• #Canicules_marines : pendant que l’océan se consume…

    Des « #mégafeux » aquatiques et invisibles sévissent notamment du sud de l’Islande jusqu’en Afrique en ce mois de juin. Ces phénomènes extrêmes, prévus dans tous les modèles qui avaient anticipé une hausse de la #température moyenne de l’océan, constituent une bombe à retardement du #réchauffement.

    L’océan brûle. Littéralement, ou presque. Depuis plusieurs semaines, une #canicule_marine inouïe frappe l’#Atlantique_nord, du sud de l’Islande jusqu’en Afrique. Au large de l’Irlande et de l’Ecosse, elle est catégorisée « au-delà de l’#extrême » (soit 5 sur une échelle de 5) par l’administration océanographique américaine (NOAA). Les cartes mondiales affichent aussi une effrayante couleur rouge sang, tendant vers le noir, dans le #Pacifique, le long de l’Amérique centrale et autour du Japon. Et les courbes s’affolent, atteignant de nouveaux sommets jour après jour et faisant craindre des ravages dus à des tempêtes tropicales précoces, telle Bret, qui a frôlé la Martinique ce vendredi.

    Mercredi, la #température des millions de km² de l’#océan_Atlantique nord s’est envolée à 23,3 °C (soit +1,32 °C d’#anomalie). Du jamais-vu pour un mois de juin, de très loin. L’ensemble de l’océan mondial, lui, a également enregistré un nouveau record ce jour-là, avec 20,9 °C de moyenne. Les #données de ce début d’année défient l’entendement : entre mars et mai, la température à la #surface_de_l’océan a atteint un record absolu en 174 ans de mesures, dépassant de 0,83 °C la moyenne du XXe siècle, d’après la NOAA.

    De quoi donner le tournis aux scientifiques. Cette #surchauffe générale émaillée de canicules localisées (là où la température de surface est plus élevée que 90 % du temps pendant plus de cinq jours) arrive « très tôt dans l’année, est très rapide et de très grande ampleur. Ce qui est surprenant, même si nous savons que la tendance est à la hausse de la température de l’océan », pointe Jean-Pierre Gattuso, chercheur du CNRS au laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes).

    « L’océan encaisse, encaisse, encaisse »

    Selon le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) sur les océans et la cryosphère paru en 2019, l’océan a absorbé plus de 90 % de la chaleur excédentaire émise par l’humanité depuis qu’elle embrase l’atmosphère en y envoyant des gaz à effet de serre (GES), essentiellement à cause de la combustion d’énergies fossiles. Car la capacité de l’eau à capter la chaleur est beaucoup plus forte que celle des continents. Et les climatologues estiment que, d’ici à 2100, l’océan absorbera deux à quatre fois plus de chaleur que pendant la période allant de 1970 à l’heure actuelle si le réchauffement planétaire est limité à 2°C (soit l’objectif affiché par l’accord de Paris de 2015), et jusqu’à cinq à sept fois plus si les émissions sont plus élevées.

    Résultat de cette surchauffe, la fréquence des #vagues_de_chaleur_marines a doublé depuis 1982 et leur intensité augmente. Dans le futur, prévient le Giec, elles seront vingt fois plus fréquentes avec un réchauffement de 2°C, et cinquante fois plus fréquentes si les émissions continuent d’augmenter fortement. Glaçant. « L’océan encaisse, encaisse, encaisse, et forcément les canicules marines s’intensifient, soupire Catherine Jeandel, chercheuse du CNRS au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales. Ce qui est déprimant pour un chercheur, c’est de constater que tout ce qui est prévu dans les #modèles_climatiques depuis trente ans ou quarante ans se réalise. »

    Si les causes précises de la canicule marine inédite qui frappe l’Atlantique nord sont difficiles à établir, la raison de fond réside donc dans l’aggravation du #réchauffement_climatique dû aux activités humaines. Par ailleurs, « certaines conditions favorisent le développement de vagues de chaleur marines : une température de l’air élevée et l’absence de vent et de houle, qui empêche les eaux de surface de se mélanger avec les eaux profondes plus froides », indique Jean-Pierre Gattuso.

    La destruction de la faune et de la flore marines

    Le phénomène naturel #El_Niño, lui, qui se produit en moyenne tous les deux à sept ans pendant neuf à douze mois et fait son retour dans le Pacifique depuis ce printemps, « ne peut pas avoir de lien direct avec ce qui se passe dans l’Atlantique nord, mais en a sans doute avec ce qui se passe dans le Pacifique équatorial », estime l’océanographe et climatologue au CNRS Jean-Baptiste Sallée.

    Impossible de prédire pendant combien de temps vont se prolonger les canicules marines de ces derniers jours. Mais certaines « peuvent durer plusieurs mois », prévient le chercheur, pour qui « cette longévité est ce qui les rend particulièrement inquiétantes et dévastatrices pour les écosystèmes ». A ses yeux, la conséquence « la plus importante et alarmante » de ce que l’on pourrait qualifier d’#incendies_sous-marins est la destruction de la faune et de la flore marines. Ces « mégafeux » aquatiques et invisibles à nos yeux provoquent des mortalités de masse de certaines espèces. Surtout parmi celles qui ne peuvent pas se déplacer, comme les coraux, les herbiers marins ou les forêts de grandes algues brunes accrochées à des supports rocheux.

