de temps, par « peur » des prédateurs.

    • chez Reporterre (mai 2022)
      Le rôle étonnant de la peur chez les animaux
      https://reporterre.net/Le-role-etonnant-de-la-peur-chez-les-animaux


      Un fou du Cap aperçu à Lambert’s Bay, en Afrique du Sud.
      Wikimedia Commons/CC BY-SA 3.0/Avitopia

      La peur joue un rôle important dans le comportement des animaux. Ainsi, par peur des prédateurs marins, les fous du Cap s’envolent toujours plus loin du rivage et délaissent les zones de pêche. Certains ne se nourrissent plus que de déchets de poissons. Au point que la survie de ces oiseaux est menacée.

      Il est blanc, la tête légèrement ocre. Des plumes noires prolongent ses ailes et sa queue. Son envergure dépasse 1,60 mètre. Le fou du Cap (Morus capensis), un oiseau emblématique des côtes d’Afrique du Sud, est toutefois sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le dernier recensement, en 2018, ne comptait plus que 250 000 individus et la population était en forte décroissance. En cause : la surpêche qui décime son garde-manger d’anchois et de sardines, mais aussi la présence d’un prédateur redoutable, l’otarie à fourrure (Arctocephalus tropicalis), qui bouleverse ses habitudes de vie.

      Dans une étude parue début mars dans Communications Biology, une équipe internationale de chercheurs décrit comment, poussés par la peur, les oiseaux s’éloignent toujours davantage de la côte la nuit et comment certains se contentent de déchets de poissons pour s’alimenter le jour.

      L’adaptation du comportement d’une population de proies potentielles à l’arrivée d’un prédateur et la réorganisation de l’écosystème est un phénomène connu des scientifiques. Ils l’ont formalisé sous le nom d’« écologie de la peur » ou de « paysage de la peur ». Le concept a été médiatisé à la suite de la réintroduction du loup dans le parc naturel étasunien du Yellowstone en 1995.

      Dans une étude parue en 2001, des chercheurs ont montré que le seul changement de comportement des wapitis par crainte du loup avait eu davantage de conséquences sur leur population que la prédation elle-même. La population avait alors chuté de moitié. Autre conséquence : de larges espaces avaient été désertés par les proies potentielles des loups, laissant place à une nouvelle faune et flore. Ces effets indirects en cascade ont modifié l’ensemble de l’écosystème... « jusqu’au cours de rivières ! » écrivent les auteurs.

  • « Le pavillon fait partie du rêve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rêve français ! » Gabriel Attal a été ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en décalage avec la politique du gouvernement, apprécieront. « J’assume de vouloir continuer à permettre à tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rêve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent à se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a déclaré le chef du gouvernement, en déplacement à Villejuif (94) pour présenter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu émettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajouté Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bétonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable écologiquement. La maison individuelle #prête_a_crever française date du libéral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel… cf en quoi l’individualisme a été une stratégie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part… A une époque, j’étais locataire d’un logement où on recevait des publications au nom de mes propriétaires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir après avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise à ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner à chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrême droite. Comme c’est étonnant.

    • En marche arrière
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crédits de MaPrimeRénov’, annoncée dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incompréhension du secteur.
      Par Claire Ané

      MaPrimeRénov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles réductions de dépenses annoncées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 février : cette aide à la rénovation énergétique va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024. Elle s’élèvera toutefois à 4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accélération initialement prévue.

      Deux trains de mesures venaient déjà d’être présentés, afin que la rénovation énergétique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La première salve a été lancée par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 février. Elle prévoit de modifier le diagnostic de performance énergétique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de #passoire_thermique – étiquetés F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils échapperont ainsi à l’interdiction de mise en #location, à laquelle sont déjà soumis les logements classés G+, qui doit être étendue à l’ensemble de logements G début 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rénovation des G ne s’imposeront pas dès le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriétaire en sera désormais exonéré si le locataire en place refuse de déménager le temps des travaux. Autre nouveauté : l’interdiction de louer un logement classé G sera suspendue pendant deux ans si la copropriété, dont il fait partie, vote en assemblée générale une rénovation des parties communes

      Deuxième étape, jeudi 15 février : M. Béchu et le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontré le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, et celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’, début mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir à Mon accompagnateur Rénov’aux propriétaires bénéficiant des subventions les plus élevées, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRénov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rénovation simples et efficaces ».
      Si les premières annonces ont été saluées par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRénov’est largement critiqué. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimé que les allégements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant à « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prévoyait déjà 2 milliards d’euros d’économies grâce à la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prêt à taux zéro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ est « incompréhensible, alors que les obligations de travaux énergétiques imposées par la loi doivent s’accélérer ».

      « Incohérence totale »
      La Fédération française du bâtiment, après avoir apprécié les « intentions » du gouvernement visant à relancer MaPrimeRénov’, dénonce l’« incohérence totale » consistant à amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (…) Organiser la mutation d’une filière dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiqué.

