• La bonne nouvelle du moment : la toute première version de l’application Points de secours en forêt vient d’être acceptée sur l’App Store (pour iPhone et iPad donc) :
    https://apps.apple.com/fr/app/points-de-secours-en-forêt/id1535013949

    La forêt est caractérisée par son espace naturel étendu, sans population aux alentours. Les personnes qui y travaillent ou la fréquentent sont géographiquement isolés. Conséquence : alors qu’en moyenne, les services de secours arrivent en 13 minutes sur un point d’intervention, ce temps s’élève à 25 minutes en forêt.

    La FNEDT, l’UCFF, l’ONF, la FNCOFOR, la FNB, avec le soutien de l’interprofession nationale France Bois Forêt, la CCMSA, l’IGN et les sapeurs-pompiers, ne peuvent se résoudre à cet état de fait.

    Trouver en un instant le point de rencontre des secours le plus proche, en cas d’accident en forêt. C’est l’objet d’un projet collaboratif qui se lance, incluant la création d’une application mobile.

    Graphisme/ergonomie de @diala, développement général de moi, et @fil a conçu l’aspiration des fonds de carte en local. C’est entièrement du Web, empaqueté dans une app, avec quelques petites fonctionnalités natives (aller chercher un numéro de téléphone dans le carnet d’adresse…).

    Le principe est de fournir aux gens qui travaillent en forêt les points de secours les plus proches, où ils pourront se rendre en cas d’accident. L’application pourra aussi être utilisée par les promeneurs. Dans le courant de l’année, ces organisations lanceront une campagne avec leurs adhérents et les services de secours pour généraliser le référencement de ces points de secours (ce qui, en retour, augmentera la finesse du maillage présenté par l’application).

    La fonction centrale (outre la géolocalisation et le positionnement des points de secours), c’est évidemment l’aspiration des fonds de carte, puisqu’une fois en forêt, même si tu as été vacciné contre le Covid, tu risques d’avoir du mal à capter la 5G. D’où l’interface en deux parties, qui invite l’usager à « Se préparer », en sélectionnant la zone où il se trouvera, sélectionner un point de secours en cas de problème, indiquer quand il sera sur site, et ensuite à expédier ces informations par SMS à ses proches (ou à son entreprise). Ce qui semble une mesure de précaution (indiquer où on se trouvera), en pratique permet à la app de déclencher le téléchargement des fonds de carte.

    De cette façon, une fois dans l’onglet « En forêt », les fonds de carte sont déjà en cache et tu n’as donc pas besoin d’avoir ton vaccin contre le Covid à jour.

    Et là tu me demandes : est-ce que c’est fait avec #SPIP ? Alors figure-toi que oui, c’est du SPIP.

    #shameless_autopromo

  • #Université : une entreprise adepte de l’#optimisation_fiscale décroche le #marché des #tests_d’anglais

    Le gouvernement vient de confier l’organisation de #tests d’#anglais à l’université à une entreprise à la légitimité contestée, immatriculée à #Chypre et adepte de l’optimisation fiscale, pour plus de 8 millions d’euros par an. Au grand dam du corps enseignant.

    Dans les #facs vidées par le Covid-19 et qui se sentent abandonnées par l’État, l’attribution d’un #marché_public, fin décembre, a fait l’effet d’une petite bombe chez les enseignants en langue. L’objet de ce marché estimé à plus de 8 millions d’euros par an : l’organisation de tests et #certifications en anglais pour des centaines de milliers d’étudiants en licence, BTS ou DUT.

    Si quatre entreprises s’affrontaient au départ, le duel final a opposé #ETS_Global, une société qui fait référence (à l’origine du célèbre test #Toefl), à #PeopleCert, une entreprise fondée par un homme d’affaires grec et inconnue de la quasi-totalité des linguistes en France.

    Si ETS Global était devant, PeopleCert a cassé ses tarifs de 34,72 % pendant la phase de négociation avec le ministère de l’#enseignement_supérieur, d’après nos informations, pour emporter finalement le contrat.

    « La première chose que j’ai faite quand j’ai entendu ce nom, c’est d’aller voir leur site, qui comporte des fautes d’orthographe que je reprocherais à mes étudiants ! », raille Alexandra Sippel, maîtresse de conférences en cultures anglo-saxonnes à l’université Toulouse-Jean-Jaurès.

    Le choix de l’État est d’autant plus étonnant que PeopleCert pratique l’optimisation fiscale agressive, selon des documents consultés par Mediapart.

    #PeopleCert_International_Limited, l’entité qui a signé avec le ministère, est la société de tête d’un groupe qui en compte une dizaine (à Athènes, Londres, Istanbul ou Dubaï). Elle est immatriculée à Chypre, #paradis_fiscal européen très prisé, notamment des oligarques russes.

    C’était, lors de sa création, une société « boîte aux lettres » basée à l’adresse d’un cabinet de domiciliation chypriote. Elle contrôle deux sociétés britanniques, mais qui ne salarient que 8 personnes.

    En réalité, l’essentiel du travail est effectué par les sociétés grecques du groupe, dont la principale, #PeopleCert_Global_Services, employait 210 personnes en 2017 – en Grèce, le salaire minimum est presque deux fois moindre qu’en France.

    Étonnamment, PeopleCert Global Services réalisait seulement 412’000 euros de résultat pour 9,2 millions de chiffre d’affaires en 2018, tandis que la coquille chypriote #PeopleCert_International engrangeait 3,4 millions d’euros de profits.

    Il faut dire que les statuts de l’entité grecque autorisent deux des directeurs (dont le fils du fondateur) à effectuer « le transfert de n’importe quelle somme d’argent illimitée » vers les autres sociétés du groupe. En clair, le montage semble conçu pour transférer artificiellement les profits vers ce paradis fiscal.

    Entre 2015 et 2019, PeopleCert International a accumulé plus de 15 millions d’euros de bénéfices à Chypre, où le taux habituel de l’impôt sur les sociétés n’est que de 12,5 %, soit trois fois moins qu’en France.

    PeopleCert répond qu’aujourd’hui « plus de dix personnes sont employées dans les bureaux à Chypre, un État membre de l’UE ». « PeopleCert respecte la législation de chaque pays où il est implanté, en particulier la législation comptable, et y paie les impôts et taxes correspondants », indique #Frédéric_Borne, responsable du développement commercial de l’entreprise pour l’ouest de l’Europe.