    En Méditerranée, après chaque canicule marine, notamment celles de l’été 2022 qui y ont été spectaculaires, « on constate des mortalités importantes d’une cinquantaine d’espèces (coraux, gorgones, algues, mollusques, oursins, posidonies…) tandis que celles qui le peuvent fuient », observe Jean-Pierre Gattuso. Par exemple, dans l’Atlantique, les poissons et cétacés se déplacent de la zone équatoriale vers le nord dans l’hémisphère nord et vers le sud dans l’hémisphère sud. « Ce qui est très injuste d’un point de vue éthique et géopolitique, car cette zone équatoriale est bordée essentiellement par des pays en voie de développement qui n’ont pas ou peu de responsabilité dans le changement climatique et qui vont être très affectés sur le plan de la sécurité alimentaire, alors que l’Islande et la Norvège voient arriver une abondance de poissons », poursuit le scientifique. Qui souligne aussi l’impact des vagues de chaleur marines sur le déplacement d’#espèces_invasives, telles que le poisson lapin ou le poisson lion arrivés en Méditerranée depuis la mer Rouge.

    Outre les ravages sur la #biodiversité, les canicules marines ont aussi des conséquences sur les #événements_extrêmes. « Une mer très chaude, c’est de l’eau qui s’évapore davantage, donc des tempêtes, ouragans et cyclones plus probables et plus forts », note ainsi Catherine Jeandel, pour qui la surchauffe de l’océan est « la bombe à retardement du réchauffement climatique ». Ainsi, ce vendredi, deux tempêtes tropicales assez imposantes pour avoir reçu des petits noms charmants, Bret et Cindy, étaient actives sur l’Atlantique, faisant trembler les îles antillaises. Soit une première pour un mois de juin depuis le début des observations en 1968.

    La surchauffe favorise la fonte de la glace de mer

    Par ailleurs, la surchauffe de l’océan, « par exemple dans l’Arctique, favorise la fonte de la glace de mer, ajoute Jean-Pierre Gattuso. Idem en Antarctique, où l’eau chaude érode la #calotte_polaire par en-dessous, ce qui peut complètement la déstabiliser. » Elle perturbe aussi les #courants_marins, car « si l’eau est chaude, elle devient moins dense et a donc moins tendance à plonger en profondeur, ce qui limite les échanges entre la surface et les eaux profondes et réduit l’alimentation en oxygène de ces dernières », ajoute Jean-Pierre Gattuso. Au fur et à mesure qu’on réchauffe l’océan, qui capte un quart du CO2 émis par l’homme, « il perd aussi en efficacité comme puits naturel de carbone », avertit Jean-Baptiste Sallée.

    Comment stopper cette machine infernale ? Comment éteindre les flammes sous la marmite d’eau bouillante qu’est devenue la planète ? Les chercheurs interrogés par Libération sont unanimes : la seule solution « est connue, il s’agit de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre ». Donc d’« arrêter de subventionner l’extraction des énergies fossiles, de faire des sports d’hiver dans les Emirats, et au contraire d’enfourcher son vélo au lieu de prendre sa voiture…, énonce Catherine Jeandel. Si vous lisez les rapports du Giec, les solutions, vous les avez. Il faut nous écouter, c’est tout. »

    L’océan a « accumulé la chaleur, elle est là, sa température est déjà déterminée. Même si on n’émet plus de gaz à effet de serre en 2050, on ne reviendra pas aux niveaux de températures océaniques de 1850, c’est impossible, expose Jean-Pierre Gattuso. Mais on peut arrêter son réchauffement : en respectant un scénario d’émissions compatible avec le seuil fixé par l’accord de Paris, l’augmentation de la température est totalement stoppée et reste stable, constante. C’est quand même un message positif. » A condition que les opinions publiques et les responsables politiques sortent enfin du #déni.

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/pendant-que-locean-se-consume-20230623_M2PIQOI535BPRCGPITA6THMD44
    #mer #océan #canicule #climat #changement_climatique

    via @isskein

  • La #France si tous les glaciers venaient à fondre !


    https://i.imgur.com/JOt8Vmm.jpg

    La carte poursuit un scénario fictif mais elle saisit la gorge : face au réchauffement climatique, bien des lieux, même sous des scénarios optimistes, seront bousculés, surement noyés.

    https://twitter.com/DamDeville/status/1669951766819946496

    #cartographie #visualisation #changement_climatique #scénario #scénario_fictif #fiction

    ping @visionscarto

  • De la merdification des choses
    https://ploum.net/2023-06-15-merdification.html

    Le principe de la merdification est simple  : maintenant que les utilisateurs sont captifs, que les concurrents ont quasiment disparu, que les business indépendants ont été acculés à la faillite ou rachetés, on peut exploiter l’utilisateur jusqu’au trognon.

