• Intel Officially Introduces Pay-As-You-Go Chip Licensing | Tom’s Hardware
    https://www.tomshardware.com/news/intel-officially-introduces-pay-as-you-go-chip-licensing

    Formidable.
    Le produit peut faire des choses (donc tous les coûts de fabrication complexes sont incorporés) mais ces fonctions ne sont ouvertes que si le client paye.
    Les Tesla étaient ainsi bridées en distance parcouru, ce que Musk lui-même a révélé lors de l’ouragan permettant à ses propriétaires d’aller plus loin.
    Le nouveau mode de fonctionnement, qui distingue le valeur de création d’un produit et sa valeur d’échange... mais augment la valeur de pouvoir du fabricant : pourquoi ce modèle ne pourrait être renversé : vous pouvez utiliser le produit tant que vous payez... au fait, c’est déjà à l’oeuvre pour les logiciels « dans le cloud ».
    L’air de rien, le numérique change profondément les modèles économiques.

    Intel has officially revealed its Intel On Demand program (opens in new tab) that will activate select accelerators and features of the company’s upcoming Xeon Scalable Sapphire Rapids processor. The new pay-as-you-go program will allow Intel to reduce the number of SKUs it ships while still capitalizing on the technologies it has to offer. Furthermore, its clients will be able to upgrade their machines without replacing actual hardware or offering additional services to their clients.

    Intel’s upcoming Intel’s 4th Generation Xeon Scalable Sapphire Rapids processors are equipped with various special-purpose accelerators and security technologies that all customers do not need at all times. To offer such end-users additional flexibility regarding investments, Intel will deliver them to buy its CPUs with those capabilities disabled but turn them on if they are needed at some point. The Software Defined Silicon (SDSi) technology will also allow Intel to sell fewer CPU models and then enable its clients or partners to activate certain features if needed (to use them on-prem or offer them as a service).

    The list of technologies that Intel wants to make available on demand includes Software Guard Extensions, Dynamic Load Balancer (DLB), Intel Data Streaming Accelerator (DSA), Intel In-Memory Analytics Accelerator (IAA), Intel In-Memory Analytics Accelerator, and Intel QuickAssist Technology (QAT) to accelerate specific workloads.

    #Intel #Economie_numérique

    • Message de André Sintzoff sur Mastodon en réponse :
      Beaucoup de monde semble découvrir ce mode de commercialisation alors que ce n’est pas récent dans le domaine du semi-conducteur.
      Dans le cas évoqué dans l’article, il ne s’agit pas de chip binning. Lors des tests en sortie de production, les puces sont triées. Si une partie de la puce ne fonctionne pas correctement, cette partie est isolée et la puce est vendue par exemple avec un coprocesseur graphique en moins. Ou plus connu, en fonction de la fréquence maximale atteignable (dans la plage de température de fonctionnement), la puce sera vendue plus ou moins chère.
      En effet dans le cas d’Intel, la puce est complètement fonctionnelle mais des parties ne sont pas disponibles pour le client sans déverrouillage fait par le fabricant. Il y a déjà au moins une vingtaine d’années que ce système existe.
      Certaines puces pour de l’embarqué (comprenant aussi de l’EEPROM et/ou Flash NOR) ont des tailles de mémoire différentes pour le client même si il n’y a qu’un seul modèle fabriqué. L’accès à une partie de la mémoire est simplement interdit par une configuration accessible uniquement par le fabricant.
      En fonction des besoins du client et des modèles commerciaux, la taille mémoire accessible pouvait éventuellement être augmentée ultérieurement (moyennant finances).

  • Un magistrat ordonne la censure préalable d’une enquête de Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/211122/un-magistrat-ordonne-la-censure-prealable-d-une-enquete-de-mediapart

    Vendredi 18 novembre, un huissier est venu au siège de Mediapart nous délivrer un acte judiciaire sans précédent de mémoire de journaliste comme de juriste.

    Il nous ordonne de ne pas publier une enquête d’intérêt public à la demande expresse de la personnalité concernée sans qu’à un seul instant les arguments de Mediapart n’aient été sollicités. Mediapart n’était pas informé de cette procédure et l’ordonnance a été prise par un juge sans que notre journal n’ait pu défendre son travail et ses droits.

  • Un magistrat ordonne la censure préalable d’une enquête de Mediapart | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/211122/un-magistrat-ordonne-la-censure-prealable-d-une-enquete-de-mediapart

    Saisi par l’avocat de Gaël Perdriau, le président du tribunal judiciaire de Paris a fait injonction à Mediapart de ne pas publier de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, après celles du chantage à la sextape. Cette censure préalable, décidée sans débat contradictoire, est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse.

    Edwy Plenel

    21 novembre 2022 à 13h05

    VendrediVendredi 18 novembre, un huissier est venu au siège de Mediapart nous délivrer un acte judiciaire sans précédent de mémoire de journaliste comme de juriste.