    De son côté, le ministère de l’enseignement supérieur déclare à Mediapart que, Chypre étant membre de l’Union européenne, « l’implantation géographique du titulaire [du marché – ndlr] et de ses salariés n’a pas été prise en compte dans l’analyse des offres », car cela aurait été contraire au droit. Sur l’optimisation fiscale ? Aucun commentaire.

    Le fondateur grec du groupe, #Anastasios_Byron_Nikolaides, soigne aussi sa fiscalité personnelle. Entre 2011 et 2017, il contrôlait 100 % de PeopleCert International via des sociétés basées au #Liberia, remplacées en 2017 par une coquille offshore à Chypre, #PeopleCert_Holdings_Europe. Sollicité par Mediapart, il a refusé de répondre.

    Sa stratégie étonne d’autant plus qu’il répète à longueur d’interviews son attachement à la Grèce : ses parents, professeur d’anglais et institutrice, lui auraient inculqué le « philotimo », terme désignant le sens de l’honneur, du devoir, de la communauté.

    En 2018, il se félicitait de ne pas avoir abandonné son pays durement touché par la crise. « PeopleCert a fait ses preuves en maintenant non seulement son siège social en Grèce, mais aussi en y conservant des emplois ; aujourd’hui, plus de 90 % des employés de l’entreprise sont grecs », déclarait-il à Ritsa Masoura, présentée comme journaliste contributrice au Huffington Post Grèce, mais qui confie à Mediapart avoir travaillé deux ans pour PeopleCert.

    Les universitaires français apprécieront cette interprétation personnelle du « philotimo ». Ils sont nombreux, de toute façon, à s’élever contre le principe même de cette « #privatisation » des tests d’anglais. De quoi s’agit-il, exactement ?

    Jusqu’en 2018, chaque étudiant était libre de passer ou non une évaluation pour attester son niveau en langue (en plus de son diplôme) et de l’inscrire sur son CV. Il pouvait opter pour un dispositif public et gratuit (#le_Cles), ou bien pour le fameux #Toeic (organisé sur les campus, mais aux frais des candidats), ultra-populaire dans les écoles d’ingénieurs et les formations professionnalisantes.

    Puis Édouard Philippe, premier ministre, a décidé qu’une certification en langue serait obligatoire pour toute une série de diplômes (licence, BTS, DUT…) et a jugé indispensable de contracter avec un prestataire privé, au motif que le Cles manquerait de reconnaissance internationale.

    Depuis, la communauté universitaire est vent debout, dénonçant ici « une gabegie annoncée », là « une démonétisation des enseignements et diplômes accrédités par l’État », ou encore une « atteinte au plurilinguisme ». En septembre dernier, quinze associations de professeurs de langue ont lancé un #recours devant le #Conseil_d’État contre les textes rendant ces certifications obligatoires.

    Fin janvier, les mêmes ont attaqué l’attribution du marché à PeopleCert. « La question de la légitimité de cette entreprise se pose, de même que la question de la pertinence des critères d’attribution du marché et des modalités de sélection de l’entreprise retenue », écrivent-elles dans un communiqué.

    « Conclu sans montant maximum », le marché est reconductible tacitement chaque année jusqu’en 2024. Or, s’il s’agit de tester 22 000 étudiants en 2021, le volume doit gonfler à 281 000 étudiants « minimum » sur l’année universitaire 2023-2024. D’après les estimations de deux maîtresses de conférences, le coût pour l’État pourrait alors dépasser 32 millions d’euros par an. « [C’est] la moitié de l’enveloppe supplémentaire dévolue en 2020 à l’amélioration des conditions de vie étudiante », pointent-elles.

    Compte tenu de l’arrivée récente de PeopleCert dans l’univers des langues, sa victoire n’a fait qu’alimenter la controverse.

    Si la firme affirme avoir fait passer 7 millions d’examens dans 189 pays, elle ne précise pas la part de tests de langue dans ce total. Or, PeopleCert s’est construit en donnant des formations aux entreprises, aux particuliers ou aux ministères en cybersécurité, marketing digital ou management. Et s’il s’est ensuite fait un nom dans les certifications, c’est surtout en informatique et management.

    Plutôt que de développer son offre, PeopleCert a fondé son #business sur le rachat de certifications développées par d’autres. Depuis 2018, il distribue #Itil, une certification en gestion des services informatiques développée par un ancien organisme public anglais. En septembre, PeopleCert a acquis l’association américaine #IASSC et sa certification #Lean_Six_Sigma, populaire pour améliorer les performances des entreprises, récupérant ainsi de prestigieux clients comme Amazon, BMW, Cisco ou l’armée américaine.

    L’entreprise a adopté la même stratégie pour se diversifier dans les langues, avec sa marque #LanguageCert. Alors qu’il peinait jusqu’en 2015 à être reconnu dans le milieu universitaire, PeopleCert a ainsi acquis « toute la #propriété_intellectuelle et le matériel d’évaluation connexe pour les qualifications d’anglais de #City_&_Guilds, l’un des organismes de récompense les plus anciens et les plus prestigieux du Royaume-Uni », comme il le précise dans un dossier de présentation envoyé au corps enseignant français, le 1er février.

    Pour asseoir sa légitimité, PeopleCert s’est aussi payé un grand nom du secteur : #Michael_Milanovic, ancien PDG de #Cambridge_Assessment, qui baigne dans le milieu depuis plus de quarante ans.

    « Ils veulent se crédibiliser, mais leurs certifications en anglais sont des coquilles vides, confie Brice*, sous le couvert de l’anonymat, figure du secteur qui a côtoyé de près PeopleCert. On y voit bien leur philosophie : une plateforme qui délivre des examens créés par d’autres, mais pas un organisme de recherche et développement. Où sont les employés qui développent les items des tests de langues, où sont les psychomotriciens et statisticiens qui valident que la notation évalue bien ce qu’elle est censée évaluer ? »

    Cambridge Assessment et le leader du marché, #ETS_Global, emploient des dizaines de chercheurs pour développer et améliorer en permanence leurs systèmes de certification. Un coût que s’épargne PeopleCert avec sa stratégie de rachat.

    Malgré tout, le bilan de LanguageCert reste maigre, avec seulement une poignée de contrats signés ces dernières années : un au Royaume-Uni avec l’agence des visas et de l’immigration, et trois en Espagne, avec la région de Madrid, l’Andalousie et l’#université_Carlos-III.