    Certains groupes d’investisseurs se sont spécialisés dans ces techniques. Cory Doctorow les regroupe sous le terme «  Private Equity  » (PE). Leur job  ? À partir d’un business existant, extraire un maximum d’argent en un minimum de temps, disons entre deux et cinq ans.

    Comment  ?

    Premièrement, en augmentant les tarifs et en supprimant les programmes gratuits. Les utilisateurs sont habitués, migrer vers un autre service est difficile, la plupart vont payer. Surtout si cette hausse est progressive. L’objectif n’est pas d’avoir de nouveaux utilisateurs, mais bien de faire cracher ceux qui sont déjà là. On va donc leur pourrir la vie au maximum : tarifs volontairement complexes et changeant, rebranding absurdes pour justifier de nouveaux tarifs, blocage de certaines fonctionnalités, problèmes techniques empêchant la migration vers un autre service, etc.

    En second lieu, on va bien entendu stopper tout investissement dans l’infrastructure ou le produit. Un maximum d’employés vont être licenciés pour ne garder que l’équipage minimal, si possible sous-payé. Le support devient injoignable ou complètement incompétent, la qualité du produit se dégrade tout à fait.

    Bref, c’est la merdification.

  • Covid : au moins 16 000 décès dus à l’hydroxychloroquine
    https://sante.lefigaro.fr/au-moins-16-000-deces-dus-a-l-hydroxychloroquine-lors-de-la-pandemie-

    Selon ce travail mené par Jean-Christophe Lega, professeur de thérapeutique aux Hospices Civils de Lyon, l’hydroxychloroquine aurait causé la mort de plus de 16.000 personnes sur l’ensemble des six pays, à savoir la Belgique, l’Espagne, la France, l’Italie, la Turquie et les États-Unis. Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs sont partis d’une étude parue en 2020 dans la revue Nature. Celle-ci avait estimé que le risque de mortalité était augmenté de 11% chez des patients hospitalisés à qui l’on avait prescrit de l’hydroxycholoquine.

    À partir de là, l’équipe a passé au crible les bases de données publiques de chaque pays pour obtenir et comparer le taux de prescription d’hydroxychloroquine chez les patients hospitalisés, et la mortalité hospitalière. « En appliquant le taux de 11% aux données obtenues, il a ainsi été possible d’estimer le nombre de décès attribuables à l’hydroxychloroquine individuellement par pays », a expliqué Jean-Christophe Lega lors du congrès.

  • Pourquoi il faut abandonner le gazon
    https://www.socialter.fr/article/abandonner-le-gazon-ecologie

    Hier symbole de réussite, aujourd’hui taxé d’aberration écologique, le gazon incarne cette vision passéiste de la nature : ordonnée, uniforme et domestiquée. Une hégémonie qui doit être remise en cause.

    On le voit partout, dans les parcs, les jardins, les stades et les golfs, à tel point qu’on ne le remarque plus vraiment, ou alors, parfois, à la faveur d’un écart à la norme attendue : ici très jaune, là très haut. Alors que les pelouses naturelles déclinent sous l’effet de l’urbanisation et de l’agriculture intensive, leur descendant des villes, le gazon, cette surface plantée d’herbes fines sélectionnées artificiellement, alimente un secteur qui pèse lourd : plus de 17 000 tonnes de semences ont été vendues en France l’an dernier, selon SEMAE.

    En plus, on pourra en finir avec les tondeuses de l’enfer.

    • à peine inquiétant. On sera tous mort quand la catastrophe touchera de plein fouet nos régions . Sur la carte je vois que ma mer préférée est toujours aussi froide que pendant les vacances d’été de mon enfance ;-)

      And this is all happening in the midst of the current political and social chaos, while the world attempts to recover from a pandemic that is still ongoing but mostly ignored by global media.

      These next two years are a preamble to what it will mean for the world to pass the Paris 1.5°C barrier. The end of global industrial civilization is where we are headed right now, not at some future dystopian moment. I wish I had a hopeful word to end with. But I don’t.

      ← ChatGPT goes Full Doomer

      Eliot Jacobson, Ph.D. Retired professor of mathematics and computer science, retired casino consultant, now a full time volunteer, husband and grandfather. Know-it-all doomer. Born in the year 316 ppm CO2.

      Robert Stewart - June 13, 2023 at 6:06 am
      https://climatecasino.net/2023/06/wtf-is-happening-an-overview/#comment-2812

      They are not ignoring it, they have seen it on the charts, paid themselves unusually large remuneration packages and armed the warmongers, in case we get any funny ideas about sharing any of their wisely built bomb shelters and stores and seed banks.

      Not one of these trends is a surprise for hundreds of years we have worshiped King oil and accepted the bribes for one more pipeline or one more oil field. They have held back disruptive technologies like hydrogen fuel cells and hydrogen engines and hydrogen as a lighter than air lifting substance. Any creative human thought was attacked to defend jobs and our greedy selfish culture. Its so bloody obvious and yet each politician honours the contracts and makes new ones as the lobby money is just too good to make any hasty decisions. Each politician kicking what they understand to be explosive tragedy into the next generation.