    Il nous ordonne de ne pas publier une enquête d’intérêt public à la demande expresse de la personnalité concernée sans qu’à un seul instant les arguments de Mediapart n’aient été sollicités. Mediapart n’était pas informé de cette procédure et l’ordonnance a été prise par un juge sans que notre journal n’ait pu défendre son travail et ses droits.

    Faisant ainsi fi du principe du contradictoire, cette décision de censure préalable est un acte arbitraire qui utilise, en la détournant, une procédure totalement étrangère au droit de la presse afin de porter atteinte à une liberté fondamentale, régie par la loi du 29 juillet 1881.

    Rendue le même 18 novembre par Violette Baty, vice-présidente, agissant en tant que magistrate déléguée par le président du tribunal judiciaire de Paris, Stéphane Noël, cette ordonnance fait droit dans l’urgence à une requête déposée le même jour par l’avocat de Gaël Perdriau, Me Christophe Ingrain.

    Ne pas publier sous astreinte de 10 000 euros par extrait publié.

    Président du tribunal judiciaire de Paris

    Elle nous enjoint « de ne pas publier sous astreinte de 10 000 euros par extrait publié » de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, appuyées notamment sur les mêmes enregistrements qui nous ont permis de révéler le scandale du chantage à la sextape dont a été victime son premier adjoint centriste, Gilles Artigues.

    Les précédentes enquêtes de Mediapart ayant mis au jour cette affaire, sous la plume d’Antton Rouget, n’ont fait l’objet d’aucune contestation en justice. Elles ont provoqué un grand émoi à Saint-Étienne, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, au sein du parti Les Républicains (LR) et du gouvernement, et ont été largement reprises dans les médias nationaux.
    Gaël Perdriau à Paris, le 14 septembre 2021. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart

    Elles ont provoqué la démission de l’adjoint à l’éducation de la municipalité et le licenciement du directeur de cabinet de Gaël Perdriau, le maire de Saint-Étienne annonçant pour sa part sa mise en retrait (sans démission) de ses fonctions de représentation à l’hôtel de ville et à la métropole, qu’il préside.

    Surtout, elles ont conduit le parquet de Lyon à ouvrir une information judiciaire confiée à deux juges d’instruction pour « atteinte à l’intimité de la vie privée, chantage aggravé, soustraction de bien public par une personne chargée d’une fonction publique, abus de confiance et recel de ces infractions ». Les investigations de la justice sont en cours, après de premières gardes à vue mi-septembre, dont celle de Gaël Perdriau.
    À lire aussi
    Extrait de la vidéo enregistrée dans la chambre d’hôtel avec Gilles Artigues (en costume), Samy Kéfi-Jérôme (chemise blanche) et l’escort (T-shirt gris)
    À Saint-Étienne, le maire, la sextape et le chantage politique
    6 septembre 2022

    Poursuivant son enquête, Antton Rouget a découvert des faits inédits qui, de nouveau, mettent en cause les pratiques du maire de Saint-Étienne, notamment dans le recours à la rumeur comme instrument politique. Mais, cette fois, leur victime est une personnalité notable de la droite, Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont l’ambition présidentielle est notoire.

    Comme les précédentes, ces révélations s’appuient notamment sur des conversations de travail, tenues dans le bureau du maire à l’hôtel de ville de Saint-Étienne, et enregistrées afin de se protéger par la victime du chantage à la sextape, son premier adjoint Gilles Artigues, qui ont toutes été remises à la justice par ce dernier.

    Une décision prise sans audience publique ni débat contradictoire, dans le secret d’un échange entre seulement deux personnes : l’avocat du demandeur et le président du tribunal.

    Quand nous a été notifiée l’ordonnance de censure préalable, cette enquête n’était pas encore publiée, même si nous avions rempli toutes nos obligations, aussi bien professionnelles que légales : son intérêt public, sa base factuelle et matérielle, son respect du contradictoire.

    Plusieurs personnalités concernées par ces nouvelles révélations, au premier rang desquelles Laurent Wauquiez, ont été sollicitées et ont transmis leurs réactions. Contacté en début de semaine par Antton Rouget pour répondre sur ces faits nouveaux, Gaël Perdriau avait pour sa part demandé un délai supplémentaire jusqu’au vendredi 18 novembre à 13 heures, qui lui fut volontiers accordé.

    Trois heures après que nous eûmes reçu, à 12 h 57 par courriel, ses réponses détaillées, un huissier venait nous délivrer l’ordre de ne rien publier, obtenu par le même Gaël Perdriau auprès du président du tribunal judiciaire de Paris. Le maire de Saint-Étienne sait donc pertinemment quelles informations il ne veut pas voir publiées.