      Le président de la Capeb, qui représente des entreprises du bâtiment de moins de dix salariés (97 % du secteur), estime pour sa part que « la priorité, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rénovation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRénov’ont été moins consommés l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuées ont diminué en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros à 2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient été alloués, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros désormais prévue pour 2024 est dépensée, nous aurons réussi un sacré coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRénov’, alors que la nouvelle formule vient à peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arrière. Pourtant, on a obtenu de généraliser Mon accompagnateur Rénov’, ce qui évite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la priorité aux rénovations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coûteuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les ménages les plus modestes. Réduire leur #consommation est d’autant plus nécessaire que les prix de l’#énergie ont flambé », alerte Léana Miska, responsable des affaires publiques de Dorémi, entreprise solidaire spécialisée dans la rénovation performante.
      « Réduire l’ambition sur MaPrimerénov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilité, considère le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rénovation va aussi créer de l’attentisme de la part des propriétaires bailleurs. Tout cela à cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marché locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rénovation n’est pas respecté, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilité de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      Inquiétude sur l’assouplissement annoncé du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NégaWatt, association d’experts qui développe des solutions pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ne comprend pas le recul prévu sur MaPrimeRénov’. Même s’il lui rappelle la mise en pause de la réduction des pesticides dans l’agriculture, annoncée par Gabriel Attal au début du mois. « Au sein même du gouvernement, le secrétariat général à la planification écologique prévoit 200 000 rénovations d’ampleur dès 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montée en puissance pour arriver à 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crédits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait déraper le coût de la rénovation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiète aussi de l’assouplissement annoncé du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classés, ce n’est pas à cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprête donc à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas céder à l’Union nationale des propriétaires immobiliers, à la Fnaim et à Bruno Le Maire, désormais chargé de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomètre : « Ils considèrent que le calcul du DPE désavantage le chauffage à l’électricité, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, énormément de logements gagneraient des classes énergétiques et échapperaient aux rénovations nécessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une résidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut présenter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis débriefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dépouiller les propositions… quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les règles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancé un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les règles ont encore changé depuis le début de l’année, la boite choisie ne répond plus, vu qu’on a voté pour un devis qui concrètement n’a plus d’objet car ne correspond plus à la législation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloqués sur les réparations d’urgence qui ne résolvent rien et consomment les budgets.

  • Plastic experts say recycling is a scam. Should we even do it anymore?

    Evidence shows fossil fuel companies pushed recycling instead of addressing our growing plastic problem

    When the #Center_for_Climate_Integrity released its report (https://climateintegrity.org/plastics-fraud) about plastic recycling, one might have expected the environmentalist non-profit to encourage the practice. Anyone raised in the late-20th and early-21st century knows that the term “recycle” is often synonymous with “environmentalist causes.”

    Yet the title of Center for Climate Integrity’s report — “The Fraud of Plastic Recycling” — reveals a very different point-of-view. What if plastic recycling in fact does little to help the environment, and instead serves the interests of the same Big Oil interest groups destroying Earth’s ecosystems?

    “Through new and existing research, ’The Fraud of Plastic Recycling’ shows how Big Oil and the plastics industry have deceptively promoted recycling as a solution to plastic waste management for more than 50 years, despite their long-standing knowledge that plastic recycling is not technically or economically viable at scale,” the authors of the report proclaim. “Now it’s time for accountability.”

    The Center for Climate Integrity is not alone in characterizing plastic recycling as a false crusade. Erica Cirino, communications manager at the Plastic Pollution Coalition and author of “Thicker Than Water: The Quest for Solutions to the Plastic Crisis,” pointed to data that clearly shows we do very little recycling anyway, despite the overwhelming emphasis on it.

    “In 2017, scientists estimated that just 9% of the 6.3 billion metric tons of plastics produced from about the 1950s (when plastics were first mass produced) up to 2015 had been recycled,” Cirino told Salon. “Plastic recycling rates vary widely from region to region around the world. In the U.S., plastic recycling rates are currently below 6 percent.”

    Yet even those numbers are deceptive, Cirino warned, as they incorrectly imply that at least the plastic which does get “recycled” is handled in ways that help the environment. “Unfortunately, it doesn’t matter where or how you set out your plastic for recycling collection, whether at the end of your driveway, at your local recycling center, or in a municipal recycling bin: Most plastic items collected as recycling are not actually recycled,” Cirino explained. “Surprisingly, plastic is not designed to be recycled — despite industries and governments telling the public that we should recycle plastic.”

    Instead the plastics that people think get “recycled” are often instead shipped from the Global North to the Global South, with waste haulers often dumping and openly burning plastic without regard to environmental laws, Cirino explained. People who live near the sites where these things happen face a lifetime of health risks, to say nothing of living in a degraded environment.