      Earth humanity, too stupid to learn how to live – what an epitaph..

      Thank you for paying attention – I have been pointing out the large number of criminals running things and this idiotic belief in the bible pushing folk to act irresponsibly. These climate issues are serious enough without leaps of fantasy. New leaders with the freedom to take reasonable corrective action – we can actually make ice and while there is a question of scale, I think we built the pyramids as they are there and being organised and focused on reality is such a simple lesson. I expect we can pay a few million folk to grow food on marginal land each seed produces such abundance. I actually wonder at how stupid our leaders have became. They ignore things for money, it is called turning a blind eye.

      Toujours un peu naïf ce gars. Qui dit climat doit aussi parler du capitalisme. Il semble que les chinois se préparent toujours pour un meilleur avenir ;-)
      Alors ...

      #rechauffement_climatique #mondialisation #WFT

  • L’océan Atlantique Nord enregistre un pic de chaleur qui dépasse tout ce que les scientifiques avaient prévu !
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-ocean-atlantique-nord-enregistre-pic-chale

    La chaleur des océans est le principal carburant des tempêtes tropicales. Il existe une vraie corrélation entre la température de l’océan Atlantique au cours du printemps et la saison cyclonique. Celle-ci est pour le moment envisagée comme « plus faible » que celles des précédentes années en raison du phénomène climatique El Niño, mais une telle anomalie de chaleur dans l’Atlantique Nord pourrait changer la donne et donner lieu à des tempêtes, voire des ouragans, plus puissants au cours de l’été et de l’automne.

    #climat

  • Montée en nuisance de Frontex, utilisation de l’antiterrorisme contre les militants (écolos), offensive législative contre le chiffrement, au plus haut niveau de l’Europe, légalisation du hacking des smartphones par les FDO, manipulation et contrôle de l’information dans le cadre de la réforme des retraites.

    C’est quand qu’on conclue une bonne fois que nos élites sont fascistes et doivent être mises hors d’état de nuire ?

    https://seenthis.net/messages/1006377

    https://seenthis.net/messages/1006398

    https://seenthis.net/messages/1006397

    https://seenthis.net/messages/1006367

    Etc. C’est comme ça plusieurs fois par jour. Les signes que plus aucune sentinelle n’est présente pour nommer les choses, les signes que tous les « canaris de la mine » sont crevés et desséchés depuis longtemps.

  • Quand un vieux document de 1749 stoppe un projet immobilier
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/insolite-quand-un-vieux-document-de-1749-stoppe-un-proj

    L’acte valide un legs d’une certaine veuve Cardé, riche de son état, mais soucieuse des plus démunis. En 1749, Agnès Pérard de Kersula de son nom de jeune fille, décide de contribuer à la création d’une maison de charité, qui deviendra plus tard bureau de bienfaisance, d’action sociale, etc … jusqu’à un CCAS en 1986.

    Sur le précieux document, il est inscrit, noir sur blanc cassé, que « la donation est faite pour le soulagement des pauvres, des malades …. sans que sous quelque prétexte que ce soit ,les revenus puissent être employés à autre usage qu’au soulagement des pauvres ».

    • Sylvain Ernault (Membre du comité éditorial du média d’enquête en Bretagne Splann) :
      https://twitter.com/SylvainErnault/status/1656401970603671552

      ❝Le maire de Saint-Brévin démissionne et annonce quitter la ville après l’attentat qui a failli le tuer. Il n’a bénéficié d’aucune protection particulière et des groupuscules néo-nazis ont même pu parader dans la cité le 29 avril, avec des policiers comme agents de la circulation.

      « Une décision difficile prise en famille, entièrement liée à l’attaque que nous avons subie, explique Yannick Morez. Ni ma femme, ni mes trois enfants ne souhaitent que je continue après ce qu’il s’est passé. Lors de l’incendie, on a manqué de mourir. »

      Les mots ont un sens et croyez-bien que je les pèse avec gravité. Le maire divers droite de Saint-Brévin parlait lui-même d’« abandon » sur Envoyée spécial, début avril. Décrivant les mêmes méthodes d’intimidation que celles employées à Callac.

      Cette photo date bien du 29 avril, à Saint-Brévin. Publiée sur une boucle Telegram néo-nazie sur laquelle était célébrée 9 jours plus tôt l’anniversaire de naissance d’Hitler (pour ne citer qu’un exemple).

    • Sur la photo, plusieurs ports de la main : le signe nazi, les trois doigts, le cercle et le poing, pour lequel on a l’impression qu’il a parfois été ajouté numériquement un index... Autant de codes pour ces esprits pavloviens, ça va commencer à devenir compliqué, sauf s’ils ont tous la même signification : taper sans réfléchir.

    • Facile : Marlène va annoncer la création d’un « fond Marion ».