    Cette censure préalable provient d’une décision prise dans l’urgence, sinon la précipitation, sans audience publique ni débat contradictoire, dans le secret d’un échange entre seulement deux personnes : l’avocat du demandeur et le président du tribunal. Dans ses motivations, la requête de Gaël Perdriau, qui a été ainsi satisfaite, invoque fallacieusement une atteinte à la vie privée dont nous aurions démontré, dans une audience publique, qu’elle n’existe aucunement.
    À lire aussi
    Chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne : notre émission spéciale
    5 septembre 2022

    Au début de l’affaire, fin août, le maire de Saint-Étienne nous avait déjà accusés – sans toutefois saisir la justice, cette fois – de procéder à un « déballage de [la] vie privée » de son adjoint Gilles Artigues, la victime du chantage à la vidéo intime. Nous lui avions alors répondu que si atteinte à la vie privée de M. Artigues il y avait dans cette histoire, elle n’était pas de notre fait mais imputable aux pratiques en vigueur à l’hôtel de ville.

    Mieux encore, lorsque nous avions, dans nos précédents articles, révélé des extraits des enregistrements qu’il nous est aujourd’hui impossible de publier, Gaël Perdriau n’avait engagé aucune procédure, reconnaissant ainsi le caractère d’intérêt général de nos informations. Pourtant, le procédé, ses circonstances et son contexte étaient les mêmes, confirmant l’intérêt public de ces informations.

    Cette procédure expéditive s’appuie sur deux articles du Code de procédure civile : l’article 493, qui concerne toutes les juridictions, selon lequel « l’ordonnance sur requête est une décision provisoire rendue non contradictoirement dans les cas où le requérant est fondé à ne pas appeler de partie adverse » ; l’article 875, qui relève des « dispositions particulières au tribunal de commerce » : « Le président peut ordonner sur requête, dans les limites de la compétence du tribunal, toutes mesures urgentes lorsque les circonstances exigent qu’elles ne soient pas prises contradictoirement. »

    Du jamais-vu dans notre histoire républicaine depuis la loi du 29 juillet 1881 qui a enfin instauré en France, et régit encore, le droit d’information et la liberté d’expression.

    À notre connaissance, jamais ce moyen exceptionnel n’a été utilisé dans une affaire de presse. À lui seul, le fait qu’un des deux articles de loi invoqués relève des tribunaux du commerce souligne, jusqu’à l’absurde, ce détournement de procédure. De fait, l’injonction de ne pas publier signifiée à Mediapart est adressée à la directrice générale de notre entreprise et non pas à son directeur de publication, pourtant seul responsable légal des contenus d’un journal.

    Totalement extérieure au droit de la presse, la procédure d’exception choisie est destinée, selon la jurisprudence, à créer « un effet de surprise » qui, en l’occurrence, consiste à tuer dans l’œuf la publication d’une information sans que le journal ne puisse défendre devant des juges indépendants l’intérêt général qui justifie sa publication.

    À la demande d’une personnalité politique qui est le principal protagoniste d’une affaire faisant l’objet d’un débat public et d’une enquête pénale, dans laquelle les méthodes utilisées pour déstabiliser un rival politique sont au cœur du débat judiciaire, le président du tribunal judiciaire de Paris a donc décidé, dans la solitude de son cabinet, de restaurer une arme d’Ancien Régime contre la liberté de la presse : la censure préalable.

    Excepté les périodes d’éclipse démocratique, c’est du jamais-vu dans notre histoire républicaine depuis la loi du 29 juillet 1881 qui a enfin instauré en France, et régit encore, le droit d’information et la liberté d’expression.

    En proclamant, dès son article premier, que « l’imprimerie et la librairie sont libres » sans y ajouter de restriction, autrement dit à l’époque par l’un de ses législateurs que « la presse et la parole sont libres », elle signifiait que le droit fondamental de diffuser des informations et des opinions ne pouvait être entravé a priori.

    Mettant fin à l’autorisation préalable, à la censure et au cautionnement – les armes utilisées par tous les régimes pour contenir la liberté de la presse –, la loi de 1881 abrogea ainsi d’un coup 325 articles de 42 lois précédentes sur la presse et amnistia toutes les condamnations, sans exception, prononcées en leur nom.

    Ses dispositions politiquement libérales ont permis la construction progressive d’une jurisprudence profondément démocratique, avec des tribunaux et des magistrats spécialisés, qui veille à la protection d’une liberté qui n’est pas celle des journalistes mais celle des citoyennes et des citoyens : le droit de savoir tout ce qui est d’intérêt public.
    À lire aussi
    Patrick Drahi à Palaiseau, le 19 avril 2016.
    Altice obtient une censure d’articles à venir au nom du secret des affaires
    6 octobre 2022

    L’esprit qui l’anime est qu’on ne saurait y porter atteinte en interdisant la révélation au grand jour de vérités contribuant à un débat général, aussi dérangeantes soient-elles. Quant aux éventuels abus commis par la presse dans l’exercice de cette liberté, ils ne peuvent être sanctionnés qu’a posteriori, par des juges indépendants, après un débat public et, répétons-le, contradictoire.

