François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • Gérard Depardieu : le président de l’association qui a écarté Pierre Richard après son soutien s’explique
    https://www.bfmtv.com/people/gerard-depardieu-le-president-de-l-association-qui-a-ecarte-pierre-richard-ap

    « Un choix fait en cohérence ». Dans un communiqué publié sur Twitter, ce vendredi, Laurent Boyet, président de l’association Les Papillons, qui lutte contre toutes les formes de maltraitances faites aux enfants, a clarifié sa décision de retirer à Pierre Richard son titre d’ambassadeur en raison de son soutien à Gérard Depardieu.

    Le comédien figurait en effet parmi les signataires d’une tribune publiée lundi soir dans Le Figaro en soutien au « dernier monstre sacré » du cinéma, visé par plusieurs plaintes pour viol et agression sexuelle.
    « Un blanc seing que nous ne pouvions pas accepter »

    Selon Laurent Boyet ce choix n’a pas simplement été pris en raison de la proximité entre Pierre Richard et Gérard Depardieu mais plutôt à cause de la signature par le comédien de cette « tribune de la honte ».

    « Gérard Depardieu se délectait d’imaginer le clitoris de cette petite fille en train de se frotter à la selle du cheval qu’elle montait. Et nous aurions dû regarder Pierre Richard soutenir une telle horreur, alors qu’il est ambassadeur de notre association (...) sans réagir ? Où aurait été la cohérence », poursuit le président des Papillons.

    « Nous avons décidé d’agir selon notre conscience, notre ligne de conduite, ce qu’on doit aux enfants et aux victimes qui nous font confiance, en nous moquant de ce que les autres penseront ou diront », affirme-t-il.
    Nombreuses insultes et menaces

    Depuis cette annonce, Laurent Boyet confie que lui et l’association Les Papillons ont reçu de nombreux messages de « haine, d’insultes, de menaces et de diffamations » sur les réseaux sociaux.

    « Ils m’ont traité de petit juge, de dictateur, d’ayatollah au prétexte que je ne respectais pas la présomption d’innocence. (...) Depardieu est mis en examen pour viols et agressions sexuelles depuis le 16 décembre 2020. Durant tout ce temps, malgré son amitié avec lui et justement parce que nous respectons la présomption d’innocence, Pierre Richard est resté ambassadeur de l’association », détaille le président des Papillons.

    Laurent Boyer précise néanmoins que, malgré la haine, l’association n’a « jamais reçu autant de dons que depuis cette annonce ». « Je veux remercier chacune et chacun pour ces soutiens précieux, comme des phares dans une tempête », indique-t-il.

    Et de conclure : « Je ne regrette pas le choix que nous avons fait de nous séparer de Pierre Richard. Parce que c’est le seul qui devait être fait en cohérence. La bête refuse de le comprendre. Tant pis pour elle. La honte finira bien par l’anéantir... »

  • A la source de la tribune pour Depardieu, un comédien proche des sphères identitaires et réactionnaires
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/28/aux-sources-de-la-tribune-pour-depardieu-un-comedien-proche-des-spheres-iden

    Yannis Ezziadi, comédien peu connu, est un proche de Sarah Knafo, la conseillère et compagne d’Eric Zemmour. Il relaie la peur, répandue à l’extrême droite, de voir les « “Français de souche” culturellement menacés par un islam d’atmosphère ».

    « Les hommes ont peur d’avoir des plaintes contre eux quand bien même ils n’auraient rien fait. » C’est avec ces mots de justification que Yannis Ezziadi a jailli d’un coup, sur les plateaux de télévision, au lendemain de Noël, pour expliquer pourquoi il avait pris la plume pour défendre Gérard Depardieu. Ce qu’on ignorait, c’est que ce comédien, qui a entraîné derrière lui une cinquantaine de signatures, grands noms français du septième art ou du spectacle, a frayé avec Eric Zemmour durant sa campagne présidentielle.

    Trois jours après la parution de sa tribune dans Le Figaro, Yannis Ezziadi a supprimé son compte Instagram, sur lequel il aimait s’afficher auprès de personnalités culturelles et médiatiques. Et signale au Monde qu’il « préfère arrêter de parler ».

    Son aventure est comme un précipité de l’époque. D’ordinaire, le comédien de 32 ans était aperçu dans les fauteuils des cérémonies des Molières ou sur les chaînes du groupe Bolloré : sa défense de la corrida lui a valu plusieurs invitations sur CNews ou « Touche pas à mon poste ! », le talk-show de Cyril Hanouna. Mais le 26 décembre, c’est sur la chaîne BFM-TV qu’il justifiait la tribune écrite par ses soins et publiée la veille : un plaidoyer intitulé « N’effacez pas Depardieu », allusion à la « cancel culture » américaine.

    Ami de Michel Fau et de Jean-Marie Besset, deux personnalités du théâtre français, Yannis Ezziadi vient en réalité de réaliser l’une des plus formidables opérations de séduction de la sphère réactionnaire au sein du monde de la culture, un bastion traditionnellement à gauche. Car cet homme, qui a réuni sur son nom des pointures du cinéma français, du théâtre et du spectacle, comme le réalisateur Bertrand Blier, les actrices Nathalie Baye, Carole Bouquet et Charlotte Rampling, les acteurs Benoît Poelvoorde, Jacques Weber et Pierre Richard, les chanteurs Roberto Alagna, Carla Bruni et Jacques Dutronc, est un proche de Sarah Knafo, la principale conseillère de l’ex-candidat à l’élection présidentielle Eric Zemmour. « Un excellent garçon », commente celle qui est aussi la compagne du polémiste maurrassien.

    Soutien de Renaud Camus et Gabriel Matzneff

    Le 27 mars 2022, Yannis Ezziadi participait à la réception organisée pour les « happy few » de la campagne d’Eric Zemmour sous le pont Alexandre-III, à l’issue de son meeting final au Trocadéro, à Paris. C’est ce fameux jour que les partisans du candidat d’extrême droite avaient rempli l’immense place face à la tour Eiffel et hurlé « Macron, assassin ! », sans émouvoir M. Zemmour, lequel affirmait n’avoir pas entendu. Le comédien n’a joué aucun rôle dans la campagne, précise Sarah Knafo. Le sympathisant a, en revanche, longuement interrogé Eric Zemmour sur le thème de la culture : un entretien publié la veille du meeting dans le mensuel réactionnaire Causeur.

    Yannis Ezziadi a réalisé, en juin 2022, pour le même magazine, un reportage à Nangis, en Seine-et-Marne, où il décrivait une petite ville transformée par sa minorité musulmane. Il y interrogeait « des “Français de souche” culturellement menacés par un islam d’atmosphère qui les étouffe », écrivait-il, plus tard, dans Le Figaro Vox, où il a assuré le service après-vente de son reportage, comme chez son ami André Bercoff (Sud Radio) ou chez Jean-Marc Morandini (CNews).

    Parmi les signataires de la pétition, certains ont apposé leur nom en connaissance de cause : ainsi de l’architecte Rudy Ricciotti, ami du comédien et grand défenseur de la corrida, et se revendiquant d’une « gauche réac’ », ou l’influenceuse Afida Turner, avec qui le jeune homme apparaissait hilare lors d’une soirée, en octobre, chez la patronne de Causeur, Elisabeth Lévy – la vidéo d’Afida Turner avait fait les délices des réseaux sociaux. Certains signataires ont été contactés par le biais d’autres personnes, comme Julie Depardieu, une partenaire sur les planches, ou Carole Bouquet. C’est le cas de l’ancien directeur de la Cinémathèque française, Serge Toubiana, qui ignorait tout de Yannis Ezziani, lequel l’a toutefois contacté a posteriori pour confirmer sa signature.

    Sur son compte Facebook, le comédien signale simplement un article rédigé pour Causeur où il expliquait qu’il était un « dieudonniste repenti ». Sa pétition est une victoire idéologique symbolique dans la croisade culturelle chère à l’extrême droite. Voilà déjà trois jours, en effet, que la tribune sature l’espace médiatique. Et que cinquante noms de la culture française ont souscrit au texte d’un militant qui déplore que les écrivains Renaud Camus – qui a popularisé la théorie raciste et complotiste du « grand remplacement » – ou Gabriel Matzneff – accusé de viol sur mineures – fassent l’objet de « mépris », et pour qui « grand nombre des institutions culturelles » sont « complètement dévoyées (…) par le wokisme et la déconstruction ».

  • « Il reste encore demain », le film à succès qui lance la fronde contre le patriarcat en Italie
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/12/29/il-reste-encore-demain-le-film-a-succes-qui-lance-la-fronde-contre-le-patria

    Le premier long-métrage de l’actrice et réalisatrice Paola Cortellesi, une histoire d’émancipation féminine dans l’Italie machiste de l’après-guerre, a rempli les salles et suscité d’intenses débats. Il entre en résonance avec le féminicide de Giulia Cecchettin, 22 ans, qui a indigné tout le pays.