    Et en #France ? L’entreprise a fait passer « 15’000 certifications pour l’année 2020, majoritairement par l’intermédiaire de ses 90 organismes de formation agréés sur 170 lieux d’examen », expose PeopleCert. Sans préciser s’il s’agit de tests d’anglais.

    Pour tenir le rythme, la société va devoir changer de braquet, puisque le marché signé avec le ministère prévoit la délivrance de 636’000 tests minimum sur quatre ans, soit un rythme annuel dix fois plus élevé que le total des tests réalisés en 2020 par la société en France.

    Le vice-président de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur, Cédric Sarré, s’interroge : « Ont-ils des examinateurs accrédités en France ? Des centres d’accréditation ? Leurs certifications sont-elles déjà utilisées par d’autres universités ? À ce stade, nous n’avons pas d’informations. »

    Responsable commercial de l’entreprise pour l’Europe de l’Ouest, Frédéric Borne répond que les étudiants auront le choix entre un test papier ou par ordinateur et que la surveillance des examens se fera au sein des universités, avec un chef surveillant dans chaque établissement pour vérifier le bon déroulé des tests.

    « Tous les services réalisés en France seront payés en France à des Français déployés sur le terrain », ajoute-t-il. Sans préciser si les corrections se feront en Grèce, pays où se trouve la grande majorité des salariés de PeopleCert.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/150221/universite-une-entreprise-adepte-de-l-optimisation-fiscale-decroche-le-mar

    • Huit mois d’attente et une demande satisfaite mais partiellement seulement. Le 13 janvier dernier, Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, a enfin reçu les résultats des élections municipales par nuances politiques qu’il réclamait depuis le scrutin du 15 mars 2020. Surpris par l’absence de ces données sur le site du ministère de l’Intérieur, l’élu s’était alors tourné en vain vers le premier ministre, Édouard Philippe, pour lui demander de réparer les choses au motif que la comptabilisation nationale de ces résultats était « habituellement » affichée publiquement Place Beauvau lors des soirées électorales. Déjà, même si la pandémie commençait à bousculer la vie politique, Olivier Marleix voyait cette absence comme une « manoeuvre » trahissant une « volonté délibérée de dissimuler aux Français l’ampleur de la claque prise par La République en marche » .

      Finalement, la précieuse pièce jointe contenant ces chiffres nuancés s’est affichée le 13 janvier dans un e-mail adressé au député depuis le ministère de l’Intérieur, suivi d’une lettre de Gérald Darmanin. Dans ce courrier, le ministre note la démarche de Marleix auprès de la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), précise que les informations demandées « ont bien été publiées » dans les communes de plus de 3 500 habitants mais reconnaît la justesse de l’observation : « Il est vrai que ces données n’ont pas été publiées de manière agrégée sur le site du ministère. » Les informations fournies au parlementaire n’étaient toujours pas visibles vendredi sur le site du ministère.

      Dans sa lettre, au-delà du fichier de résultats remis, Darmanin renvoie l’élu vers la « plateforme ouverte des données publiques françaises data.gouv.fr » mais sa réponse est une pirouette car même les curieux les plus habiles en informatique auront du mal à en extraire un tableau synthétique, comme celui de 2014 présentant clairement les scores « France entière » pour les 17 nuances ayant participé au scrutin. « En voyant ces chiffres, où LREM atteint seulement 2,22 % sous ses propres couleurs, on comprend bien pourquoi le pouvoir n’est pas pressé de les diffuser. En réalité, cela révèle l’échec d’un ancrage politique qui ne parvient pas à bousculer le paysage local. Autant, il y a une marque Macron, autant ces municipales montrent la grande difficulté pour son parti à exister » , juge Olivier Marleix.

      Risques politiques d’un report

      En décembre 2019, le député avait bataillé ferme contre la « circulaire Castaner » diffusée aux préfets trois mois avant les municipales. Dans ce document, le prédécesseur de Gérald Darmanin avait demandé de réserver l’attribution des nuances politiques aux communes de plus de 9 000 habitants. L’initiative avait suscité un vent de colère à droite comme à gauche. À la suite des recours engagés contre cette circulaire par LR, DLF, le PS et le PC, le Conseil d’État a suspendu la décision de Castaner après avoir jugé qu’elle portait atteinte à « l’objectif d’information de citoyens » . Olivier Marleix s’était réjoui de cette suspension, estimant pour sa part que la « tentative » des macronistes avait révélé « la peur panique du pouvoir face au camouflet annoncé » des municipales.

      Le document transmis par le ministère peut être analysé en isolant cinq blocs : gauche (des communistes aux écologistes, 36,66 %), centre (LREM, MoDem et alliés, 15,98 %), droite (UDI, LR, Debout La France, 33,71 %), extrême droite (3,33 %) et listes sans étiquette et « gilets jaunes » rassemblées sous « divers/autres » (10,32 %). « La gauche profite du sursaut écologiste, la droite affiche une certaine stabilité et les Marcheurs ne permettent pas au bloc centre de faire une réelle percée... D’où le fait, sans doute, qu’ils ne sont pas impatients de participer aux prochaines élections territoriales » , anticipe encore l’élu, convaincu que le gouvernement s’est battu pour maintenir la clause de revoyure en avril dans le but de se laisser la possibilité de reporter les régionales et les départementales au-delà du mois de juin. Cette clause a été envisagée en cas de rebond épidémique mais, récemment, devant les sénateurs, Jean-Louis Debré, auteur d’un rapport commandé par le gouvernement sur l’organisation des prochains scrutins, a mis en garde face aux risques politiques d’un tel report.

      En attendant, Olivier Marleix somme le gouvernement de se plier aux « bases réglementaires » en mettant à la portée de tous les Français les résultats des municipales. Cette photographie du paysage politique lui semble « fort utile pour la démocratie » .

  • Sister Rosetta Tharpe, l’âme sœur du rock
    https://pan-african-music.com/black-history-month-rosetta-tharpe

    Inspiratrice méconnue de Chuck Berry ou Elvis, cette chanteuse gospel et guitariste virtuose a longtemps été oubliée par l’Histoire avant qu’un récent revival ne lui rende enfin justice, près de quarante ans après sa mort.

    https://www.youtube.com/watch?v=Y9a49oFalZE

    #musique #Rosetta_Tharpe #rock #gospel #guitare #femmes #Histoire

  • Épuration Milice Haute Savoie - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Gvky2Y0k9j4

    Excellent documentaire (2012) sur le déroulement en Haute-Savoie de la guerre civile franco-française pendant la seconde guerre mondiale avec témoignages de survivants des deux bords.