    C’est cette conquête démocratique essentielle, vieille de 141 ans, que jette aux orties la censure préalable de l’enquête de Mediapart par une ordonnance rendue sur requête. Tant qu’elle n’aura pas été annulée, cet acte liberticide empêche nos lectrices et lecteurs, et au-delà l’opinion publique tout entière, de connaître des faits nouveaux dans un scandale politique majeur, d’ampleur nationale.

    Cette censure préalable est d’autant plus alarmante qu’elle survient quelques semaines après une décision similaire rendue, le 6 octobre, par le tribunal de commerce de Nanterre au nom du secret des affaires : saisi par le groupe Altice et son président Patrick Drahi, il n’a pas hésité à interdire à Reflets.info de publier « de nouvelles informations ». Le site d’investigation a fait appel.

    Nous avons évidemment demandé à notre avocat Me Emmanuel Tordjman, du cabinet Seattle, de mettre en œuvre tous les recours juridiques possibles pour qu’il soit mis fin, au plus vite, à cette censure préalable, autrement dit à ce désordre démocratique qui porte une atteinte gravissime à un liberté fondamentale, « l’un des droits les plus précieux de l’homme », selon l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Et qu’ainsi, vous puissiez enfin découvrir les nouvelles révélations d’Antton Rouget dans l’affaire de Saint-Étienne.

    Edwy Plenel

    #Censure #Mediapart

  • Une paille contre les inondations et la sécheresse : Trupti Jain, co-inventrice du Bhungroo

    https://vimeo.com/125792111?embedded=true&source=video_title&owner=14800810

    https://www.rfi.fr/fr/environnement/20221114-une-paille-contre-les-inondations-et-la-s%C3%A9cheresse-trupti-jain-co-

    Le système est assez simple : un tuyau est inséré dans le sol, au milieu de la zone inondée, et traverse une première couche rocheuse. Puis, selon les études géologiques menées au préalable, il atteint une couche plus meuble, composée de terre et de sable. À environ 12 et 18 mètres de profondeur. À ce niveau-là, le tuyau est perforé. Sur terre, le trop-plein d’#eau est injecté dans le tuyau et peut être stockée dans la zone meuble. Une nappe phréatique est ainsi reconstituée

    Ca m’a épaté de simplicité et de pertinence (alors que nous on a rien trouvé de mieux que des bassines).
    Vous voyez des problématiques particulières (à part qu’effectivement ça dépend un peu du sol en dessous) à ce système ?

    #irrigation

    • Possiblement ça amène directement en sous-sol des éléments plus ou moins toxiques qui seraient retenus sinon dans une couche plus perméable ? Notamment si tu pompes dans cette même nappe pour avoir de l’eau potable ?

      Bon, y a certainement pas photo entre ça… et des bassines pour de l’irrigation de maïs à destination d’élevages…

  • « Dette immunitaire » : Pourquoi les scientifiques disent que ce nouveau terme favorise la désinformation sur le COVID-19 | Teresa Wright
    https://cabrioles.substack.com/p/dette-immunitaire-pourquoi-les-scientifiques

    L’idée selon laquelle le système immunitaire d’une personne peut être affaibli par un manque d’exposition à une maladie « témoigne d’une incompréhension fondamentale du fonctionnement du système immunitaire. » En réalité, les enfants qui contractent des infections par le VRS à plusieurs reprises ou à un jeune âge sont plus exposé·es à des maladies comme l’asthme qui les suivront toute leur vie. Alors pourquoi tant d’enfants souffrent-ils de maladies graves causées par des virus saisonniers ? De nouvelles données suggèrent que le COVID-19 pourrait être en cause. Source : via Cabrioles

  • Les émissions réelles de #CO2 dans le monde sont 3 fois plus importantes que celles déclarées
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-emissions-reelles-co2-monde-sont-3-fois-pl

    Climate Trace, c’est avant tout un outil numérique recensant plus de 72 000 sites à travers le monde et évaluant leurs émissions de gaz à effet de serre grâce à des données satellitaires qui sont analysées par des procédés d’intelligence artificielle. Si cet outil a été à l’origine financé par un don de Google, il est géré par un ensemble international de laboratoires publics, d’entreprises et d’ONG.

    Climate Trace se base ainsi sur des observations réelles, et non pas sur des chiffres fournis par les différentes industries.

    #climat

  • Au Japon, les touristes en mode « yolo » ne sont plus les bienvenus.