    “People who earn incomes by picking wastes make the least from cheap plastics, and because of constant exposure to plastics in their line of work face elevated risks of cancers, infectious diseases (which cling to plastics), respiratory problems and other serious health issues.” Even the plastics that do get reused somehow are less “recycled” than “downcycled,” as “manufacturers mix in a large portion of freshly made plastic or toxic additives to melted down plastic waste to restore some of its desirable properties.”

    If you want to understand why the general public mistakenly believes that plastic pollution significantly helps the environment, one must look at the same fossil fuel companies that caused the problem.

    “Many people in the Baby Boomer Generation and Generation X remember the ’crying Indian ad’ that was published in the 1970s,” Melissa Valliant, communications director for the nonprofit Beyond Plastics, told Salon by email. “It was an iconic ad of the time, created by Keep America Beautiful — a corporate front created in 1953 by powerful generators of plastic waste, like PepsiCo and Coca-Cola. This was really the start of a decades-long streak of multi-million dollar ad campaigns leveraged by the plastics industry to convince consumers that if they just were a little better at putting the right plastic in the right bin, the plastic pollution problem would disappear.”

    Simply put, the same companies that created the plastic pollution crisis are motivated to keep the public from believing that their product needs to be phased out. By claiming to care about the environment while presenting a false solution to the problem of plastic pollution — one that, conveniently, removes the onus of responsibility from the companies themselves — plastic manufacturers have been able to have their cake and eat it too.

    “The continued promotion of recycling, which is a proven failure, distracts from the real solutions,” John Hocevar, Greenpeace USA Oceans Campaign Director, told Salon by email. “Most people agree that we can no longer afford to produce trillions of items packaged in a material that will last for generations and that we will only use for a few minutes or seconds before being discarded. Plastic bottles and bags don’t typically get turned into bottles and bags, but the myth that they will is one of the biggest barriers to real solutions.”

    Indeed, a compelling question arises from the fact that the crusade to recycle plastic is more corporate propaganda than true Earth-saving measure: Should we recycle plastic at all?

    “No,” Cirino told Salon. “Even if plastic recycling rates were higher, recycling alone could never come close to solving the serious and wide-ranging health, justice, socio-economic, and environmental crises caused by industries’ continued plastic production and plastic pollution, which go hand in hand.” Cirino argued that, given how plastic production has grown exponentially and its pollution problems have likewise worsened, emphasizing recycling over meaningful solutions is at best irresponsible.

    “It’s clear recycling is not enough to solve the plastic pollution crisis,” Cirino concluded. “The fossil fuel industry, governments, and corporations really need to turn off the plastic tap, and the UN Plastics Treaty could be an opportunity to do so on a global level—if member states can come together and form a treaty with real ambition. Ultimately, our world must decide what it values: money or life.”

    Erin Simon, the vice president and head of plastic waste and business at the World Wildlife Fund (WWF), offered a different perspective.

    “Everyone has a role to play – and that includes the average consumer as well,” Simon wrote to Salon. “But individuals are often limited in what they can contribute because recycling infrastructure and availability is different in every community. For those who can recycle, they should understand what can and can’t go in their recycling bin by contacting their local waste manager. For those who currently can’t recycle at home or work, they should advocate for better access to recycling services by contacting local community leaders and local government officials. In addition to recycling, shifting to reusable products is another way for individuals to reduce personal waste.”

    Simon also advocates for multinational approaches, writing to Salon that the upcoming fourth (of five) negotiating session for a United Nations Global Treaty to End Plastic Pollution has promise.

    “A Global Treaty is a once-in-a-generation opportunity for governments, businesses, and communities to secure a future free from plastic pollution,” Simon explained. “As we approach the next round of negotiations in April 2024 in Canada, WWF will be advocating to ensure the final draft of the treaty is globally binding for all Member states, and provides a clear path to ban, phase out or reduce problematic single-use plastics. WWF is also calling for the treaty to include defined requirements for product design and innovation in plastic waste management systems, while also providing policies and incentives that allow businesses to transition to more sustainable and innovative options.”

    Hocevar also praised the Global Plastics Treaty as a possible solution to the pollution crisis.

    “The Global Plastics Treaty being negotiated right now is a huge opportunity to finally solve the plastics crisis,” Hocevar told Salon. “We need President Biden to ensure that the U.S. deals with the root cause and works to reduce plastic production and use. Without dramatically reducing plastic production, it will be impossible to end plastic pollution.”

    Chelsea Linsley, a staff attorney at the Center for Climate Integrity and one of the report co-authors, perhaps summed it up best.

    “The best and most effective solution to the plastic waste crisis is to reduce the amount of plastic produced in the first place, especially for unnecessary single-use plastics,” Linsley wrote to Salon. “The Break Free from Plastic Pollution Act is an example of legislation that could implement real solutions, such as reducing and banning non-recyclable or easily replaced single-use plastics and establishing programs to support reuse and refill efforts. However, for such measures to be successful, the plastics industry must not be allowed to perpetuate the myth that recycling is an equally effective solution.”

    https://www.salon.com/2024/02/23/plastic-experts-say-recycling-is-a-scam-should-we-even-do-it-anymore

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