      Officiellement pour lutter contre les néo-nazis qui menacent les élus, mais au final ce sera utilisé pour financer trois ou quatre vidéos qui dénoncent les casserolades contre la réforme des retraites et qui expliquent que la Nupes et les nazis c’est pareil.

    • Il y a eu une condamnation des « extrêmes » par E. Bor(g)ne ce matin sur France Info radio.
      Puis cet abject Davis Délos -"Votre instant politique" sur france.tv/franceinfo, qui laisse la parole (mais n’en pense pas moins) à Nadjat Vaud-Belkacem (actuellement présidente de France Terre d’Asile), Marc Ferracci (député Renaissance), Stanislas Rigault (président de Génération Z) et Christophe_Cécil Garnier, journaliste spécialiste de l’extrême droite à Street Press.

      La « politique » pour David Délos, c’est juste pour « un instant ». C’est tellement indigent et servile que Christphe-Cécil Garnier a vraiment l’air d’un oiseau tombé du nid. Ou alors il bout intérieurement mais il arrive à bien le dissimuler.
      Le lien ne vous permettra de visionner la chose que si vous avez un compte chez france.tv/ C’est gratuit mais vous en aurez pour votre argent : c’est indigeste.
      https://www.france.tv/franceinfo/votre-instant-politique/4921147-emission-du-jeudi-11-mai-2023.html

      Tout ça pour dire qu’on est dans une béchamel verdâtre.

  • À Rennes, le cri d’alerte des malades du covid long - À Rennes, le défi des malades du Covid long - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/a-rennes-le-cri-d-alerte-des-malades-du-covid-long-27-04-2023-13326371.


    Épuisement, douleurs articulaires, brouillard cérébral… Plusieurs mois après leur infection à la covid, des millions de Français souffrent d’un « covid long ». À Rennes, un collectif s’est créé pour sensibiliser sur le sujet.
    (Archives Lionel Le Saux/Le Télégramme)

    À Rennes, un collectif de malades du covid long tire la sonnette d’alarme et dénonce le flou administratif qui entoure leur situation.

    Ils s’appellent Émilie, Laurent, Élise, Kristell… Ils sont plusieurs dizaines à habiter à Rennes ou ses environs. Âgés de 25 à 50 ans, ils ont pour point commun de ne plus réussir à « vivre normalement » depuis qu’ils ont contracté la covid. Épuisement, douleurs thoraciques, perte de mémoire… Leurs symptômes sont divers et variés et leur « pourrissent le quotidien ».

    En France, deux millions de personnes souffriraient également à différents degrés de symptômes persistants post-covid selon Santé Publique France. Malheureusement, la réponse médicale est encore loin d’être adaptée. En dépit des nombreuses études en cours, il n’existe toujours pas de véritable traitement. Pour les personnes les plus touchées, il est possible « d’apprendre à vivre avec » en suivant des rééducations adaptées - sur le plan physique et/ou cognitif - dans des unités spécialisées comme au CHU de Rennes.

    Naissance d’un collectif
    C’est d’ailleurs dans les murs du centre hospitalier de Pontchaillou que s’est formé le collectif Covid long 35 qui regroupe aujourd’hui une cinquantaine de membres. « Des patients qui étaient suivis au sein de l’unité avaient imprimé un tract avec leurs coordonnées dans le but d’échanger avec d’autres malades », se souvient Laurent, 53 ans, souffrant de covid long depuis 2021. « Un petit noyau s’est ensuite créé et a fondé ce collectif ».

    La possibilité d’échanger entre personnes qui vivent la même « galère » redonne le sourire à certains. « J’avais vraiment besoin de rencontrer des gens souffrant également de covid long pour pouvoir en parler », confie Émilie, une autre membre du collectif. « Au début, je me sentais très isolée vis-à-vis de cette maladie que mes proches ne comprenaient pas forcément. Car on peut aller bien un moment, et le suivant, on peut se retrouver dans l’incapacité de faire un effort physique. Au sein du collectif, on échange beaucoup, et c’est vraiment important ».

    Cafés rencontres
    Pour se « rebooster », les membres du collectif Covid long 35 se retrouvent chaque mois à plusieurs dizaines dans un café près de la gare de Rennes. « On partage nos anecdotes, nos coups de moins bien, on se donne des astuces de vie, ça fait du bien », raconte Laurent. « Parfois, il y a beaucoup de détresse chez certains donc on se serre les coudes. On est tous dans le même bateau ».

    La plupart des membres du collectif ne peuvent plus travailler aujourd’hui à cause de leur état de santé. C’est notamment le cas d’Émilie, conseillère bancaire de 41 ans. « Je suis tout le temps épuisée. J’ai des douleurs articulaires et musculaires mais surtout de grosses difficultés de concentration. Parfois, je n’arrive même plus à lire. Au final, j’ai été licenciée de mon entreprise car je n’ai pas pu reprendre le travail. Ça engendre une certaine précarité. On ne peut pas subir cela simplement parce qu’on est malade ».