    Dans sa description de la vidéo, l’auteur se dit opposé à la colonisation de la Savoie par la France et défend les aspects « lumineux » de la Milice mais cela ne ressort pas de son documentaire ; au contraire…

  • Richard Horton, Le COVID-19 n’est pas une pandémie, 2020

    Le #COVID-19 n’est pas une pandémie ; il s’agit d’une #syndémie.
    Le nombre total de personnes vivant avec des maladies chroniques est en augmentation.
    La recherche d’une solution purement biomédicale au COVID-19 échouera.

    Traduction française :
    https://sniadecki.wordpress.com/2021/02/09/horton-syndemie-fr

    Version originale :
    https://sniadecki.wordpress.com/2021/02/09/horton-syndemic-en

  • Anticor : le gouvernement a bien cherché à connaître le nom du plus gros donateur de l’association
    https://www.capital.fr/economie-politique/anticor-le-gouvernement-a-bien-cherche-a-connaitre-le-nom-du-plus-gros-donat

    Contrairement à ce qu’a soutenu le cabinet du Premier ministre, le gouvernement a bien réclamé à l’association #Anticor l’identité de son plus gros donateur, dans le cadre de sa demande d’agrément. Une exigence pourtant irrégulière selon un avis de la CNIL.

    « Après avoir traîné le plus possible, mis la pression pour connaître le nom des donateurs puis menti en le niant, #Castex doit se prononcer aujourd’hui sur l’agrément d’Anticor.
    Une chose est claire, ce gouvernement préfère la corruption à la transparence... »

  • Et soudain 24h Pujadas se justifie en inventant la « moyenne glissante sur 24 heures » :
    https://twitter.com/24hPujadas/status/1357284018266513410

    Vous avez été nombreux à réagir à notre chronique du mardi 4 février sur la baisse des cas dans le monde et dans la majeure partie des pays. Beaucoup ont souligné l’incohérence des courbes diffusées. (1/6)

    Nous reconnaissons que le choix des cas quotidiens n’était peut-être pas le meilleur. Si certains ont pu croire que nous cherchions à faire passer un message ou à démontrer par tous les moyens une baisse qui n’existerait pas, sachez que c’est faux. Et la baisse continue. (2/6)

    En moyenne glissante, sur 24 heures (moyenne glissante du 3 février vs 2 février), elle est de -3% aux Etats-Unis, -3% au Mexique, -6% au Japon, -7% au Portugal… (3/6)

    … -4% en Espagne, -2,4% en Italie, -4% en Allemagne, -3,8% en Grande-Bretagne, -2,2% au Brésil et -8,5% en Afrique du Sud (Source : Our World in Data). (4/6)

    Un dernier mot pour vous dire que nous resterons toujours ouverts aux remarques et critiques tant qu’elles sont formulées dans le respect. Discutons, dialoguons, débattons. Les réseaux sociaux sont de superbes outils lorsqu’ils le permettent. (5/6)

    Et réjouissons-nous lorsqu’il y a lieu autant que nous nous inquiétons lorsque c’est justifié également.
    bit.ly/3cEKVAR

    La rédaction de ’24h Puajdas’. (6/6)

    Et ils en sont tellement fiers que c’est le touit épinglé sur leur page Twitter depuis 2 jours.

  • Un sondage sur l’instruction en famille interroge la loi séparatisme

    « Le sondage porte sur 3654 familles et 6 294 enfants c’est à dire qui est très représentatif de ces familles. »

    « La grande majorité des familles (83%) ne déclarent aucune pratique religieuse ce qui est une réponse à l’argument gouvernemental qui assimile terrorisme et IEF. »

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/02/09022021Article637484497483950639.aspx

    #loi_séparatimse #grand_blabiboulga #blabiblanquer #éducation #ief #loi_séparatismes

    • Brèves de presse
      @Brevesdepresse
      🔴 🇲🇫 FLASH -L’indice de démocratie est en recul en #France selon l’étude annuelle de The Economist qui se base notamment sur le pluralisme, les libertés civiques & le fonctionnement du gouvernement. La France est désormais reléguée dans la catégorie des « démocraties défaillantes ».

    • Intéressant comme une énigme crypto dans Spirou, mais le commentaire « using a single symbol » est trompeur car chaque nombre est l’assemblage de 4 symboles (unités en haut à gauche, dizaines en haut à droite, centaines en bas à droite, milliers en bas à gauche) reliés par une barre verticale. Tout pareil, en somme, que si nos 4 chiffres 1923 étaient reliés par une barre horizontale.

    • il y a un lien évident avec le système utilisé depuis l’Antiquité gréco-romaine pour compter sur ses doigts jusqu’à 9999, resté en usage jusque au XVIè siècle avec le triomphe des chiffres arabes qui a balayé ce système véritablement millénaire.

      cf. https://seenthis.net/messages/322631

      et le système en question (pas très lisible)

      (bien noter la différence entre 1 et 7 : dans le premier cas, le petit doigt est replié pour que son extrémité touche la base du doigt, dans le deuxième il vient franchement sur la paume ; idem pour les autres doigts)

      à l’époque, 2014 déjà …, je m’étais un peu entrainé à pratiquer, au début ça demande de mobiliser des muscles de la main totalement inutilisés actuellement, on finit par s’y faire, mais le début est laborieux

      depuis, j’ai tout perdu …

    • rapidement :
      • les nombres de 1 à 9 sont réalisés par les positions des doigts 3, 4 et 5 de la main gauche
      – représentés dans le système cistercien par la partie en haut à droite de la barre verticale

      • les nombres de 10 à 90 par les doigts 1 et 2 (pouce, index) de la main gauche
      – partie en haut à gauche de la barre

      et ça fonctionne de la même manière pour la main droite, dont les doigts 1 et 2 codent les centaines et les doigts 3 à 5 les milliers, en miroir de la main droite

      les moines cisterciens n’ont pas inventé un système de numération, ils ont adapté (la systématisation des positions de 1 à 9, quelle que soit le rang (unités, dizaines, centaines ou milliers) à une symétrie près et transcrit un système attesté depuis environ le Ve ou IVe siècle avant l’ère chrétienne et qui a traversé les âges inchangé pendant pratiquement deux millénaires

      les commerçants et changeurs qui utilisaient couramment ce sytème devait avoir des images mentales des nombres associés aux positions physiques des doigts qu’il était probablement relativement aisé ensuite d’associer aux symboles de la transcription

      EDIT : oups, j’ai été un peu vite, entre droite et gauche. Corrigé…

  • Un article relatant un fait divers sur fond d’espionnage qui pourrait paraître rocambolesque. Sauf que en l’occurrence, nous avons affaire à une nouvelle dérive mafieuse de l’état français sous l’emprise de ses factieux services policiers et paramilitaires. Toute similitude avec un grand pays d’Amérique Centrale serait évidemment fortuite.