    Le Japon face à une nouvelle vague de Covid-19 alors que les touristes étrangers affluent
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20221112-le-japon-face-%C3%A0-une-nouvelle-vague-de-covid-19-alors-que-les-touri

    Au Japon, c’est désormais officiel, la huitième vague de Covid-19 a débuté, alors que depuis un mois, les touristes étrangers, provenant du monde entier, sont à nouveau les bienvenus dans l’archipel. Le problème est que beaucoup ne prétendent pas porter de masque. Or, les Japonais, eux, n’ont pas découvert leur visage depuis près de trois ans. Dans les quartiers touristiques, ce contraste provoque des tensions.

    #pandémie #tourisme_de_masse.

    Quelque part, c’est plutôt rassurant : il y a encore des gens qui n’ont pas perdu le sens des responsabilités collectives.

  • Ce qui ne vous a pas été dit sur le dernier rapport de la MIVILUDES – L’Extracteur
    https://bloglextracteur.wordpress.com/2022/11/04/ce-qui-ne-vous-a-pas-ete-dit-sur-le-dernier-rapport-de-la

    Tout d’abord, ce rapport dit les termes précis et cite nommément des pratiques, des groupes, des manipulateurs… En développant à chaque fois, et ce sur plusieurs pages, pourquoi cela peut s’apparenter à une dérive sectaire et quels en sont les dangers. Jusque là, on avait dû souvent se contenter de rapports assez théoriques, tournant parfois autour du pot. Et c’est assez logique : l’État est frileux quand il s’agit de nommer les dérives, car le risque de procès est important. Cela pourrait d’ailleurs bien arriver cette année compte-tenu de la franchise du document.

    L’anthroposophie, le féminin sacré, le masculinisme, les témoins de Jéhovah, les coachs, la méditation de pleine conscience, Tal Schaller, Jean-Jacques Crèvecœur… ce rapport nous offre de vrais dossiers étayés et sourcés, rédigés par des gens qui savent vraiment de quoi ils parlent. C’est un réel plaisir de voir enfin des groupuscules, des pratiques ou des individus sur lesquels nous alertons avec d’autres depuis des années, démasqués en bonne et due forme dans ce rapport. Sans compromissions, sans tergiversations. Grâce à cette approche extrêmement concrète des dérives sectaires, le rapport pourra remplir son objectif premier : informer et servir d’outil de prévention à tous les niveaux et sur tout le territoire. Nous saluons donc la qualité et le sérieux de ce rapport.

  • Se chauffer : les erreurs à éviter (on se chauffe mal !​) — [Chat Sceptique]

    https://www.youtube.com/watch?v=LtOH31LY-KU

    Bambou craint d’avoir froid cet hiver. Heureusement pour elle, la science a trouvé comment se réchauffer sans dépenser des fortunes !

    Le projet slowheat : https://www.slowheat.org

    Toi aussi, apprends à vivre sobrement :)
    tldr : chauffe ton corps, pas ta maison.

    Mais donc #SlowHeat iels font quelques recherches tout de même sur le sujet et vont publier un guide prochainement, si je comprends bien leurs actus.

    – s’adapter au froid et se couvrir (la base)
    – chauffer les corps directement plutôt que l’air ou les murs, avec des petits radiants, des couvertures chauffantes, etc...
    – privilégier des matériaux peu effusifs (bois, tissus, isolant...), là où tu es en contact plutôt que l’inverse (carrelage, cuir, simili-cuir, plastique ...)

    Quelques articles du site SlowHeat :
    – Choisir une couverture chauffante :  https://www.slowheat.org/post/choisir-une-couverture-chauffante
    – Avoir chaud en télétravaillant :  https://www.slowheat.org/post/avoir-chaud-en-t%C3%A9l%C3%A9travaillant (par exemple tapis chauffant pour les mains, et/ou couverture chauffante et/ou petit radiant 300w max...

    Etc. etc.
    Vive les couettes et les bouillottes.

    Oui, je sais là il fait encore 25°C un 30 octobre… mais on va faire comme si ça n’allait pas durer comme ça éternellement

    #chaleur #électricité #isolation

  • EP23 : L’autoconsommation est elle un atout pour l’écologie et pour la société ?

    https://www.youtube.com/watch?v=fJXkzoWRF4g

    Produire son électricité en installant des panneaux solaires sur son toit est en un plus boum. Cela parait une excellente idée pour le climat mais est ce que ça l’est vraiment ? et qu’elles en sont les conséquences ?

    #autoconsommation #pointe_de_consommation #saison et #horaire #électricité_solaire #mutualisation #libéralisme

    –> Privilégier l’isolation pour diminuer les pics de consommation l’hiver

  • Aujourd’hui, c’est le jour où l’épidémie de grève se termine, où le pic est enfin passé et où collectivement, nous avons « flattené la curve ». Après avoir fait une croix sur plus d’un mois de salaire, pour espérer réussir à obtenir une augmentation équivalente, les preneurs d’otage lâchent l’affaire les uns après les autres. Il était temps. Dans une société où le travail est subventionné par une énergie fossile pas assez chère, réjouissons-nous de pouvoir à nouveau pomper sans contrainte.