    Sentiment d’abandon
    C’est pourtant une triste réalité. Face au flou administratif qui entoure cette maladie, les patients atteints de covid long ne perçoivent pas forcément d’aides financières. « C’est quasiment impossible de faire reconnaître notre maladie en affection longue durée », déplore Émilie. « Certains y arrivent mais c’est très aléatoire, on ne comprend pas comment c’est attribué. Ça veut surtout dire qu’on doit batailler au niveau administratif en plus de la maladie. On ne nous entend pas… On a besoin d’aide ».

    « On se bat pour la reconnaissance de notre maladie, mais aussi pour que les médecins soient mieux informés sur les symptômes du covid long », poursuit Laurent. « Quand on ne nous envoie pas vers les bonnes institutions, ça peut devenir de la maltraitance médicale ». Aujourd’hui, les membres du collectif Covid long 35 ne veulent plus « être invisibilisés ». En portant haut ce message, ils gardent espoir de faire rapidement évoluer la situation.

    Pour contacter le collectif : covidlong.breizh@gmail.com

    • « Prisonnier dans le corps d’un homme de 90 ans » : ce Rennais atteint d’un covid long raconte son calvaire - Rennes - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/prisonnier-dans-le-corps-d-un-homme-de-90-ans-ce-rennais-atteint-d-un-c


      Âgé de 53 ans, Laurent souffre de covid long depuis bientôt deux ans. Il est constamment épuisé et ne peut plus travailler.
      (Le Télégramme/Quentin Ruaux)

      Atteint d’un covid long depuis mai 2021, Laurent raconte son calvaire au quotidien. Souffrant d’épuisement, il ne peut plus vivre normalement.

      « J’ai fait la sieste avant de vous recevoir sinon ça n’aurait pas été possible de discuter ». À 53 ans, Laurent vit dans son appartement du centre de Rennes « comme un vieillard » selon ses termes. Depuis qu’il a attrapé la covid en avril 2021, sa vie n’a plus jamais été la même.

      Pourtant rien ne laissait présager que ce cadre de la fonction publique, extrêmement dynamique et sans antécédents médicaux, puisse développer de tels symptômes prolongés du virus. « À l’époque, j’ai eu de la fièvre pendant quelques jours, mais rien de bien méchant. Je pensais reprendre rapidement du tonus, mais ça ne s’est pas passé comme je l’imaginais ».

      Covid long
      Lors des semaines qui suivent son infection, il ressent une fatigue de plus en plus préoccupante. « J’étais tout le temps épuisé, je n’avais plus de force. J’étais essoufflé quand je marchais. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’ai prévenu mon médecin traitant et on a fait une batterie d’examens, mais on ne m’a rien trouvé ». Pourtant, son état continue de se dégrader.

      En octobre 2021, il est forcé d’arrêter de travailler. « À cette période, je ne pouvais pratiquement plus bouger. Je faisais des vertiges quand je me levais. Je souffrais aussi de douleurs thoraciques et j’avais mal aux jambes comme si j’avais fait un marathon… alors que je ne bougeais pas de chez moi. Je ne pouvais même plus passer l’aspirateur ».

      Épuisement et brouillard cognitif
      Au-delà de son épuisement, Laurent ressent aussi une sensation de brouillard cognitif. « Je balbutiais, je bégayais, c’était impossible de trouver les mots. J’ai aussi connu des problèmes de mémoire. J’arrivais dans une pièce et je ne savais plus pourquoi j’étais là. Une fois, je me suis retrouvé avec ma brosse à dents dans la main sans savoir quoi en faire ».

      Après plusieurs mois, Laurent finit par mettre des termes précis sur ses maux : le covid long. Qualifiés comme tels par l‘Organisation mondiale de la santé, ces syndromes persistants du covid toucheraient plus de deux millions de personnes en France. Renseigné sur le sujet et sur la création, à Rennes, d’une toute nouvelle unité spécialisée dans la prise en charge de patients atteints de covid long, Laurent retourne voir son médecin. « Mon profil cochait tous les critères donc on a fait une demande pour que je puisse intégrer cet endroit ».

      Apprendre à vivre avec
      Au sein de l’unité expérimentale du CHU de Rennes créée en septembre 2021, le cinquantenaire à la recherche d’un remède à ses maux déchante rapidement. « La médecin de l’unité m’a tout de suite prévenu que je n’allais pas guérir à proprement parler, que je ne serai plus jamais comme avant, mais que je pouvais apprendre à vivre avec. C’était très difficile à entendre ».

      Passé cette annonce, la rééducation - auprès de neuropsychologues, d’orthophonistes, d’ergothérapeutes et de spécialistes en activités physiques adaptées - se passe bien. « On m’a appris à déceler les symptômes de l’épuisement qui arrive. Ça peut être les yeux qui piquent, ou tout simplement le moment ou je ne comprends plus ce que je suis en train de lire. On m’a fait faire du coloriage en art-thérapie, ça m’a aidé ».