    INFO FRANCEINFO. Tentative de meurtre par des militaires de la DGSE : le commanditaire présumé arrêté
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/tentative-de-meurtre-par-des-militaires-de-la-dgse-le-commanditaire-pre

    Deux « cambrioleurs » qui appartiennent à la DGSE

    Placés en garde à vue, les deux « cambrioleurs » revendiquent aussitôt leur appartenance à la DGSE. Vérification faite, ils disent vrai : ces caporaux, Pierre B. et Carl E., sont bel et bien affectés à la surveillance de la base de Cercottes, dans le Loiret, le centre parachutiste d’entraînement spécialisé du service Action. Ils répondent aux pseudos d’Adelard et Dagomar. La suite est à peine croyable.

    Si Adelard et Dagomar étaient en planque à Créteil ce matin-là, c’était de leur propre aveu pour… assassiner une femme, coach en entreprise, en raison des liens qu’elle entretient − selon eux − avec le Mossad, les services secrets israéliens. Une mission « homo » dans le jargon de l’espionnage, une opération en théorie prohibée sur le sol français. Ils ont songé à l’empoisonner, à la jeter d’un pont, à poser une bombe sous sa voiture ou encore à simuler un accident de la circulation. Pour organiser le guet-apens du 24 juillet, à proximité de son domicile, ils avaient pris soin de placer une balise sous la voiture de leur cible.

    #DGSE #barbouzeries

    • Tentative de meurtre par des militaires de la DGSE : le commanditaire présumé mis en examen après ses aveux
      https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/info-franceinfo-tentative-de-meurtre-par-des-militaires-de-la-dgse-troi

      Pendant six mois d’enquête, le cercle des opérationnels demeure étanche. Jusqu’au témoignage capital de la compagne de l’un des #barbouzes présumés. Le 21 janvier, cette dernière évoque le rôle central d’un homme qui fait le lien entre les tueurs et le commanditaire. A la lumière de ses déclarations, se dessine un deuxième cercle, encore plus confidentiel que le premier : un petit groupe qui fréquente le milieu de la franc-maçonnerie à Puteaux (Hauts-de-Seine). Comme cet ancien policier de la DCRI (l’ancêtre de la DGSI), qui a créé sa société et bourlingue de temps à autre en Afrique. Celui-ci reconnaît avoir mis en œuvre deux contrats pour intimider Marie-Hélène Dini. Le premier consistait en une violente agression, en octobre 2019, déguisée en vol de sac. Et le second visait à la supprimer purement et simplement. En l’empoisonnant, en la pulvérisant dans une attaque à la bombe, en l’écrasant en voiture ou en la jetant d’un pont. C’est finalement la bonne vieille méthode de l’assassinat par balle qui, de sous-traitant en sous-traitant, aurait été retenue par les deux tueurs recrutés pour l’occasion au sein de la DGSE.

      Le commanditaire présumé, personnage très en vue dans le petit milieu des formateurs en entreprise, est arrêté à son tour vendredi 29 janvier. Selon nos informations, il reconnaît dans un premier temps avoir demandé une « simple » mission de surveillance. Le mobile ? En créant, en 2019, un syndicat professionnel dont dépendront les labellisations, cette dernière risquait de le priver de revenus financiers. Mais ce n’est pas tout.

      La piste d’un homicide ?

      L’enquête ouvre bien d’autres perspectives : lors de ses auditions, l’un des protagonistes affirme avoir organisé la #liquidation d’un homme qui tardait à payer ses dettes. Le corps de la victime, abattue dans son garage, serait enterré quelque part dans une forêt francilienne. Une piste prise au sérieux par les enquêteurs, selon nos informations.

  • VIDEO. En 1986, le premier témoignage télévisé d’une victime d’inceste suscitait des réactions sidérantes
    https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/video-en-1986-le-premier-temoignage-televise-d-une-victime-d-inceste-su

    C’était en 1986, et c’était une première en France : une victime d’inceste témoignait à visage découvert à la télévision. Dans une émission phare de l’époque, Les Dossiers de l’écran, Eva Thomas racontait le viol perpétré par son père quand elle était âgée de 15 ans. Elle en avait alors 44. Pour « Envoyé spécial », elle a accepté de revoir cette émission.

    Cette interview, elle l’a donnée à une époque pas si lointaine, et pourtant tellement différente... Ce soir-là, au standard de l’émission, les réactions des téléspectateurs étaient nombreuses, et beaucoup susciteraient aujourd’hui l’indignation sur un plateau.

    Comme les propos de ce médecin : « Je suis amoureux de ma fille adoptive, ma famille le sait, l’accepte. Pourquoi semez-vous la zizanie dans les familles ? » Ou ceux de cet ingénieur : « J’ai des relations quotidiennes avec ma fille de 13 ans, pourquoi empêchez-vous les gens d’être heureux ? » Ou encore ceux d’un agent technique : « Où commence et finit l’inceste ? J’ai une fille de 10 ans, que j’aime caresser, et je me demande si mes pulsions sont coupables. »

    Ces paroles qui résonnent aujourd’hui d’une façon choquante l’avaient-elles étonnée il y a presque quarante ans de cela ? « Dans le contexte de l’époque, pas tellement », répond Eva Thomas.

    Sur le plateau, le surprenant discours d’un médecin gynécologue
    En plateau, le 2 septembre 1986, elle insistait après ces « témoignages » sur la toute-puissance du parent face à l’enfant, qui peut le laisser « se bercer d’illusions », répétait que, en cas d’inceste, « l’enfant subit toujours une violence ». Et alors qu’elle se tournait vers un invité en quête de son approbation, elle entendait un discours particulièrement surprenant, celui d’un médecin gynécologue, renommé à l’époque (et aujourd’hui décédé).