    Hier soir, le SAV gouvernemental est passé d’un reportage sur le réchauffement climatique à un reportage sur la bénédiction de la fin des grèves dans les raffineries. Faire le lien entre les deux ne semble toujours pas possible. On te demande de te flageller 30 secondes sur la dureté des conséquences du réchauffement, puis l’instant d’après de te réjouir de la fin du blocus qui va te permettre de continuer à bruler du pétrole sans compter.

  • Le réchauffement climatique en France s’annonce pire que prévu | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-rechauffement-climatique-en-france-sannonce-pire-que-prevu


    Demain, 18 octobre, il va faire 32°C dans mon bled…

    L’optimisme climatique n’est pas de mise ces jours-ci. Le #réchauffement_climatique au cours du XXIe siècle en France pourrait être 50 % plus intense que ce que l’on pensait. C’est le résultat de nouvelles projections sur le climat futur qui viennent d’être réalisées par une équipe du CNRS, de Météo France et du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique1. Si les tendances actuelles d’émissions de carbone se maintiennent, la température moyenne de l’Hexagone sera 3,8 °C supérieure à celle du début du XXe siècle. Un chiffre qui pose d’immenses défis d’adaptation et qui promet des changements sévères dans l’agriculture et les écosystèmes français.

  • Les TER, trains fantômes des Hauts-de-France

    Plus de 11 000 TER ont été supprimés dans la région, en 2022. Ici comme ailleurs en France, le système ferroviaire, découpé en plusieurs entreprises publiques, empêtré dans les lourdeurs administratives et sous-financé, paraît incapable de répondre aux attentes des usagers. Et encore moins de relever le défi du réchauffement climatique.

    C’est la France qui se lève tôt et arrive en retard, la France des trains à l’arrêt. Sur les écrans bleus des gares SNCF des Hauts-de-France, la deuxième plus grande région ferroviaire du pays (en nombre de voyageurs quotidiens), s’affichent des trains express régionaux (TER) qui n’existent plus parce qu’ils ont été annulés, la veille ou le jour même, faute de conducteurs, de contrôleurs ou de matériel. « Supprimé » ; « Supprimé » ; « Supprimé ».

    Dans les gares d’Amiens, Arras, Béthune (Pas-de-Calais), Beauvais, Creil (Oise), Lille ou Hazebrouck (Nord), devenues salles des pas perdus, des heures envolées et des coups de téléphone rageurs pour prévenir des retards, la scène se répète, matin, midi et soir, dans une posologie qui épuise le corps social et dit combien le service public du train, celui des petites lignes et des trajets quotidiens, est fragile.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/15/les-ter-trains-fantomes-des-hauts-de-france_6145908_3234.html

    la fabrique climaticide du fascisme

    #transports_collectifs #Train #TER #écologie #climat #privatisations

    • « Mon métier, c’est de demander pardon aux usagers »
      Les résultats ne surprennent pas les cheminots. Les syndicats s’inquiètent depuis longtemps des moyens consacrés à la politique ferroviaire. La parole de la base est souvent cinglante – et anonyme par peur de sanctions.
      C., 51 ans, par exemple. Elle tient un des guichets de la gare d’Amiens depuis vingt-cinq ans. On la rencontre avec d’autres agents membres de la CGT dans un bâtiment le long des quais. « Les clients se lèvent à 5 heures pour prendre les premiers trains. On les voit plantés devant les écrans à attendre parce qu’il y a eu des annulations. On se dit : “Punaise, qu’est-ce que je vais leur dire” ? Mon métier, c’est de demander pardon aux usagers. » De l’autre côté de la table, Nicolas, contrôleur de 45 ans, entré à la SNCF il y a vingt ans, acquiesce : « Quand on voit le service public se décatir, ça fait mal au cœur. Aujourd’hui, on ne sait plus faire rouler tous nos trains. C’est grave. »

      https://justpaste.it/1qu6j

  • Fiche pratique Covid-19 – Autodéfense sanitaire – Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo
    https://www.stjv.fr/2022/01/covid-19-autodefense-sanitaire

    La pandémie de Covid-19 dure depuis plus de 2 ans, et nous ne sommes toujours pas près d’en sortir. Les informations officielles étant souvent inexistantes, parfois trompeuses ou même carrément mensongères, et toujours difficile à trouver, nous vous proposons ce guide qui cherche à centraliser les infos, résumer la situation et expliquer comment nous protéger collectivement.

    On a fait de notre mieux pour collecter et synthétiser les infos, mais n’oubliez pas que nous ne sommes pas des professionnel‧les de santé. Ce guide ne remplace pas la consultation des services de santé.