    Par Allan Kaval (Rome, correspondant)
    Publié aujourd’hui à 04h30

    Temps de Lecture 5 min.

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    L’Italie a accueilli son premier film comme si elle l’avait attendu depuis toujours. La grande actrice populaire – et désormais réalisatrice – Paola Cortellesi, 50 ans, le dit elle-même : Il reste encore demain a touché dans la société italienne « une corde tendue, un nerf à vif ». Depuis sa sortie en Italie, le 26 octobre, le film a été vu par 4,4 millions de spectateurs dans la Péninsule, soit plus qu’Oppenheimer, de Christopher Nolan, et que Barbie, de Greta Gerwig.

    Situé dans la Rome de 1946 encore marquée par la guerre, et à l’aube de la naissance d’une république où les femmes auront le droit de vote, C’è ancora domani est une histoire d’émancipation. Dans ce drame ponctué de moments d’humour qui sortira en salle en France le 13 mars, Paola Cortellesi incarne le personnage de Delia, une mère de famille pauvre déterminée à prendre sa liberté malgré la violence brute de son mari et celle, plus insidieuse, qu’instille la domination masculine dans tous les recoins de la société.

    Le film est aussi une histoire d’entraide entre deux générations de femmes, celle de Delia et celle de sa fille, qu’elle sauve in extremis d’un destin comparable au sien. Tourné à Rome, en noir et blanc, dans le quartier du Testaccio, encore populaire dans l’après-guerre, il est parcouru de références au néoréalisme italien, avec des incursions dans le domaine de la comédie. « Entre le sujet et la forme, le projet n’avait pas de quoi rassurer les producteurs et les distributeurs… Mais travailler sur cette histoire était une urgence ! », confie la réalisatrice.

    Paola Cortellesi a commencé dans les années 2000 comme humoriste à la télévision. Elle s’illustrait alors par ses imitations de célébrités dans des programmes de grande écoute, puis a enchaîné les rôles dans des comédies populaires à succès qui lui ont valu de prestigieux prix. Il y a une dizaine d’années, elle s’est mise à exercer ses talents de scénariste, avant de préparer son passage derrière la caméra.

    Le succès d’Il reste encore demain a gonflé au fil d’un automne au cours duquel son sujet est entré en résonance avec une actualité tragique. Depuis la mi-novembre, l’Italie est profondément marquée par le féminicide d’une étudiante de 22 ans, Giulia Cecchettin, tuée par son ex-compagnon. L’âge de la victime et du tueur, le milieu de classe moyenne dont ils sont issus, leur profil de jeunes gens ordinaires avaient rapidement attiré l’attention médiatique. L’affaire a pris une tout autre dimension quand la sœur de la victime, Elena, a décidé de faire de son deuil une tribune pour dénoncer publiquement les causes structurelles des violences faites aux femmes.

    A la suite de sa prise de parole, a commencé au sein des médias, des familles, des couples d’Italie une grande conversation sur les conséquences du patriarcat et ses racines profondes. Le film rencontre cette lame de fond et lui donne plus de force encore. On va le voir, on va le revoir et on le fait voir. « Il reste encore demain crée un court-circuit émotionnel entre les époques, entre deux moments d’émancipation, qui le rend très contemporain et l’a fait rencontrer un puissant mouvement souterrain dans la société italienne », estime Paola Malanga, directrice artistique de la Fête du cinéma de Rome, où le film a reçu trois prix dont celui de la critique et celui du public.

    « Il est devenu le symbole d’un tournant dans le discours sur les violences de genre, d’une prise de conscience en cours », juge pour sa part Francesca Maur, secrétaire nationale du collectif Donne in rete contro la violenza, qui regroupe des associations de soutien aux femmes victimes de violence partout en Italie. « Pour nous Paola Cortellesi est une alliée importante », explique-t-elle.
    Un cinéma populaire et politique

    Dans tout le pays, Il reste encore demain devient un objet d’intérêt public, et les enseignants emmènent leurs classes le voir au cinéma. Comme à Bari, dans les Pouilles, où la municipalité y a envoyé les élèves des collèges et lycées. A Lodi, en Lombardie, un entrepreneur anonyme a acheté quatre cents billets qu’il réserve aux jeunes de la ville. « J’ai compris que le public avait trouvé dans l’histoire de Delia un encouragement à discuter, à parler, à se ­souvenir, à pointer du doigt les choses qui se passent quotidiennement et qui ne vont pas dans les rapports entre hommes et femmes », raconte Paola Cortellesi.

    Pour la figure tutélaire du féminisme italien, Lea Melandri, 82 ans, le succès du film tient aussi à la dose de légèreté que la réalisatrice, venue de la comédie, lui a insufflée. « Il reste encore demain n’arrive pas comme un coup de poing dans le ventre. Paola Cortellesi l’a créé avec une vraisemblance, une légèreté et une ironie qui en font un film populaire susceptible de porter son message plus loin », juge-t-elle. Avant de noter : « Elle a pris un thème qui relevait d’une avant-garde et a permis à tout le monde de s’en emparer : c’est révolutionnaire. »

    Selon Gian Luca Farinelli, directeur de la cinémathèque de Bologne, Paola Cortellesi a renoué le fil d’une tradition perdue du cinéma italien : « Paola est une actrice célèbre et très aimée, qui parvient à parler à tout le pays. Le succès de ce film nous invite à croire de nouveau à l’idée d’un cinéma capable de représenter tout le monde et de redevenir un instrument de discussion fondamental pour l’Italie. »

    En 2018, à la cérémonie des David di Donatello, l’équivalent italien des Césars, Paola Cortellesi avait pris la parole pour dénoncer les racines culturelles des violences faites aux femmes. Reprenant un texte de l’écrivain et sémiologue Stefano Bartezzaghi, elle évoquait le changement de sens qui s’opérait lorsque l’on passait un terme du masculin au féminin : de courtisan à courtisane, de masseur à masseuse, d’homme de la rue à femme de la rue.

    L’actrice avait alors voulu montrer que les origines des discriminations et des violences se trouvaient dans le langage même, et appeler à une meilleure éducation à l’égalité dans les écoles. « Rien n’a changé depuis ce discours, regrette-t-elle. Il y a un problème culturel à la source de la violence qui a tué Giulia, et il doit être résolu par l’éducation. Je pense toujours que notre pays a besoin de révolutionner les programmes ­scolaires pour assurer une formation suivie sur les questions d’égalité entre les genres. »

    Appel à Giorgia Meloni

    En novembre, dans un entretien à l’édition italienne de Vanity Fair, la réalisatrice a lancé un appel à la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, et à la secrétaire du Parti démocrate (centre gauche), Elly Schlein, à collaborer pour mettre en œuvre une ­politique ambitieuse de prévention scolaire contre les féminicides et les violences de genre. Le sujet est sensible dans un pays où les groupes d’intérêts conservateurs sont puissants et où l’éducation sexuelle n’est pas au programme des écoles.

    « Avoir une femme à la tête du gouvernement et une autre femme à la tête du plus grand parti de l’opposition, c’est une première historique pour l’Italie et une grande réussite pour les femmes, affirme Paola Cortellesi. Qu’elles travaillent ensemble au moins sur ce sujet qui les concerne toutes les deux. » Les deux dirigeantes se sont déclarées prêtes à rencontrer la réalisatrice, sans pour autant s’engager sur des actions communes. « Le tournant culturel prendra des années, mais il y a eu un tournant dans la conscience des citoyens, estime la réalisatrice. Maintenant, il ne faut pas que cette petite flamme s’éteigne. »

  • Après l’affaire Depardieu, Lucie Lucas revient sur sa prise de parole : « Les choses vont se compliquer pour moi »
    https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/apres-l-affaire-depardieu-lucie-lucas-revient-sur-sa-prise-de-parole-

    Moi j’ai peur pour ma carrière, mais je n’ai pas l’impression que la soixantaine de personnes qui a signé cette pétition a eu peur pour la sienne en se rangeant du côté d’un agresseur présumé, et peut être que ça, c’est un problème.

  • Mesurer les déformations de l’espace-temps avec la déviation de la lumière - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=lubOV27-8OI

    Comment est-il possible que l’on voit plusieurs fois d’une même étoile ? Pourquoi est-ce que les galaxies nous apparaissent parfois plus allongées qu’elles ne le sont en réalité ? Dans cette vidéo, on vous explique comment le lentillage gravitationnel fonctionne. Vous allez comprendre pourquoi la première observation du lentillage par Eddington a rendu Einstein célèbre, en lui donnant raison par rapport à Newton. Et puis surtout on va vous présenter nos tous nouveaux résultats, où l’on utilise le lentillage pour mesurer la distorsion de l’espace et du temps au cours de l’histoire de l’Univers. Et on a eu quelques surprises !