    Réfutant le terme de « violence », le médecin préférait parler « de persuasion, de tendresse, et même de jeux de séduction ». Plusieurs de ses patientes lui avaient raconté leur première relation incestueuse, affirmait-il, « dans des conditions... ’romantiques’ : feu de bois, musique, tendresse… Et une des caractéristiques essentielles de ces victimes de l’inceste, appuyait-il, c’est qu’elles sont… elles crèvent de tendresse ».

    Sidérée, en écoutant de nouveau l’intervention de ce médecin, par « la confusion qu’il organise dans son discours », Eva Thomas rappelle encore une fois que « une relation sexuelle d’un adulte sur un enfant, ce n’est jamais de la tendresse. C’est un crime, point ».

    Extrait de « Inceste : le combat d’Eva », un témoignage diffusé dans « Envoyé spécial » le 21 janvier 2021.

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-21-janvier-2021_4240645.html

    • Comme beaucoup j’attends depuis longtemps ces excuses comme un acte adulte et juste.
      Et je suis au désespoir pour toutes celleux qui subissent encore les « dommages collatéraux » de cette colonisation, et je me demande combien de générations vont continuer d’être humiliées parce que la france refuse de reconnaitre ses responsabilités ?
      Tant que la France n’aura pas regardé en face ses horreurs commises en Algérie et fait son mea-culpa, le terrain de la politique intérieure restera miné et rien ne pourra avancer vers l’intelligence.
      Macron le crétin en est la preuve même, et le racisme de toute l’organisation sociale, de l’urbanisme au taux de chômage, continue de se déployer avec la police française à la manœuvre.
      Je suis triste pour mes ami·es d’origine algérienne né·es en france tout comme pour les traumatisés de la guerre, mon oncle soldat durant la guerre et qui refuse d’en parler, mon beau-père soldat dans les tirailleurs qui a disparu abandonnant ses trois enfants en bas âge parce que devenu violent au retour de l’Algérie.
      Toute cette haine qui perdure dans la croyance de la supériorité raciale française qui a prévalut à la colonisation et à l’enrichissement de certains, il serait bien temps de s’en excuser.

    • Comme je te l’avais dit, la conquête de l’Algérie est peu documentée, et très mal connue. Alors que ce fut une boucherie. A lire les manuels scolaire, on a l’impression d’une installation presque pacifique dans un pays presque vide. Ce ne fut évidemment pas le cas mais on a bati une légende dorée allant plus ou moins dans ce sens puisque le meilleur et le plus grand lycée d’Alger s’appelait lycée Bugeaud.
      Après formuler des excuses, je ne sais pas si ça a vraiment un sens, pour la conquête s’entend, mais on pourrait au moins faire en sorte que l’enseignement de l’histoire soit correct (et envisager des poursuites au civil pour les mecs qui racontent objectivement n’importe quoi à la télé)

    • Effectivement, surprenant J.-M. Aphatie, à son tout meilleur.

      La référence à l’Argentine est bien venue : il est notoire que ce sont des militaires français, anciens de l’Algérie, qui ont « théorisé » les bases de la contre-insurrection (on dit maintenant à l’états-unienne Coin). David Galula a été LA référence pour les états-uniens et pour les militaires d’Amérique latine aux premiers rangs desquels les Argentins.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Galula

    • Selon ce post LinkedIn qui devient viral sur Facebook, la France a envoyé ces 60 camions de police pour soutenir la répression des manifestations en cours en #Tunisie.
      https://twitter.com/MedDhiaH/status/1353066462848507905


      https://www.linkedin.com/posts/marseille-manutention-roro-terminal_cette-semaine-marseille-manutention-te
      https://www.arquus-defense.com/fr
      On ne change pas une équipe qui gagne !

      Les camions étaient non seulement importés de France mais aussi fabriqués en France par Arquus, le principal fournisseur de l’armée française. Le producteur est anciennement connu sous le nom de Renault Trucks Defense. L’entreprise appartient au groupe suédois Volvo.

      #marchands_de_canons

    • https://www.sudouest.fr/2021/01/24/bugeaud-l-assassin-jean-michel-apathie-veut-que-la-france-demande-pardon-au

      "Bugeaud, l’assassin" : Jean-Michel Apathie veut que la France demande pardon aux Algériens


      Frilosité sur le sujet en Périgord

      Au fil de son réquisitoire (validé par Pascal Blanchard pour sa justesse historique), Jean-Michel Apathie s’est encore une fois prononcé pour "déboulonner" le maréchal colonisateur #Bugeaud, "figure de cette barbarie" et "assassin", en demandant que la Ville de Paris débaptise l’avenue qui porte son nom. La Dordogne, où il possédait une propriété à Lanouaille et fut maire d’Excideuil, est plus prompte à célébrer la figure du "soldat laboureur" à l’origine des comices agricoles. Aucun élu, y compris la nouvelle maire socialiste de Périgueux Delphine Labails, ne se s’est prononcé pour débaptiser les lieux célébrant Bugeaud ou retirer ses statues.

      “Nous, Français, avons martyrisé un peuple pendant un siècle.”
      Pour @jmaphatie, la France doit présenter des excuses aux Algériens. #Clhebdo pic.twitter.com/a2mhqoitJ5
      — C l’hebdo (@clhebdo5) January 24, 2021

      Bugeaud (1784–1849) était l’un des militaires chargé de la conquête de l’Algérie en 1844–1845. Nommé gouverneur général, il y a pratiqué « les enfumades » (mort par enfumage d’Algériens enfermés dans des grottes). Sur ses consignes, « plus de 1 000 hommes, femmes et enfants de la tribu des Ouled Riah qui s’étaient réfugiés avec leur bétail dans une grotte du Dahra, près de Mostaganem », en 1845, ont par exemple été asphyxiés.

    • Guerre d’Algérie : qui est Ali Boumendjel, à qui le rapport Stora recommande de rendre hommage ?
      par Chloé Leprince - france Culture
      https://www.franceculture.fr/histoire/guerre-dalgerie-qui-est-ali-boumendjel-a-qui-le-rapport-stora-recomman

      Le rapport sur “les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie de 2021" remis le 19 janvier 2021 à Emmanuel Macron par l’historien Benjamin Stora avait pour objectif officiel de "regarder l’histoire en face" d’une "façon sereine et apaisée" afin de "construire une mémoire de l’intégration". La ligne de crête choisie par Benjamin Stora est celle de la reconnaissance à défaut de "repentance" (ou d’excuses). Pour ça comme pour réanimer la volonté politique en berne, il faut des figures. Et l’une des 22 propositions que compte le rapport Stora (que vous pouvez consulter ici) consiste justement à renflouer, côté français, la #mémoire d’une personnalité importante de la guerre d’Algérie, Ali Boumendjel : l’historien suggère à Emmanuel Macron de reconnaître que l’armée française a assassiné l’avocat et dirigeant nationaliste algérien en 1957.