    Si ce guide contient des erreurs, n’hésitez pas à nous le signaler à contact@stjv.fr

    #toctoc #Covid-19 #autodéfense_sanitaire

    • cette « fiche pratique » d’intérêt public est fort bien réalisée. elle me parait tout à fait complète. je vous invite à la faire circuler dans vos entours. la conclusion :

      Les causes politiques de la pandémie

      Enfin, n’oublions pas que la situation actuelle est le résultat de décisions politiques récentes mais aussi très anciennes, au niveau français mais aussi international. Lutter contre l’épidémie à long terme sera fait aussi, et surtout, sur ce terrain.

      En favorisant et incitant à la détérioration de l’environnement (changement climatique, déforestation, élevage intensif, destruction des habitats naturels…), l’économie capitaliste est une responsable directe de l’émergence de nombreuses épidémies, dont les coronavirus. Tout laisse à penser que cela va s’intensifier dans le futur proche si rien n’est fait au niveau écologique.

      En France, le fiasco de la pénurie de masques en 2020 est la conséquence directe de la gestion politique des 15 dernières années. Pour se couvrir et nier sa responsabilité, le gouvernement avait alors menti à l’échelle du pays en niant l’utilité des masques, ce qui nous a privé d’un précieux outil pour contrer l’épidémie, avant de faire volte-face et d’imposer son port comme si de rien n’était, ce qui a nourri les discours anti-masque. Il fait actuellement la même avec les masques FFP2 : pendant que tout les milieux médicaux et scientifiques s’accordent sur sa nécessité, le gouvernement ment en prétendant qu’il n’est pas nécessaire.

      Depuis le début de la pandémie, le ministre de l’éducation nationale, le réactionnaire Jean-Michel Blanquer, continue de maintenir les écoles ouvertes et de nier la réalité. Alors que même le gouvernement pointait l’école comme lieu principal de diffusion du variant omicron, la rentrée des classes 2022 a été maintenue avec un « protocole » allégé au lieu d’être renforcé. On constate maintenant une flambée incontrôlée des contaminations notamment en milieu scolaire, ce qui augmente d’autant plus la pression sur les hôpitaux, stocks et centres de tests.

      La stratégie du « tout vaccin » mise en place en France peut s’expliquer en partie par la volonté des dirigeants et possédants de garder ouvertes les entreprises coûte que coûte. En pariant sur l’immunité collective, les capitalistes espèrent continuer à exploiter les travailleurs et travailleuses coûte que coûte. Cette politique présentée comme individualiste est mensongère, réduit son efficacité, alimente les discours antivax, et sert d’excuse à l’Élysée pour continuer à toujours plus diviser la société. « Nous sommes tous dans le même bateau » est un argument faux et manipulateur. Il a été démontré que de grandes inégalités existent face au Covid-19. D’ailleurs, les très riches ne se sont jamais aussi bien portés.

      L’apparition de nouveaux variants est une conséquence logique de la circulation massive du virus. Il faut s’attendre à ce que cela continue tant qu’une couverture vaccinale mondiale ne sera pas atteinte. Mais les pays riches, dont la France, s’opposent à la levée des brevets sur les vaccins, ce qui en empêche l’accès aux pays pauvres, notamment d’Afrique, et nous empêche de pouvoir espérer « sortir » de cette épidémie.

      #prévention #santé #syndicalisme #écologie

  • Le musicien stratégique
    https://www.buzzsprout.com/1602361

    Le musicien stratégique, c’est un balado pour les musiciens de tout niveau qui souhaitent tirer le meilleur résultat des nombreuses heures passées à répéter. À travers une vulgarisation des principaux résultats de recherche liés à l’apprentissage d’un instrument de musique et des suggestions d’applications concrètes soutenues par son expérience dans le domaine, le musicien québécois Mathieu Boucher (guitariste et docteur en éducation musicale) vous offre des moyens éprouvés de bien préparer vos prestations musicales et montrer ce que vous êtes réellement capables de faire.Mémorisation, concentration, gestion du temps, planification de l’apprentissage d’une pièce, gestion du trac, mais aussi pédagogie instrumentale et accompagnement parental du travail instrumental des enfants sont quelques-uns des sujets qui seront abordés au fil des épisodes. Le musicien stratégique est un balado qui met la recherche scientifique à votre service pour rendre le travail instrumental efficace et motivant, que ce soit pour vous, vos élèves ou votre enfant.

    #apprentissage #musique #solfège #recherche
    #podcast

    J’ai écouté quelques épisodes pour le moment, c’est bien intéressant…
    Chantez et solfiez les yeux fermés, braves musicien·nes :)

  • J’ai honte. On s’est promené dimanche matin, et en bout de balade, il y a la grande surface, on est allé acheté un truc qui nous manquait. Et on a constaté que le parking était plein. Des clients partout dans les rayons. Les caisses pleines. Pas tout à fait comme un samedi après-midi, mais... ça en avait des airs. Sur la masse, moins d’une poignée de masques. J’ai honte d’être allé faire un achat un dimanche. Mais c’était instructif. Il y a vraiment une frange importante de la population qui vit comme si rien n’était important. Le dimanche, le travail des autres, la pandémie, tout le reste. Ils s’en foutent. De tout.