    L’article scientifique qui décrit cette recherche peut être téléchargé à https://arxiv.org/abs/2312.06434

    Musique :
    Walking In The Sky - Nico Staf.
    Gravity by extenz, Creative Commons License.
    All Music from RFM - NCM : www.bit.ly/2xGHypM

  • Bon Entendeur - Decade Mixtape 90’s - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=fi8zS36pROY

    Bonjour tout le monde ! Des mois que vous nous la demandez, des semaines qu’on la peaufine, voici la nouvelle DECADE MIXTAPE !

    Carte postale d’une époque et véritable madeleine de Proust, cette fois-ci direction les années 90 pour plus d’une heure de musiques et d’actualités qui ont rythmé la décennie ; de l’arrivée du Bi-Bop (premier téléphone mobile) aux prémices de l’Union Européenne en passant par la crainte du bug de l’an 2000…

    Ce concept n’aurait certainement jamais vu le jour sans le travail du duo australien Flight Facilities qui nous ont inspirés en réalisant plusieurs mixtapes en anglais sur le même thème. Nous voulions, à notre tour, proposer ce format avec un regard plus personnel sur cette époque et une dimension francophone qui nous tient à coeur.

    Merci également au français SIMS Samples qui marie avec brio samples d’origines et productions de hip-hop des années 90 mis à l’honneur dans notre nouvelle mixtape.

    On espère que vous l’apprécierez. Cette frise musicale est désormais à vous. Hâte de lire vos commentaires !

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    TRACKLIST :

    00:00 Lenny Kravitz - I Belong To You
    01:20 Janet Jackson - Got ’Til It’s Gone
    02:13 A Tribe Called Quest - Find A Way
    02:54 A Tribe Called Quest - Bonita Applebum
    03:15 Fugees - Killing Me Softly With His Song
    03:50 The Roots - You Got Me
    05:02 Nas - Is Like
    05:56 Lauryn Hill - Doo Wop
    07:10 Jay Z - Hard Knock Life
    07:24 The Notorious B.I.G. – Hypnotize
    08:19 Stevie Wonder - Pastime Paradise (Sample d’origine)
    08:40 Colio - Gangsta’s Paradise
    09:59 2pac - Do For Love
    11:09 The Charmels - As Long as I’ve Got You (Sample d’origine)
    12:05 Wu-Tang - C.R.E.A.M
    12:56 Michael McDonald - I Keep Forgettin’ (Sample d’origine)
    13:23 Warren G - Regulate ft. Nate Dogg
    14:13 2Pac - All Eyez On Me
    14:44 Linda Clifford - Never Gonna Stop (Sample d’origine)
    15:55 Doc Gyneco – Vanessa
    17:15 Puff Daddy & Faith Evans Feat. 112 - I’ll Be Missing You
    18:25 Georgy Porgy - Eric Benet
    19:40 A Tribe Called Quest - Can I Kick It ?
    20:39 White Town - Your Woman
    21:45 Mos Def - Ms. Fat Booty
    22:42 Aretha Franklin - One Step Ahead (Sample d’origine)
    23:36 IAM - L’empire du côté obscur
    25:35 Rob Dougan - Clubbed To Death
    26:44 Footsteps in the Dark, Pts. 1 & 2 (Sample d’origine)
    27:15 Ice Cube - It Was A Good Day
    28:12 112 - Only You (feat. Notorious B.I.G. and Mase)
    28:59 NTM - Laisse Pas Trainer Ton Fils
    30:01 The Pharcyde - Runnin’
    31:05 Souls Of Mischief - 93 ’Til Infinity
    31:56 113 - Les Princes De La Ville
    32:33 Curtis Mayfield - Make Me Believe In You (Sample d’origine)
    33:55 Jamiroquai – Alright
    35:16 Fatboy Slim - Praise You
    37:11 Will Smith - Men In Black
    38:14 Will Smith - Gettin’ Jiggy Wit
    39:46 Robin Stone - Show Me Love
    41:59 Ministere de la Funk - Believe
    43:53 M.C. Hammer - U Can’t Touch This
    44:52 Thomas Bangalter - On Da Rocks
    46:00 Cassius – 99
    47:10 The Bucketheads - The Bomb
    48:33 Crystal Waters - Gypsy Woman
    50:15 Moloko - Sing It Back
    51:56 Cassius - Feeling For You
    52:52 Paul Johnson - Get Get Down
    53:44 Daft Punk - Around the World
    55:03 Stardust - Music Sounds Better With You
    56:28 Mousse T. feat. Hot ’n’ Juicy - Horny ’98
    56:58 Ultra Nate – Free
    58:35 Air - La femme d’argent

  • La folle succession de Vasarely : les manœuvres du petit-fils du peintre et le « scandale international » - La Libre
    https://www.lalibre.be/culture/arts/2023/12/28/menaces-insultes-agents-du-fbi-armes-jusquaux-dents-et-scandale-internationa

    Des centaines de tableaux volatilisés ou disséminés à travers le monde, une avalanche de procédures civiles et pénales, plus de quinze ans d’enquête durant lesquels pas moins de six juges d’instruction se sont relayés jusqu’à une récente saisie surréaliste du FBI à Porto Rico : la succession Vasarely n’en finit pas de faire des vagues. Dans les années 70, ils étaient trois : Picasso, Dalí et Vasarely. À l’époque, les formes géométriques du chef de file de l’art optique saturent l’espace public et l’imaginaire collectif, et font vibrer les intérieurs des Français et les fleurons de l’industrie hexagonale dont il conçoit les logos, de Renault à L’Oréal. Hors des frontières, Vasarely s’invite sur la pochette Space Oddity de David Bowie et donne la berlue à Brian de Palma qui filme le vernissage d’une exposition du MoMA restée culte, The Responsive Eye. En clair, Victor Vasarely, ami du président Pompidou dont il signe le portrait officiel qui flotte toujours dans le forum de Beaubourg, est partout.

    Cinquante ans plus tard, que reste-t-il de Vasarely ? Le feuilleton judiciaire n’a-t-il pas éclipsé l’œuvre de l’artiste d’origine hongroise dont l’image et la cote ont pâti des scandales successifs ? À l’heure où la fondation Vasarely à Aix-en-Provence tente de renaître de ses cendres, voici une enquête sur cette incroyable saga et le jeu trouble de Pierre Vasarely, petit-fils de l’artiste en guerre avec sa famille. Lequel peut aujourd’hui compter sur le soutien du centre Pompidou pour se refaire une réputation.

    (...)
    Long blablabla sur la décrépitude de la fondation, le comportement de l’héritier et les procédures judiciaires et autres chicanes de ce milieu...
    (...)

    Surtout, regrette Arnauld Pierre, “l’affaire éclipse l’œuvre”. Et il est vrai qu’aujourd’hui Victor Vasarely ne jouit pas d’une reconnaissance à la hauteur de la notoriété qui fut la sienne. Très peu d’expositions de qualité, pas de catalogue raisonné, pas d’héritiers parmi les artistes. Quant à la côte de l’artiste, elle est loin de la success story des années 70. “Vasarely a été victime du système qu’il a lui-même mis en place : hors marché et hors musée, une production industrielle. Il a arrosé le marché, et l’idée a vite couru que les tableaux étaient refaits”, analyse Michel Gauthier. Mais pour Arnauld Pierre, il existe une autre explication à cette chute libre : “Les risques de saisies ou de procédures judiciaires font peur aux grandes institutions. Et les acheteurs ne sont pas rassurés non plus.”

    En attendant, Pierre Vasarely multiplie les expositions mineures de son aïeul, au Touquet, à Nice, loin des musées d’art moderne et contemporain. “Il a fait de Victor Vasarely un peintre de sous-préfecture”, déplore l’historien de l’art. Quant à la création d’un centre d’art cinétique en partenariat avec Beaubourg, “si ça devait avoir lieu, il faudrait l’arracher des mains de la famille Vasarely”.

  • Normandie. Un chasseur tué d’une balle dans la tête lors d’une battue aux sangliers
    https://www.bienpublic.com/culture-loisirs/2023/12/28/un-chasseur-tue-d-une-balle-dans-la-tete-lors-d-une-battue-aux-sangliers

    Durant la saison 2022-2023, les accidents de chasse ont causé la mort de six personnes, dont aucun non-chasseur, selon le bilan fin août de l’Office français de la biodiversité (OFB). Trois non-chasseurs avaient été tués durant les deux saisons précédentes. Pour les blessures non mortelles, l’OFB a recensé 78 accidents par armes à feu durant la dernière saison.