      Avec cette recommandation, Benjamin Stora met en exergue un dossier essentiel, et laborieux : celui des disparus de la guerre d’Algérie, et en particulier des milliers d’hommes, de frères, de maris, de pères ou d’oncles des Algériens et des Algériennes d’aujourd’hui, qui ont disparu un jour. Ce fut particulièrement le cas dans une période du conflit que l’on appelle “la bataille d’Alger”, et qui correspond à l’année 1957, lorsque le pouvoir civil des représentants de la France métropolitaine en territoire algérien a été confisqué par les militaires. Et en particulier, par des parachutistes. De cette époque demeure la trace d’une impuissance de la justice et de l’administration civile à faire respecter le droit et, en miroir, celle d’une impunité immense. De cette époque, reste, surtout, une mémoire béante dans des centaines de familles où l’on n’a rien su de ses morts. Et un besoin d’histoire.

      https://information.tv5monde.com/afrique/rapport-stora-la-famille-du-militant-assassine-ali-boumendjel-

      « Je crois que les responsables politiques français ne mesurent pas à quel point des familles entières ont été dévastées par les mensonges d’Etat », souligne aujourd’hui la nièce du militant assassiné. Elle aimerait que l’on reconnaisse que « le colonialisme est une atteinte à la dignité humaine au même titre que la Shoah et l’esclavage ».

      « La réhabilitation (d’Ali Boumendjel) est une approche de la vérité. C’est bien, à condition que l’on reconnaisse qu’il a été sauvagement torturé durant des semaines et que son assassinat a été masqué en suicide », dit-elle du rapport Stora.

      « Mais pourquoi le singulariser ? Il faut la vérité pour tous. Célèbres ou anonymes. Pourquoi ne pas célébrer le martyr inconnu ? ».

      #Guerre_d'Algérie #torture #histoire #décolonisation

    • Sur le rapport de Benjamin Stora : le conseiller contre l’historien, par Olivier Le Cour Grandmaison
      https://blogs.mediapart.fr/olivier-le-cour-grandmaison/blog/280121/sur-le-rapport-de-benjamin-stora-le-conseiller-contre-l-historien

      Le Benjamin Stora historien a capitulé devant le Benjamin Stora devenu conseiller pour permettre au second de présenter à Emmanuel Macron un programme commémoriel congruent à ses desseins électoraux. Afin de ne pas heurter certains groupes mémoriels au mieux conservateurs, au pire réactionnaires, et justifier par avance, conformément aux desiderata du chef de l’Etat, l’absence de reconnaissance officielle des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par la France, il fallait euphémiser ces derniers pour mieux rejeter cette revendication en faisant croire qu’elle est dangereuse, irresponsable et inutile.

    • Une histoire française. A propos du rapport Stora
      https://blogs.mediapart.fr/julien-cohen-lacassagne/blog/030221/une-histoire-francaise-propos-du-rapport-stora

      Benjamin Stora sait que l’histoire n’est jamais éloignée de la politique. Son style élégant et son érudition éclectique en ont aussi fait un authentique écrivain. Mais le dispositif d’une commande d’Etat interroge l’exigence d’indépendance qu’un intellectuel doit s’imposer. C’est parce que j’ai toujours aimé lire l’auteur de La Gangrène et l’Oubli que je lui adresse ici ma critique.

  • L’#encampement des #réfugiés aux #frontières de l’#Europe - Métropolitiques

    https://metropolitiques.eu/L-encampement-des-refugies-aux-frontieres-de-l-Europe.html

    L’attention médiatique pour la question migratoire se focalise sur la traversée de la Méditerranée et ses conséquences souvent dramatiques. Cet article éclaire les trajectoires des personnes exilées vivant dans les « centres d’accueil » du sud de l’Italie, devenus un secteur économique à part entière.

  • Hydrocarbures : le Turkménistan et l’Azerbaïdjan mettent fin à une dispute en #mer_Caspienne | Connaissances des énergies

    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/hydrocarbures-le-turkmenistan-et-lazerbaidjan-mettent-fin-u

    Le #Turkménistan et l’#Azerbaïdjan ont annoncé jeudi la prospection conjointe d’un gisement d’hydrocarbures en mer Caspienne, mettant ainsi fin à des années de désaccord, ce qui pourrait faciliter la construction d’un gazoduc turkmène vers l’Europe.

    Dans un communiqué, le ministère turkmène des Affaires étrangères a indiqué que les deux ex-républiques soviétiques avaient signé un mémorandum « sur la prospection, le développement et la mise en service du champ d’hydrocarbures Dostluk en mer Caspienne ». La présidence azerbaïdjanaise, dans une annonce similaire, a précisé que les chefs d’État des deux pays, Ilham Aliev et Gourbangouly Berdymoukhamedov, avaient échangé par vidéo-conférence pour sceller cet accord.

  • La Genèse selon Saint-Nelson ou "le dit de Blanquer"

    L’âme du monde éducatif, en cette veille de reprise sous Protocole Renforcé-Accru-Renforcé, est au bord de l’égarement.

    Il faut donc revenir aux textes fondamentaux pour comprendre comment on en est arrivé là :

    « Au commencement était le Verbe, alors le Ministre dit "On est prêt" et la lumière fut. Le Ministre vit que sa politique était bonne et il sépara le temps scolaire et il fit le "confinement" et il fit le "déconfinement". Et ce fut ainsi.

    Le site du CNED était informe et vide et l’enseignant·e errait dans les ténèbres. Le Ministre dit "Que 3 fichiers par niveau soient uploadés" et il appela cela "continuité pédagogique". Et ce fut ainsi. Et Le Figaro vit que cela était bon.

    Le Ministre vit que l’apprenant·e était au-dessus de l’abîme et le souffle du Ministre planait sur les médias. Alors le Ministre dit : "Que les connaissances se rassemblent sur l’écran 30 minutes par jour en un seul lieu" et il l’appela "Nation Apprenante". Et ce fut ainsi. Et FranceTV vit que cela était bon.