      Antidépresseurs
      Pour Laurent, la suite s’apparente un peu à des montages russes. Déterminé à reprendre son travail au rectorat de Rennes, il doit de nouveau s’arrêter après avoir fait un malaise. « La fatigue était de retour et se faisait de plus en plus forte. J’ai essayé de travailler à distance mais ça n’a pas fonctionné non plus. C’était très dur. J’ai commencé à voir une psychologue tous les mois. J’avais peur pour la suite, pour ma vie de couple. J’ai commencé à prendre des antidépresseurs ».

      La reconnaissance de sa maladie est aussi un véritable parcours du combattant. « Ça a été une longue bataille pour que mon covid long soit reconnu en affection longue durée. J’ai dû faire un recours après plusieurs refus. On ne coche pas toujours toutes les cases. Certains médecins peuvent même nous faire douter de la réalité de notre maladie ».

      Isolement social
      Après un deuxième passage par l’unité covid long du CHU de Rennes, Laurent tente de se ménager encore plus en limitant tout effort physique. Fin 2022, il quitte son travail et retourne dans son administration d’origine. Mais après trois mois à mi-temps, il doit de nouveau s’arrêter et le vit comme un échec. « Je suis descendu extrêmement bas ».

      « Aujourd’hui, je me sens prisonnier dans le corps d’un homme de 90 ans ». Ses journées sont rythmées par plusieurs siestes. « J’ai l’impression de ne faire que dormir… et pourtant, je ne récupère pas beaucoup. Mes problèmes de concentration et de mémoire sont toujours là. Je ne peux plus conduire. Des fois, on me parle et je ne comprends même pas. Le covid long peut vraiment rendre con. Il y a quelques mois, j’ai fait l’effort de sortir voir des amis dans un bar. Je suis resté seulement une heure dans un environnement un peu bruyant mais je l’ai payé avec des migraines terribles pendant les 24 h suivantes. Du coup, j’hésite à le refaire. Ça crée de l’isolement social ».

      Une épreuve pour les proches
      Pour ses proches, sa condition est aussi très difficile à accepter. « C’est dur pour mon épouse qui voit bien que je ne suis plus le mari qu’elle avait choisi. Aujourd’hui, elle doit me tirer et me porter au quotidien. Mes enfants aussi font comme ils peuvent, mais c’est beaucoup de souffrance ».

      Alors que cela fera bientôt deux ans qu’il vit « un calvaire » avec ce covid long, Laurent ne se décourage pas pour autant. « J’essaye de le prendre avec philosophie. C’est une remise en question de sa vie car on doit renoncer à plein de choses. Je garde encore espoir que la recherche avance pour trouver des remèdes. Il y a plein d’études en cours. Je sais que je ne serai plus comme avant. Est-ce que je vais pouvoir retravailler un jour ? Toute ma vie, mes activités devront désormais être compatibles avec ma maladie ».

  • L’irrigation du maïs représente-t-elle un quart de l’eau douce consommée en France ?
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/04/24/l-irrigation-du-mais-represente-t-elle-un-quart-de-l-eau-douce-consommee-en-

    La députée Aurélie Trouvé (LFI) a provoqué de vives réactions en affirmant que le maïs irrigué consommait 25 % de l’eau douce. Si le chiffre exact est difficile à estimer, l’ordre de grandeur est correct.

  • Nils Wilcke rappelle qui est le « commissaire général chargé de faire la chasse aux migrants à Mayotte » : Laurent Simonin, l’un des complices de Benalla.

    https://mastodon.social/@paul_denton/110254100184373410

    BFM ne donne pas l’identité du commissaire général chargé de faire la chasse aux migrants à Mayotte dans le cadre de l’horrible Opération Wuambushu. Laurent Simonin est pourtant tristement connu pour son rôle à la préfecture de Paris dans l’affaire Benalla...

    Laurent Simonin est l’ex-chef d’état-major de la DOPC à la préfecture de police, mis en examen depuis juillet 2018 pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ». Les fameuses images de Benalla place de la Contrescarpe, vous vous souvenez ? C’est lui qui a fourni tout son équipement policier au collaborateur de Macron...

    Un temps éloigné à Dreux suite au scandale, Simonin revient en grâce avec une promotion dix-huit mois plus tard, en juin 2021. Darmanin signe en personne l’arrêté faisant de lui un commissaire général, le plus haut du corps des commissaires. A l’époque, la promotion fait jaser dans la maison Poulaga... Le policier devient le premier à accéder à si haut grade en étant doublement mis en examen !

    Son « exil » à Dreux, qualifié de sanction par l’Intérieur ressemble plus à une sinécure : « Sans amertume, avec philosophie et goût (sic) pour son métier, Laurent Simonin s’est installé dans le fauteuil de commissaire avec beaucoup de convictions », écrit sans rougir L’Echo Républicain qui passe la brosse à reluire au gradé... Une opération de réhabilitation rondement menée

    Dix-huit mois plus tard, Laurent Simonin quitte Dreux pour Mayotte. L’ex-pote de Benalla prend la place de directeur de la police. Voilà le personnage choisi par Macron et Darmanin pour mener l’opération « Wuambushu » à Mayotte... et que BFM ne nomme pas. Un oubli, sans doute..