  • Emilie du Châtelet, ou l’ambition audacieuse d’une femme de science - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/emilie-du-chatelet-ou-l-ambition-audacieuse-d-une-femme-de-science

    Femme libre et travailleuse infatigable, la marquise du Châtelet va jouer un rôle clé dans la diffusion en France des idées de Leibniz et Newton, qui bouleversent la vision cartésienne du monde

    « Cette traduction que les plus savants hommes de France devaient faire et que les autres doivent étudier, une femme l’a entreprise et achevée à l’étonnement et à la gloire de son pays. » C’est par cet hommage posthume à celle qui fut sa compagne et aussi son inspiratrice que Voltaire entame la préface des Principes mathématiques de la philosophie naturelle, la première édition en français de l’œuvre majeure d’Isaac Newton. Une traduction enrichie que l’on doit à Gabrielle-Emilie de Breteuil, marquise du Châtelet, qui lui aura consacré les cinq dernières années de sa vie, jusqu’à son dernier souffle.

  • Noël au parquet, Pâques à la maison d’arrêt

    Trafic de drogues : le parquet de Bobigny requiert le renvoi en correctionnelle de la maire de Canteleu et de son adjoint
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/trafic-de-drogues-le-parquet-de-bobigny-requiert-le-renvoi-en-correctio

    Le parquet de Bobigny a requis le renvoi en correctionnelle de Mélanie Boulanger, maire socialiste de Canteleu (Seine-Maritime) depuis 2014 et de l’un de ses adjoints pour « complicité de trafic de stupéfiants », dimanche 24 décembre

  • « Ils filmaient les jeunes femmes, mais couchaient avec aussi » : Judith Godrèche dénonce l’attitude de certains réalisateurs dans le cinéma français : Femme Actuelle Le MAG
    https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/ils-filmaient-les-jeunes-femmes-mais-couchait-avec-aussi-judith-godrec

    L’actrice Judith Godrèche est aussi scénariste de sa nouvelle série : Icon of French cinema. Elle y raconte une époque où, dans le cinéma français, il était normal de voir des relations entre les acteurs mineurs et les réalisateurs bien plus âgés. Une histoire basée sur ses propres expériences.

    « Le problème dans le cinéma français d’une certaine époque, c’est que non seulement ils filmaient les jeunes femmes et d’ailleurs les jeunes hommes sûrement, et couchaient avec aussi. »

    Judith Godrèche est actrice et scénariste. À 14 ans, elle a commencé à se faire connaître en tant que comédienne par le grand public. À cette époque, le cinéma français adorait raconter des histoires de jeunes adolescentes avec des hommes plus âgés. Elle-même, à 16 ans, aura une relation avec un réalisateur de 41 ans. Pour en parler, elle a ainsi réalisé sa propre série : Icon of French cinema. Elle y raconte son histoire, dans laquelle tous les autres noms sont modifiés sauf le sien, et des choses qu’elle a vécues qui n’était finalement pas si normales.

    Une époque différente

    Comme l’explique Judith Godrèche, l’époque validait ces pratiques et relations entre les mineures et adultes dans le cinéma français : « l’art était un passe-droit ». Selon elle, cette génération-là avait un rapport différent à la maternité et à la paternité. Même si l’on demandait à ses parents si cette relation était problématique, elle explique qu’ils n’auraient probablement pas été en capacité de l’affirmer. Jusqu’au jour où l’actrice est devenue maman. Quand sa fille a atteint l’âge de 15 ans, elle a réalisé ce qu’était vraiment une jeune fille de cet âge-là : « J’ai eu une sorte de choc, c’était presque physique. »

    Finalement, le besoin viscéral de protéger sa fille l’a renvoyée à une partie d’elle-même et à son enfance. Cela s’est révélé être une prise de conscience de tout ce qu’elle avait vécu. Judith Godrèche raconte que lorsqu’elle était plus jeune, les personnes plus âgées devaient avoir un rôle protecteur. Alors que, cet homme avec qui elle a entretenu une relation, avait en fait une emprise sur elle : « On a tous, adultes, à un moment donné eu un rapport avec une personne plus jeune où on sentait bien qu’il y a une possibilité de manipulation, d’emprise et que dans le fond, la limite ne peut être fixée que par nous, nous autres adultes ». L’actrice insiste, ce n’est pas à la jeune personne de savoir, mais il faut lui apprendre à avoir le droit de dire non.

    Affronter le passé

    Aujourd’hui, affronter le passer est difficile pour l’actrice : « J’ai presque peur de désavouer la petite fille que j’étais ». Elle est consciente de ne pas avoir compris, à cet âge, l’influence sous laquelle elle était. Judith Godrèche explique qu’il y a une partie d’elle qui redoute, en dénonçant les hommes avec qui elle était quand elle avait 14 ans, d’attaquer aussi une part d’elle-même. Elle se retrouve ainsi face à ce qu’elle appelle « une culpabilité féminine ». Elle la décrit comme une peur de dire des choses qui pourraient avoir des conséquences. L’actrice met en hypothèse cet avenir de mère auquel les femmes sont conditionnées.

    Judith Godrèche explique aussi que ce qu’elle a pu faire à 14 ans, dans ce cinéma français des années 90 et 2000, avait pour but de rendre fier le metteur en scène. Elle recherchait une validation de la part des adultes. Finalement, aucun des adultes présents sur les plateaux n’a été en capacité de lui demander : « Tu sais, est-ce que t’es sûre que tu as envie de refaire une 40ᵉ prise de cette scène où tu es torse nu et où cet adulte de 45 ans est en train de te rouler des pelles ? ». Comme elle le précise, à aucun moment, il ne lui est venu à l’esprit de dire non : « Enfin, j’étais une jeune fille au milieu d’adultes en train de tourner une scène d’amour avec un adulte. » Dans la série de l’actrice, c’est Alma Sturve qui prend ce rôle et elle insiste sur la sécurité physique et morale de la jeune fille.

    Raconter cette histoire

    En ayant été sous l’emprise d’un réalisateur et, aujourd’hui elle-même réalisatrice, Judith Godrèche connait ce sentiment de toute puissance de ce rôle, qu’elle a dû adapter de manière plus rassurante : « Parce qu’on vous donne les moyens de faire ce que vous voulez, même si c’est difficile. Et j’ai dû réinventer le plan, trouver des solutions pour m’adapter à elle, plutôt qu’elle se soumette à moi ». Et rien que pour ça, elle se dit heureuse d’avoir réalisé cette série.

    La partie la plus difficile a été, dit-elle encore, de se sentir légitime pour qu’elle puisse raconter cette histoire. « Cette série, je ne l’ai pas écrite pour l’utiliser comme une sorte de pamphlet anti-quelqu’un ou pour dénoncer » précise l’actrice. Aujourd’hui, elle n’est plus cette jeune fille filmée sous tous les angles. Néanmoins, elle ressent tout de même un soulagement d’avoir pu raconter son histoire à travers cette série. Car si la série n’est pas faite pour dénoncer, Judith Godrèche met un point d’honneur sur le fait qu’elle l’a écrite pour les jeunes filles des nouvelles générations.

  • Main basse sur les savants d’Hitler, le plan secret français | Documentaire complet LCP - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=5aSwrX0ychM

    C’est l’un des chapitres les plus méconnus de l’après-guerre. Les savants d’Hitler ont été convoités par tous les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Comme les États-Unis, ou l’URSS, la France a elle aussi participé à ce pillage des ressources humaines et matérielles de l’Allemagne défaite. Son projet a été élaboré dès 1944, et approuvé secrètement par le Général de Gaulle en personne.
    Tirées de l’oubli, les voix de trois acteurs majeurs de ce transfert de matière grise racontent comment toute cette opération s’est déroulée, pour le plus grand bénéfice de la France. L’apport de 4 à 5000 ingénieurs et de techniciens allemands a permis à la France de retrouver son rang de grande puissance mondiale beaucoup plus rapidement que prévu. Le passé nazi de certains d’entre eux n’a jamais été un obstacle à leur emploi dans des programmes civils et militaires, tout en les laissant dans l’ombre.
    Ce documentaire revisite le récit du redressement « national » français tel qu’il a été conçu et diffusé depuis les années 1950. Pour la première fois, ce documentaire inédit donne à entendre le témoignage des protagonistes de cette page enfouie de notre passé.

    Documentaire réalisé par : Bénédicte Delfaut / Année : 2023 / Durée : 60’
    Coproduction : Babel Doc / Mischia Productions / LCP-Assemblée nationale / ECPAD

  • À l’Élysée, Emmanuel Macron remplace l’un de ses plus proches collaborateurs
    https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/a-lelysee-emmanuel-macron-depoussiere-c007af7e-a3fd-11ee-9c1f-9c2fef22f

    À compter du 2 janvier. Patrick Strzoda ne sera plus le directeur de cabinet du Président, une responsabilité qu’il exerce depuis 2017. Âgé de 71 ans, l’ancien préfet d’Ille-et-Vilaine (2013-2016) va devenir chargé de mission pour quelques mois, toujours à l’Élysée.