    Le Ministre vit que le distanciel au-dessus du firmament se noyait dans les eaux de la fracture numérique, alors le Ministre dit "Que foisonnent les connections et que se multiplie le matériel informatique". Et rien ne fut vraiment ainsi, mais il y eut une distribution de tablettes dans un quartier populaire et BFMTV vit que cela était bon.

    Le Ministre dit "Remplissez les salles de classe, soyez les maîtres de l’hybride et dédoublez les êtres vivants qui vont et viennent dans les établissements, selon leur espèce". Et ce fut ainsi. Et le Ministre l’appela "Protocole" et "2S2C". Et les êtres vivants, selon leur espèce, se multiplièrent pour écrire les premiers et animer les seconds, sans en être rétribués. Et Léa Salamé vit que cela était bon.

    Mais il apparut qu’aucune herbe n’avait poussé parce que le Ministre n’avait pas fait pleuvoir, alors le Ministre dit "Parce que tu as récriminé, enseignant·e, tu seras maudit·e parmi tou·tes les salarié·es. Tu iras cueillir des fraises tous les jours de ta vie, ton point d’indice restera sur la table et je prélèverai une côte de ton budget pour créer le SNU." Valeurs Actuelles vit que cela était bon et ce fut ainsi.

    Ainsi furent achevés les travaux du Ministre, il vit que cela était bon, que l’Éducation et le Sport étaient sains, et efficaces, et basés sur des faits fondés sur la Preuve Neuroscientifique, alors il sanctifia les statistiques favorables et il bénit toute l’œuvre de création qu’il avait faite.

    Ainsi furent achevés l’œuvre qu’il avait faite et tout son déploiement. Alors le JDD vit que cela était bon et le Ministre se reposa de toute son œuvre en Île-de-France. »

  • Ce que révèlent les archives de François Mitterrand sur le rôle de la France au Rwanda
    https://www.lemonde.fr/afrique/video/2021/01/16/ce-que-revelent-les-archives-de-francois-mitterrand-sur-le-role-de-la-france


    François Mitterrand et le président rwandais Juvénal Habyarimana le 7 octobre 1982 à Kigali, capitale du Rwanda.
    PIERRE GUILLAUD / AFP

    Selon le directeur de recherche au CNRS, « ces pièces viennent consolider un puzzle qui montre que Mitterand et un petit groupe de militaires (…) ont mené une politique qui a soutenu avant, pendant et après le génocide des Tutsi, les extrémistes hutu et les chefs de l’armée rwandaise ». « Ce soutien a été fait en connaissance de cause (…), c’est pour cela que cela s’appelle de la complicité de génocide », explique François Graner, alors que plusieurs documents montrent que la France a couvert la fuite des génocidaires et a continué à livrer des armes après les accords d’Arusha le 4 août 1993. Selon le chercheur, « l’intention de la France était de maintenir, à tout prix, le Rwanda dans la zone d’influence française ».

  • FAIRE PART

    Le Ministère de la Santé,

    La Direction Générale de la Santé,
    La Direction de la Santé Publique,
    Santé publique France,
    La Direction de la Haute Autorité de Santé,
    Les Directions des Agences Régionales de Santé,
    La Direction de l’Agence Nationale Sanitaire,
    La Direction de l’Alliance Nationale pour les Sciences de la Vie et de la Santé,
    L’Agence Epidémiologie-France,
    Le Centre National de Recherche Scientifique en Virologie Moléculaire,
    L’Agence Nationale de sécurité du médicament et de la Santé,
    Le Conseil Scientifique de la Présidence de la République,
    Le Haut Commissariat de lutte contre les Epidémies,
    Le Haut Conseil de Veille Sanitaire,
    L’Agence Nationale de Sécurité de Logistique Médicale,
    Le Haut Conseil de Santé Publique

    ont le plaisir de vous annoncer la naissance du petit dernier :

    Le Haut conseil d’orientation pour la stratégie vaccinale

  • #Allo_Place_Beauvau - c’est pour un signalement final
    http://www.davduf.net/allo-place-beauvau-c-est-pour-un-signalement

    Après deux années, 992 signalements, des jours et des nuits, #Allo_Place_Beauvau s’arrête. Place à de nouvelles initiatives ! Quelques explications dans la vidéo ci-dessous et mille mercis chaleureux à tous ceux qui ont œuvré dans l’ombre, victimes, témoins et vidéastes. Source : Violences policières : « Evidemment qu’il y a un problème systémique » (Mediapart) Allo Place Beauvau

    / Une, Allo Place Beauvau, #Gilets_Jaunes, #Maintien_de_l'ordre

    https://www.mediapart.fr/journal/france/120121/violences-policieres-evidemment-qu-il-y-un-probleme-systemique

  • Comprendre la défiance envers le #vaccin pour sortir de l’épidémie de #Covid
    https://www.frustrationmagazine.fr/comprendre-la-defiance-envers-le-vaccin

    Ce n’est pas un hasard si les #femmes sont les plus inquiètes des effets indésirables – si l’on en croit l’étude de la fondation Jean Jaurès. Les scandales sanitaires les plus récents ont eu des femmes pour principales victimes. Le scandale du Mediator a provoqué des milliers de morts, majoritairement des femmes. Ce médicament commercialisé par le laboratoire Servier a été prescrit pendant 33 ans comme complément alimentaire à des personnes diabétiques alors même qu’il provoquait des atteintes cardiaques graves. La complicité des autorités sanitaires, le lobbying et les manipulations menées durant des décennies par le laboratoire ont depuis été largement prouvées et documentées.

    D’autres scandales ont eu principalement pour victimes des femmes : les prothèses mammaires commercialisées par l’entreprise française Poly Implant Prothèse se sont révélées défectueuses et dangereuses. Là encore, la complicité des autorités sanitaires a été prouvée et reconnue. Plus récemment, le scandale des implants contraceptifs Essure, commercialisé par Bayer, détruit la santé de milliers de femmes sans réelle action des autorités de santé. A chaque fois, le scénario est globalement le même : des femmes alertent leurs médecins sur les effets de leurs implants ou traitements et ne sont ni écoutées ni prises au sérieux. Ce qui fait dirent aux journalistes Delphine Bauer et Arianne Puccini, auteures d’une enquête sur le sujet, que « le souci des effets secondaires liés aux médicaments est une problématique très féminine ». Pour elles, l’avis des femmes est moins pris au sérieux que celui des hommes en matière de santé. Et leur corps est traité avec dédain par une corporation médicale encore très masculine.