    On commence à avoir une petite idée de la gueule du prochain variant. Visiblement, c’est BQ1 qui est en train de prendre la tête. D’après ce qu’il se dit, ça devrait avoir pour conséquence une recrudescence de gel hydroalcoolique. Car BQ1 a les syndromes de la gastro. Il paraît. Alors tout le monde va se laver les mains. Au moins, la gastro ne passera pas par nous. BQ1 par contre...

    Et donc, cet automne, nous allons avoir le plaisir de tous nous faire rassurer d’un « c’est qu’une petite gastro ». Pas certain que ça passe aussi facilement que les trottinettes et les grippettes. Pour ma part, je n’ai jamais apprécié l’expérience de la gastro.

  • Usbek & Rica - « Il n’est pas sûr que, dans quelques décennies, nous soyons encore capables de lire des classiques »
    https://usbeketrica.com/fr/article/il-n-est-pas-sur-que-dans-quelques-decennies-nous-soyons-encore-capable

    Vous écrivez : « Pourra-t-on encore lire de la littérature dans 50 ans  ? La question semble d’emblée comme une provocation voir un non-sens ». En quoi ne le serait-t-elle pas  ?

    Inès Sol Salas – En effet, on ne sait pas si, dans quelques décennies, nous serons encore capables cognitivement de lire des ouvrages littéraires exigeants dont font partie les classiques. L’universitaire et professeure de littérature américaine Katherine Hayles constatait déjà il y a quinze ans que 50 % de ses étudiants avaient des difficultés à lire les classiques, à cause de la numérisation de nos environnements. Les jeunes lecteurs peinent à porter une attention soutenue à du « non ludique », sans dopamine pour les stimuler. Ils sont dans ce qu’elle nomme l’« hyper attention » (capacité à se concentrer sur plusieurs objets en même temps, sur un temps court) et non plus dans une « attention profonde » nécessaire à la lecture. Pour Hayles, cela doit nous amener à modifier la manière dont on transmet la littérature aux jeunes en la ludifiant, avec des badges numériques, des récompenses, ou des moyens détournés… L’Éducation nationale en France essaie d’aller dans cette direction. Le philosophe Bernard Stiegler a été très critique avec la proposition de Hayles : pour lui, il faut revenir au contraire à une maîtrise attentionnelle pour redevenir producteur de savoir et de sens, et non consommateur passif de contenus. Il s’agit de résister à cette numérisation consumériste de l’attention… Sans résistance, nous risquons petit à petit d’aller vers une « littérature sans lecteurs ».

    Pour ne pas finir sur ce genre de note, quels chemins de résistance s’offrent à nous  ?

    Il nous faudrait, dans un premier temps, sans doute revenir à une véritable démocratisation culturelle, où l’accès à une offre exigeante et à son appropriation vaut pour toutes et tous. Favoriser également chez les jeunes cette maîtrise attentionnelle dont parle Stiegler, un temps à soi entier, qui ne soit pas morcelé par mille notifications et messages. Des établissements scolaires avaient par exemple proposé des temps de lecture silencieuse obligatoires toutes les semaines.

    #Lecture #CDI #Littérature #Culture #Livre

  • Pour faire face à la pénurie de profs, les Etats-Unis recrutent dans l’armée et abaissent le niveau d’étude exigé : https://seenthis.net/messages/950188.
    Ils recrutent aussi des profs des Philippines, qui s’endettent pour venir, découvrent des établissements délaissés, des conditions de travail très mauvaises et un travail exténuant.

    An American #education
    https://www.washingtonpost.com/nation/2022/10/02/teacher-shortage-bullhead-city-arizona

    The Philippines and the United States have similar school calendars, curriculums and grading systems, which is why U.S. schools have hired more than 1,000 Filipino teachers in the past few years. Most Filipino teachers have master’s degrees or doctorates.

    [...] “One day teaching here is like a month in the Philippines,” another teacher said.

    “Five of these students is like 20 back home,” another said.

    [...] She told them that it had taken her a year to pay off her debts to the international teaching agency, two years to get her Arizona driver’s license and three years to move out of a bedroom she’d shared with other international teachers and into her own apartment. She’d applied for an extension on her J-1 visa to stay in Bullhead City for two extra years as she continued to figure out how to build strong relationships with her students. [...] She gradually moved beyond her Filipino instinct for classroom formality and began asking her students about their lives, and they introduced her to a version of America much different from what she’d first expected: abusive families, homelessness, surging drug overdose deaths, conspiratorial ideologies, loneliness, suicide, alcoholism and poverty every bit as bad as anything she’d encountered in the Philippines.