    Le fidèle bras droit d’Emmanuel Macron, jadis au cœur de « l’affaire Benalla », sera remplacé par Patrice Faure, 56 ans. Un homme jugé cash et efficace, qui a tôt tapé dans l’œil du chef de l’État. L’ancien militaire, diplômé en histoire et mathématiques, est passé par la DGSE, la préfecture de police de Paris et le secrétariat d’État aux Outre-mer. Entré dans la préfectorale, il a connu Mayotte (2006-2008), l’Ille-et-Vilaine (2014-2016), la Guyane (2017-2019), le Morbihan (2019-2021), puis la Nouvelle-Calédonie (2021-2023) comme haut-commissaire de la République.

    Actuellement chargé de mission au ministère de l’Intérieur (il a, notamment, effectué quelques déplacements en Guyane), Patrice Faure commençait à trouver le temps un peu long, alors que le poste de directeur de cabinet lui était promis depuis plusieurs mois. Au contact direct avec le Président, ce fin connaisseur des Outre-mer aura certainement à jeter un œil sur la révision constitutionnelle se préparant en Nouvelle-Calédonie. Patrice Faure sera placé sous la responsabilité d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. À moins qu’Emmanuel Macron ne décide de s’en séparer également…

  • Toute la maison de retraite a signé en soutien à Gérard (74 ans)
    Si vous reconnaissez des noms qui figuraient dans une pétition en soutien à la corrida, ne vous étonnez pas, c’est bien le cas.
    97 ans - Judith Magre (actrice),
    89 ans - Pierre Richard (acteur),
    89 ans - Nadine Trintignant (réalisatrice et écrivain),
    87 ans - Joël Séria (réalisateur),
    86 ans - Francis Veber (réalisateur),
    85 ans - Jacques Henric (écrivain),
    85 ans - Daniel Humair (musicien et peintre),
    84 ans - Bertrand Blier (réalisateur),
    82 ans - Bernard Murat (metteur en scène),
    81 ans - Tanya Lopert (actrice),
    81 ans - Marie-France Brière (productrice et réalisatrice),
    80 ans - Josée Dayan (réalisatrice),
    80 ans - Jean-Marie Rouart, de l’Académie française (écrivain),
    80 ans - Jacques Dutronc (chanteur et acteur),
    77 ans - Jean-Claude Dreyfus (acteur),
    77 ans - Charlotte Rampling (actrice),
    77 ans - Brigitte Fossey (actrice),
    76 ans - Patrice Leconte (réalisateur),
    75 ans - Nathalie Baye (actrice),
    75 ans - Myriam Boyer (actrice),
    75 ans - Gérard Darmon (acteur),
    75 ans - Catherine Millet (écrivain),
    74 ans - Serge Toubiana (critique de cinéma et ancien directeur de la Cinémathèque française),
    74 ans - Jacques Weber (acteur),
    74 ans - Boualem Sansal (écrivain),
    73 ans - Philippe Caubère (acteur),
    73 ans - Paulo Branco (producteur),
    71 ans - Rudy Ricciotti (architecte),
    70 ans environ - Myriam Boisaubert (poète),
    70 ans environ - Marie Beltrami (styliste),
    70 ans - Arielle Dombasle (chanteuse),
    69 ans - Dominique Besnehard (acteur et producteur)
    67 ans - Christine Boisson (actrice),
    66 ans - Clémentine Célarié (actrice),
    66 ans - Carole Bouquet (actrice),
    65 ans - Charles Berling (acteur),
    64 ans - Victoria Abril (actrice),
    64 ans - Jean-Marie Besset (auteur dramatique),
    64 ans - Antoine Duléry (acteur),
    60 ans - Roberto Alagna (chanteur),
    60 ans - Christophe Barratier (réalisateur),
    59 ans - Vincent Perez (acteur),
    59 ans - Michel Fau (acteur et metteur en scène),
    59 ans - Benoît Poelvoorde (acteur),
    58 ans - Yvan Attal (acteur et réalisateur),
    58 ans - Karine Silla-Perez (actrice et réalisatrice),
    57 ans - Stéphanie Murat (réalisatrice),
    57 ans - Emmanuelle Seigner (actrice),
    57 ans - David Belugou (décorateur de théâtre),
    56 ans - Carla Bruni (chanteuse),
    53 ans - Stéphan Druet (metteur en scène),
    50 ans - Lilian Euzéby (artiste peintre),
    50 ans - Chiara Muti (actrice),
    47 ans - Afida Turner (chanteuse),
    35 ans environ - Marion Lahmer (actrice).
    32 ans - Yannis Ezziadi (acteur et auteur) (Instagram précise : éditorialiste à Causeur / Défenseur de la corrida)

    • Il y aurait beaucoup à dire sur l’attelage pour le moins baroque des signataires – à de très rares exceptions près tous âgés de plus de 55 ans – où se côtoient des proches de l’acteur (Nathalie Baye, Francis Veber, Bertrand Blier…), l’écrivaine Catherine Millet, l’académicien Jean-Marie Rouart, la diva Arielle Dombasle ou encore l’improbable Afida Turner. On pourrait aussi leur reprocher l’absence de toute évocation des femmes qui se disent victimes des agissements de Gérard Depardieu, et leur argument spécieux selon lequel il faudrait arrêter de parler des actions en justice contre l’acteur en vertu de sa contribution « à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières ». Mais puisqu’ils agitent l’épouvantail de la « cancel culture » dont serait victime de Gérard Depardieu, examinons ce pseudo-effacement.

      https://www.telerama.fr/cinema/effacer-gerard-depardieu-vraiment-7018648.php

    • « Tu flippes toi aussi et tu as bien raison » : les graves accusations de Lucie Lucas à l’encontre de Victoria Abril, signataire de la tribune Depardieu | Télé 7 Jours
      https://www.programme-television.org/news/people/polemique/tu-flippes-toi-aussi-et-tu-as-bien-raison-les-graves-accusatio

      « J’ai beaucoup à dire sur certaines personnes de cette liste délicieuse de co-signataires… avec TOUT ce que les jeunes générations ont de dossiers sur vous, j’espère que vous êtes prêts à la retraite parce qu’on ne vous protègera plus », a-t-elle poursuivi sans citer de noms…sauf un, celui de Victoria Abril. Lucie Lucas a en effet porté de graves accusations contre celle à qui elle donnait la réplique dans la série Clem de TF1. « Victoria… Tu veux qu’on parle de tes nombreuses agressions y compris sexuelles envers tes partenaires ? A y réfléchir, je ne suis pas surprise que tu aies signé ce torchon… Tu flippes toi aussi, et à y réfléchir tu as bien raison ».

    • Depardieu : une tribune bien de notre temps [Le point de vue de CL] - Charente Libre.fr
      https://www.charentelibre.fr/editorial/depardieu-une-tribune-bien-de-notre-temps-le-point-de-vue-de-cl-179442

      Par Maurice BONTINCK - m.bontinck@charentelibre.fr, publié le 26 décembre 2023 à 19h43, modifié le27 décembre 2023.

      Plutôt que de causer cinéma, partons dans ses coulisses. Plutôt que de raconter la Bible, intéressons-nous à la genèse. Partageons ce conte sorti le 25 décembre pour demander de ne « pas effacer Gérard Depardieu ». Comme tout conte de Noël qui se respecte, c’est d’abord une histoire familiale : comment la petite famille des proches et la grande du cinéma – surtout celle du XXe siècle - vont-elles bien pouvoir sauver le soldat Gérard à qui l’on ose reprocher sa grivoiserie et sa passion pour la gent féminine ? On ne peut plus rien dire, rien faire, rien cacher. La période est triste, comme la chair post « Me too » qui ne se tait plus assez.

      Pendant les agapes, tout ce petit monde cogite. Entre la poire et le fromage, l’idée d’une tribune émerge ; la mise en doute du travail de Complément d’enquête et le soutien d’Emmanuel Macron à « l’immense acteur » n’ont pas suffi à laver son honneur. Et qui de mieux pour écrire une tribune qu’un spécialiste de l’exercice proche de la famille Depardieu ? Il a 32 ans et s’appelle Yannis Ezziadi. Il a déjà écrit une tribune pour la corrida, une en faveur de l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff. S’il est inconnu du grand public, le qualificatif « d’acteur » lui colle aux basques sitôt qu’il arpente les colonnes du Figaro, de Causeur, de Valeurs Actuelles ou les plateaux de Cnews et Hanouna. Aucun ne manque pour reconstruire ce monde déconstruit qui s’en prend au génie français. Et ce n’est pas un hasard si tous ces canaux médiatiques là sont aujourd’hui dans un soutien appuyé à cette tribune.

      Le conte familial devient bataille culturelle et idéologique. Avec comme paradoxe seulement apparent que ces artistes quasiment tous de « gôche » sont prêts à tout pour faire bloc autour de leur ami. Même à frayer avec l’extrême autre bord politique, sans toujours s’en rendre compte. Trop d’émotions. La seule victime c’est lui. Les seuls coupables sont ceux qui prendraient prétexte de quelques ‘dérapages’ pour « effacer » le génial Cyrano de Rappeneau. Les mêmes ont déjà commencé à vouloir « effacer » Noël, « effacer » toutes les traditions comme la corrida ou les hommes virils. Pour Noël, Trump et Fox News le disent depuis vingt ans, c’est que c’est vrai.

      Depardieu, c’est la liberté qu’on assassine. Celle qui permet aux intouchables de toucher et aux plus faibles de se taire. C’est le symbole de l’effondrement intellectuel d’une caste transformée en chiens de garde qui préfèrent aboyer dans tous les sens pour remettre en cause l’époque plutôt qu’eux-mêmes.

      Depardieu en Cyrano nous manque. Il leur aurait offert ce qu’ils n’ont plus : son panache.

    • 80 ans et 65 ans, ça aurait encore fait monter la moyenne d’âge.

      Gérard Depardieu : ces deux immenses stars qui auraient disparu de la tribune de soutien à l’acteur au dernier moment - Closer
      https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-ces-deux-immenses-stars-qui-auraient-disparu-de-la-tribun

      Selon Le Canard Enchaîné, Catherine Deneuve et Alain Chabat auraient dans un premier temps accepté de signer cette tribune avant de finalement faire marche arrière.
      « [Ces] deux célébrités ne figurent pas dans la liste, alors que, selon un témoin, leurs noms circulaient depuis trois jours », peut-on ainsi lire dans les colonnes de l’hebdomadaire.

    • Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur »

      La réalisatrice explique au « Point » qu’elle ignorait que le comédien Yannis Ezziadi, proche d’Eric Zemmour, était à l’origine de la tribune de soutien à Depardieu.

      https://www.huffingtonpost.fr/culture/article/nadine-trintignant-signataire-de-la-tribune-pour-depardieu-regrette-u

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      Gérard Depardieu accusé de viol : Yvan Attal et Carole Bouquet « mal à l’aise » par rapport à la tribune qu’ils ont signée

      OUPS L’un n’est finalement « pas totalement » en phase avec le texte quand l’autre est très embarrassée par les idées d’extrême droite de l’auteur de la tribune

      https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/4068539-20231229-gerard-depardieu-accuse-viol-yvan-attal-carole-bouquet-ma

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    • Ah ah ah, Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Yvan Attal, Gérard Darmon, ça commence à faire beaucoup à pas savoir lire. A vouloir se défiler en sentant le vent tourner de leur niaiserie ignorante alors que ce sont de sacrés gros soutiens de beaufs de zemerdour et du torchon causeur adorateur des violences patriarcales. #pitoyables #célébrités_françaises #lèches_cul

    • Et en gros c’est toujours un peu le même petit monde violophile qui s’agglutine à d’autres proches pour faire des adeptes de la défense de violeurs.

      Si tu tires le fil, ça fonctionne en cascade, Judith Magre (ex de Claude Lanzmann décédé en 2018, signataire de la pétition Polanski) a joué pour Bernard Murat dont la fille Stéphanie Murat a joué avec la sœur de Emmanuelle Seigner qui est la femme de Polanski.
      Signataires aussi de la Polanski’s petition, tu retrouves évidemment Catherine Millet et Jacques Henric, des proches de Sollers (bon il a pas pu signer, il est mort) les deux derniers étant signataires de la pétition pro-pédophile initiée par Matzneff en 1977 de « l’Affaire de Versailles ».
      Et le coordinateur de ce Depardieu boy’s club et écrivaillon de causeur, raciste fasciste et sexiste avait aussi soutenu Matzneff.

      Donc il faut vraiment être stupide et hors-sol pour aller poser sa signature à cet endroit putride.

    • La déconfiture

      Charles Berling se désolidarise, Josée Dayan a exprimé des regrets vendredi, mais ils portaient principalement sur le pedigree de machin, Toubiana assure aussi ne pas avoir su qui était à l’origine du texte, Dominique Besnehard s’en veut d’avoir été naïf.

      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-charles-berling-presente-ses-excuses-apres-avoir-signe-

      Affaire Depardieu : la contre-tribune défendant les victimes de violences sexuelles dépasse les 2 500 signatures
      https://www.liberation.fr/culture/affaire-depardieu-angele-judith-chemla-waly-dia-600-artistes-fustigent-un

    • ça s’étiole …
      https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/ma-signature-etait-un-autre-viol-jacques-weber-lui-aussi-regrette-son-sou

      Jacques Weber lui aussi regrette son soutien à Gérard Depardieu

      « J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis, écrit Jacques Weber dans une tribune publiée par Mediapart. Ma signature était un autre viol. » Et d’ajouter : « Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent (à Depardieu), nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore ».

  • Idée cadeau : un carnet de ticket de transport en commun à vos vieux parents décatis en échange de leur permis de conduire pour leur éviter de mourir trop tôt ou de devenir des assassins au volant.

    Je l’ai fait et ça fait grincer des dentiers, peu importe, des vies ont sûrement été sauvées.

    Vendée : La conductrice de 77 ans qui a fauché une ado devant son lycée mise en examen
    https://www.20minutes.fr/justice/4068056-20231223-vendee-conductrice-77-ans-fauche-ado-devant-lycee-mise-ex

  • Les déconvertis de la psychanalyse
    https://www.youtube.com/watch?v=WVtO3d-CqyE

    Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.de Washington.

    Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » etc. Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.
    Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

  • Louis Althusser et Hélène Rytmann : le philosophe assassin et le féminicide occulté – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/louis-althusser-et-helene-rytmann-le-philosophe-assassin-et-le-feminicide

    « Althusser trop fort. » Longtemps, ce canular macabre a circulé dans le milieu intellectuel français. Plaisanterie d’initiés, blague de khâgneux, il désigne le cou d’une femme, Hélène Rytmann, étranglée par le philosophe Louis Althusser le 16 novembre 1980 à 7h55 dans leur appartement de fonction de l’Ecole normale supérieure, à Paris. Fait divers total, l’affaire a estourbi la France de l’époque : un philosophe marxiste, prophète en son pays, meurtrier de son épouse, au sein d’une des plus grandes écoles françaises. Mais en dépit de l’avalanche d’articles et de livres parus depuis quarante-trois ans, il a fallu attendre cet automne pour qu’un ouvrage le qualifie de féminicide.

    • merci !

      Quelques jours plus tard, dans la nuit du 28 au 29 mars, la salle « Legotien » est saccagée. Au petit matin, on y retrouve des tags comme « A bas les féministes ».

      (tiens, gg:streetview permet de se promener dans les jardins de l’ENS, y compris la cour aux Ernests)

    • Ah tiens, encore un #grand_homme de la pétition ouverte parue dans Le Monde, le 23 mai 1977 LETTRE OUVERTE A LA COMMISSION DE REVISION DU CODE PENAL POUR LA REVISION DE CERTAINS TEXTES LEGISLATIFS REGISSANT LES RAPPORTS ENTRE ADULTES ET MINEURS.

      et signée par moult pédo-criminels activistes (dont Matzneff) dont certains furent condamnés des années après.

    • La banalité du mâle : Louis Althusser a tué sa conjointe, Hélène Rytmann-Legotien, qui voulait le quitter

      Troisième partie : Psychologisation et victimisation

      par Francis Dupuis-Déri
      6 février 2017

      https://lmsi.net/La-banalite-du-male-Louis,1833

      À travers son autobiographie, le meurtrier restitue le portrait d’une élite masculine marquée par le machisme et la misogynie. On y croise un Jacques Lacan tombé amoureux de la jeune fille d’un de ses patients, le doyen de la Faculté de philosophie de Moscou qui glisse à Althusser, alors qu’il va quitter l’URSS, « [s]alue bien pour moi les petites femmes de Paris ! » (Althusser, 1994 : 215), un Paul Éluard qui reçoit Althusser alors qu’une jeune femme nue dort étendue sur un divan (Althusser, 1994 : 226), un Althusser qui drague les femmes sur les plages de St-Tropez et caresse les seins d’une jeune femme accompagnant un ami invité à dîner. Dans le paragraphe où il explique son adhésion au Parti communiste en 1948, il évoque surtout le souvenir d’« une belle jeune femme, en déshabillé (ses seins…) » lorsqu’il faisait du porte-à-porte (Althusser, 1994 : 225). Enfin, le meurtrier explique aussi pourquoi il se constituait une « réserve de femmes » :

      [S]implement pour ne pas risquer de me trouver un jour seul sans aucune femme à ma main, si d’aventure une de mes femmes me quittait ou venait à mourir […], et si j’ai toujours eu à côté d’Hélène une réserve de femmes, c’était bien pour être assuré que si d’aventure Hélène m’abandonnait ou venait à mourir, je ne serai pas un instant seul dans la vie. Je ne sais trop que cette terrible compulsion fit horriblement souffrir “mes” femmes, Hélène la première. (Althusser, 1994 : 123-124, souligné dans le texte)

      Outre l’ambiguïté de ce témoignage quant à l’évocation de la mort d’Hélène, il s’agit du portrait d’un homme qui s’estime propriétaire des femmes, ne pouvant imaginer qu’elles se dérobent à cette prérogative masculine et prêt à les faire souffrir en les jouant les unes contre les autres, y compris sa conjointe (et cela même s’il était conscient de cette douleur qu’il lui imposait : Althusser, 1994 : 176-179), pour préserver son besoin impératif de posséder des femmes.

      –—

      Décidément, il reste à retracer la cascade de l’histoire de la violence sexuelle française, du tordu Lacan et de sa secte de germanopratins, avec leur pote Heidegger, comme ceux qui se cotoyaient chez René Char l’été.

      Un Diamant brut - Vézelay-Paris, 1938-1950
      Yvette Szczupak-Thomas
      Ed. Métailié, 2008

      https://undiamantbrut.blogspot.com/2008/05/photos-du-tournage-de-sur-les-hauteurs.html

      Heidegger, Kostas Axelos, Lacan, Jean Beaufret, Elfriede Heidegger, Sylvia Bataille

    • Cinq nouvelles remarques sur le cas Legotien | Lucie Rondeau
      https://blogs.mediapart.fr/lrdn/blog/261223/cinq-nouvelles-remarques-sur-le-cas-legotien

      Au début de mes recherches biographiques sur Legotien, j’avais beaucoup de mal à lire des publications concernant son meurtrier. Force est pourtant de constater que le premier tome de la biographie d’Althusser publiée par Yann Moulier-Boutang en 1992 chez Grasset est une source d’informations incomparable sur les années « floues » que Legotien a traversées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est d’ailleurs malheureux que le deuxième tome de la biographie, dans lequel Boutang annonce qu’il révèlera la raison véritable de l’exclusion du PCF subie par Hélène Rytmann, ait été reporté sine die. Cette publication à venir depuis plus de trente ans contribue peut-être même à accentuer le mystère Legotien. Parmi les anciens « disciples » d’Althusser, c’est Étienne Balibar qui a pris soin de rappeler, lors de l’enterrement de son ancien professeur le 25 octobre 1990 la mémoire de Legotien : « Encore un mot : pour beaucoup d’entre nous il ne serait pas possible de partir d’ici sans penser aussi à Hélène Althusser. Nous pensons à Hélène avec autant de chagrin et d’affection que naguère. ». Balibar a aussi contribué, par des dons personnels, à la constitution, au sein du fonds Althusser de l’IMEC, d’une archive des travaux scientifiques de Legotien.

      [...]

      Pendant les années 1970, elle confie plusieurs fois à son amie Marcou (désormais veuve de Jean [Ballard]) que ce sont avant tout les préconisations du corps médical qui la conduisent à rester auprès de son compagnon, qu’elle épouse en 1976. Pour celles et ceux qui étudient le féminicide de Legotien en lui-même, il serait sans doute intéressant de reconstituer ce discours médical, moins souvent étudié que celui du « Tout-Paris » médiatique et intellectuel. Un autre point qui pourrait retenir leur attention est celui de la fragilité financière de Legotien. Attestée à la sortie de la guerre, elle demeure jusqu’en 1980 un souci constant pour Rytmann et éclaire une partie de ses choix professionnels. Elle pourrait donc aussi avoir joué un rôle dans son féminicide. C’est seulement à titre d’hypothèses de travail pour d’autres que j’évoque cette double piste médicale et financière, dans la mesure où j’ai personnellement décidé de me consacrer à étudier la trajectoire intellectuelle et professionnelle de Legotien, plutôt que sur son féminicide désormais bien analysé.

  • #Margaret_Mead

    Quel est le premier signe de civilisation dans une culture ? - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/culture/quel-est-le-premier-signe-de-civilisation-dans-une-culture-11191713

    Parmi les réponses les plus souvent données à la question de l’apparition des premiers signes de civilisation dans une culture, l’une d’entre elles provient d’une anthropologue américaine du nom de Margaret Mead. Interrogée par un de ses étudiants à ce propos, Mead avança une hypothèse pour le moins désarçonnante, à rebours de certaines idées comme la fabrication d’outils ou la maîtrise de certains éléments comme le feu ou l’eau. Selon la chercheuse, la réponse serait tout autre : une civilisation naîtrait au moment où elle serait capable de soigner et réparer un fémur cassé. Dans le règne animal, le fémur cassé est quasi systématiquement synonyme de mort : l’animal devient incapable d’aller chercher de la nourriture, il devient une proie facile pour ses prédateurs et est parfois abandonné par les siens. Réparer un fémur cassé aurait fait de l’humanité une société de civilisation, parce qu’il s’agirait des premiers signes de compassion et d’intention d’aider un congénère dans la difficulté.

  • Rappel historique (1978, 1991)

    #viol #Depardieu

    A quelques jours des Oscars Les féministes américaines contre Gérard Depardieu
    https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/03/23/a-quelques-jours-des-oscars-les-feministes-americaines-contre-gerard-depardi

    Le Monde
    Publié le 23 mars 1991 à 00h00

    WASHINGTON correspondance « Monsieur, maintenant que l’Amérique est informée sur votre compte, vous ne ferez pas carrière ici... » Cet avertissement indigné adressé à Gérard Depardieu dans une lettre publiée par le magazine Time est reprise avec virulence dans le Washington Post. Evoquant le « très sordide passé » de l’acteur français, le journal, sous la signature de Judy Mann, invite le public à boycotter ses films. Ainsi seulement, à son avis, sera assurée la « rédemption » d’un homme dont « les actions et les attitudes sont trop répugnantes pour être acceptées, même tacitement... ». Une autre lectrice de Time parle de la « conduite criminelle » de Depardieu. Son « crime » est d’avoir reconnu dans un entretien récent accordé au magazine qu’il avait « participé » à son premier viol à neuf ans. « Ensuite, il y en a eu beaucoup d’autres, c’était absolument normal dans les circonstances de l’époque. c’était une partie de mon enfance... » « Je démens catégoriquement »

    Mais dans une première interview donnée en 1978 à Time, l’acteur, selon Mme Mann, en rajoutait en évoquant cette époque. " Le viol était monnaie courante, il n’y avait rien de mal à ça, elles voulaient être violées... le viol n’existe pas... il s’agit seulement d’une situation dans laquelle une femme se place pour être violée... « 

    Ces propos ont, bien entendu, provoqué des remous. Selon Judy Mann, la National Organization for Woman (NOW) a demandé à l’acteur de s’excuser, de bien préciser que sa violence du passé n’était pas normale et ne devait pas être considérée comme un exemple... Et la NOW suggère à Depardieu d’apporter une contribution financière substantielle à un centre de traitement des femmes violées. Judy Mann s’indigne... Veut-on qu’il achète son salut plutôt que de s’engager sur la voie de la rédemption ? Il n’apparait pas que les idées de Depardieu sur le viol se soient le moins du monde modifiées entre 1978 et 1991. Après avoir rappelé qu’au cours des quinze dernières années, vingt-cinq millions d’Américaines ont été violées (les viols de jeunes femmes de dix-huit à vingt-cinq ans ont augmenté dans la proportion de 50 %), le journal fustige le » violeur devenu bourreau des coeurs « et demande aux médias de ne pas glorifier » un acteur qui a commencé sa vie par un viol « . Gérard Depardieu, joint à l’île Maurice où il tourne un film sous la direction de Gérard Lauzier, a déclaré : » Je démens catégoriquement les propos que m’a attribué Time Magazine à propos d’un « viol » que j’aurais commis à l’âge de neuf ans. C’est infâmant, à neuf ans comme à tout âge. Certes, on peut dire que j’ai eu des expériences sexuelles très jeune, mais un viol, jamais. Je respecte trop les femmes... J’ai toujours été traité honnêtement et justement par la presse américaine. Je suis profondément blessé de ce qui arrive. « 
    Simple coïncidence peut-être... l’attaque intervient quelques jours avant l’attribution des oscars de Hollywood. On veut croire qu’elle n’affectera pas le sentiment des juges à l’égard de Depardieu dont les grands succès récents Cyrano de Bergerac et Green Card lui ont valu de figurer parmi les derniers sélectionnés pour cette distinction.

    L’époque où Ingrid Bergman, parce qu’elle » vivait dans le péché ", avait été insultée et bannie par les bonnes dames des ligues de vertu, est révolue. Du moins, il faut l’espérer...

  • Décès de Clémentine Vergnaud : « Impossible de comprendre pourquoi ce cancer l’a touchée » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/deces-de-clementine-vergnaud-impossible-de-comprendre-pourquoi-ce-cancer-

    Elle a ému des millions d’auditeurs de franceinfo par ses mots simples et le récit de son combat contre la maladie, qu’elle racontait sans fard dans les onze épisodes de son podcast « Ma Vie face au cancer ». La journaliste Clémentine Vergnaud, décédée ce samedi 23 décembre à seulement 31 ans, se battait contre une forme de tumeur rare, qui touche deux personnes sur 100 000. Et surtout les hommes d’un certain âge, autour de 70 ans, souvent diabétiques gros consommateurs d’alcool et de tabac. Rien à voir donc avec cette jeune femme à la vie sans excès.

    Une énigme médicale, pour Wulfran Cacheux, gastro-entérologue et spécialiste des cancers digestifs à l’hôpital privé Pays de Savoie, à Annemasse (Haute-Savoie) et président de l’association Panach, en aide aux malades atteints d’un cancer.

    Qu’est-ce qu’un cancer des voies biliaires ?

    Wulfran Cacheux. C’est un cancer rare associé fréquemment aux maladies chroniques du foie. On peut citer la surcharge en graisse autour de cet organe et la consommation de tabac comme facteurs de risque, comme dans beaucoup d’autres cancers. On associe également ce cancer, qu’on appelle cholangiocarcinome, à des maladies inflammatoires des voies biliaires, comme la cholangite sclérosante primitive, elle aussi une maladie rare. Dans les pays sous-développés, toutes les infections biliaires causées par des parasites ou des bactéries peuvent aussi en être à l’origine. Il y a trois types de cholangiocarcinomes : ceux qui se concentrent à l’intérieur du foie, qui se déclenchent souvent à la suite d’une maladie chronique du foie comme la cirrhose, et ceux qui se développent à l’extérieur de l’organe, davantage liés aux maladies des voies biliaires.

    Comme expliquez que Clémentine Vergnaud ait été atteinte de cette maladie à seulement 30 ans ?

    Impossible de le savoir car, à son âge et, je crois, sans aucun antécédent, il n’y a aucune raison pour qu’elle soit la cible d’un tel cancer, sauf si elle souffrait d’une des maladies chroniques que je viens d’évoquer. On ne peut pas non plus évoquer aujourd’hui un facteur héréditaire, car il n’y a pas, dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques, de syndrome génétique lié au cholangiocarcinome.

    Qu’entendez-vous par cancer rare ?

    Le cholangiocarcinome, ce ne sont que 3 000 nouveaux cas par an, c’est qui est très peu par rapport à d’autres cancers. C’est une goutte d’eau en comparaison à ceux de la prostate, 80 000 environ, ceux du sein, près de 60 000, et ceux du colon, avec environ 45 000 cas.

    Quelle est l’espérance de guérison d’un cancer des voies biliaires ?

    Quand il est localement avancé ou que des métastases sont déjà apparues lors de sa découverte, il n’y a malheureusement pas d’espoir d’en réchapper. C’est un cancer qui a une médiane de survie inférieure à deux ans.

    Connaissiez-vous le cas de Clémentine Vergnaud ?

    J’ai suivi, comme beaucoup, son histoire à la radio. Elle communiquait d’une manière extrêmement positive la manière dont elle vivait cette épreuve. Un talent qui a créé beaucoup d’empathie autour d’elle et de ce cancer peu connu.

  • Soupçons de traite d’êtres humains, mineurs, gardes à vue… Ce que l’on sait de l’avion immobilisé dans la Marne - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/soupcons-de-traite-detres-humains-mineurs-gardes-a-vue-ce-que-lon-sait-de

    Les plus de 300 passagers indiens d’un avion en provenance de Dubaï et à destination du Nicaragua sont toujours retenus à l’aéroport de Vatry, où ils devaient faire une simple escale technique.

    Le mystère est toujours épais, mais les informations commencent à arriver. Depuis jeudi soir, un Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines est immobilisé à l’aéroport de Vatry (Marne), à 150 km à l’est de Paris. En cause, un « signalement anonyme » faisant état d’un possible trafic d’êtres humains, selon le parquet de Paris.

    L’appareil devait initialement ne faire qu’une escale technique en France sur son trajet entre Dubaï et Managua (Nicaragua), mais les 303 passagers ne sont pas encore repartis.

    Qui sont les passagers ?

    L’avion transportait 303 Indiens. Parmi eux se trouvent « 13 mineurs non-accompagnés, ainsi que des mineurs accompagnés », a indiqué la protection civile ce samedi. Un chiffre qui n’a pas encore été confirmé par les autorités.

    Certains sont même très jeunes, puisqu’un bébé de 21 mois était à bord. Le plus âgé des mineurs est âgé de 17 ans.

    Où se rendait l’avion ?

    L’avion est parti de Dubaï et devait rejoindre le Nicaragua après une escale à l’aéroport de Vatry, uniquement destinée à ravitailler l’Airbus et renouveler l’équipage.

    Selon une source proche du dossier, les passagers indiens, probablement des travailleurs aux Émirats arabes unis, pourraient avoir planifié de se rendre en Amérique centrale afin de tenter ensuite d’entrer illégalement aux États-Unis ou au Canada. L’autre hypothèse, sur laquelle l’enquête va se pencher, est que ces personnes aient été embarquées à bord de l’avion pour être déplacées à des fins d’exploitations.

    Pourquoi a-t-il été immobilisé ?

    Les autorités ont reçu un « signalement anonyme » selon lequel ses passagers indiens de l’avion étaient « susceptibles d’être victimes de traite des êtres humains » en bande organisée.

    L’enquête, menée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), vise à « vérifier si des éléments viendraient corroborer » les soupçons de traite d’êtres humains, selon le parquet. « La Direction nationale de la police aux frontières (notamment l’Oltim, Office de lutte contre le trafic illicite de migrants), la gendarmerie des transports aériens et la brigade de recherche de Vitry-le-François ont été co-saisies et procèdent aux auditions et vérifications des conditions et objectifs de transport des passagers », a également précisé le parquet.

    Où sont les passagers ?

    Les 303 passagers indiens de ce vol étaient toujours confinés dans le hall d’accueil de l’aéroport de Vatry ce samedi matin, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils y demeurent depuis jeudi soir, la zone ayant été transformée par arrêté préfectoral en zone d’attente pour étrangers.

    Par ailleurs, deux des passagers étaient en garde à vue vendredi soir. L’équipage - composé de 15 personnes pour la liaison Dubaï-Vatry et de 14 ou 15 pour le trajet Vatry-Managua - a pu quitter les lieux. « Tous les membres de l’équipage ont été auditionnés et autorisés à repartir librement, et à rentrer chez eux s’ils le souhaitent », a fait savoir ce samedi Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de la compagnie aérienne.

    Comment les passagers sont-ils pris en charge ?

    Des lits individuels ont été mis à disposition des passagers dans l’aéroport de Vatry, tout comme des toilettes et des douches. La distribution de trois repas par jour est assurée, avance la préfecture de la Marne. Par ailleurs, une zone « famille » a été installée « pour assurer l’intimité parent-enfant », poursuit la même source.

    La loi prévoit que s’il arrive en France par avion et que l’embarquement vers son pays de destination lui est refusé, un étranger peut être maintenu en zone d’attente pendant quatre jours maximum par la police aux frontières. Ce maintien peut ensuite être prolongé de huit jours par un juge des détentions et de la liberté (JLD), puis de huit jours supplémentaires à titre exceptionnel. Au maximum, en fonction des recours, le maintien en zone d’accueil peut atteindre 26 jours.

    Que dit la compagnie ?

    L’avion immobilisé appartient à Legend Airlines, une petite compagnie roumaine dont la flotte est composée de quatre avions, dont deux A340-313.

    Liliana Bakayoko, qui se présente comme l’avocate de Legend Airlines, a assuré à l’AFP que « la compagnie estime qu’elle n’a rien à se reprocher, n’a commis aucune infraction et se tient à disposition des autorités françaises ». L’entreprise compte « se porter partie civile si des poursuites sont initiées par le ministère public, ou porter plainte » dans le cas contraire, a-t-elle ajouté.

  • École nationale de l’administration pénitentiaire : La promotion de « la honte »
    https://www.blast-info.fr/articles/2023/ecole-nationale-de-ladministration-penitentiaire-la-promotion-de-la-honte

    Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes... de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.