  • Pierre Jacquel sur Twitter : « Rappel pour nos amis chercheurs et étudiants : il est INTERDIT d’utiliser ce site qui permet d’accéder à tous les articles de recherche gratuitement ! Ce site est souvent bloqué par les fournisseurs internet, il est aussi interdit de contourner le blocage avec cette méthode. 🧵 » / Twitter
    https://twitter.com/pierre_jacquel2/status/1648633158047260672

  • En 1989, Shell savait que ses activités mèneraient au chaos climatique | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/140423/en-1989-shell-savait-que-ses-activites-meneraient-au-chaos-climatique

    Ce qui frappe toutefois à la lecture de « Scénarios 1989-2010 », c’est sa clairvoyance et sa description précise des impacts du climat si les groupes énergétiques perpétuaient leurs activités fossiles.

    Pour le scénario intitulé « Mercantilisme global », Shell prédit des conditions météorologiques « plus violentes – plus de tempêtes, plus de sécheresses, plus de déluges », mais aussi que « le niveau moyen de la mer augmenterait d’au moins 30 cm » et que « les modèles agricoles seraient radicalement modifiés ».

    Le pétrolier indique par ailleurs qu’une modification « modérée » du régime des précipitations perturberait « les écosystèmes, et de nombreuses espèces d’arbres, de plantes, d’animaux et d’insectes qui ne seraient pas en mesure de se déplacer et de s’adapter ».

    Pour terminer, Shell avertit que les dérèglements climatiques dans un monde dépassant les + 1,5 °C de réchauffement auraient des impacts sans précédent sur les humains, citant les réfugié·es climatiques à venir, l’avènement de nouveaux conflits. Avant de conclure : « La civilisation pourrait s’avérer fragile. »

    Le groupe industriel indique que le scénario « Monde durable », qui atténue le recours aux énergies fossiles, est celui « d’une société qui choisit de flécher certains investissements dans la protection de l’environnement pour faire face à cette éventualité ».

    https://s3.documentcloud.org/documents/23776891/1989-oct-confidential-shell-group-planning-scenarios-1989-2010-cha

  • Les SSD du futur seront radicalement différents - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=KMg2tQ511d4

    Pas mal de petites infos intéressantes sur le stockage de données dont le volume et l’énergie nécessaire commence à poser problème ; et sur la recherche de stockage de donnée par ADN… Il existe maintenant des mini séquenceurs (décodage) d’ADN à 1000€… pour la synthèse (encodage) c’est encore des machines chères par contre !

    #stockage #adn #sequencage

  • Des militants d’extrême droite discutaient d’un projet d’attentat contre Bilal Hassani | Julien Rieffel
    https://www.streetpress.com/sujet/1680867145-militants-extreme-droite-projet-attentat-contre-bilal-hassan

    En amont du concert de Bilal Hassani à Metz, finalement annulé, des militants d’extrême droite ont longuement évoqué l’idée de commettre un attentat au moment du show. StreetPress s’est procuré les échanges. Ils sont d’une violence extrême. Source : StreetPress

  • Préserver l’expertise scientifique de l’ingérence politique

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/03/preserver-l-expertise-scientifique-de-l-ingerence-politique_6168080_3232.htm
    La demande du ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, de voir réévaluée la décision de l’Anses d’interdire le S-métolachlore, un pesticide responsable d’une vaste contamination des nappes phréatiques, est inédite et inquiétante.

    Il fallait une certaine audace pour demander, le jour même de l’annonce du plan Eau du gouvernement, le maintien d’un pesticide responsable d’une vaste contamination des nappes phréatiques : Marc Fesneau l’a eue. S’exprimant au congrès annuel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui s’est tenu du 28 au 30 mars à Angers (Maine-et-Loire), le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a annoncé avoir demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de « réévaluer sa décision sur le S-métolachlore ». L’agence avait annoncé, le 15 février, sa décision de suspendre les principaux usages de cet herbicide.

    • Serge D., grièvement blessé à Sainte-Soline : le récit d’une faillite des autorités

      https://www.mediapart.fr/journal/france/290323/serge-d-grievement-blesse-sainte-soline-le-recit-d-une-faillite-des-autori

      Ce manifestant de 32 ans, touché à la tête lors de la manifestation anti-bassine du 25 mars, se trouve toujours entre la vie et la mort. Mediapart a pu reconstituer son itinéraire et son évacuation tardive par les secours, sur la base des témoignages de ceux qui l’ont pris en charge et des éléments rendus publics par les autorités.

      Sarah Brethes, Caroline Coq-Chodorge, Jade Lindgaard et Camille Polloni

      29 mars 2023 à 20h25

      MercrediMercredi 29 mars, les parents de Serge D., 32 ans, grièvement blessé à Sainte-Soline quatre jours plus tôt et toujours hospitalisé entre la vie et la mort, ont porté plainte pour « tentative de meurtre » et « entrave aux secours », ainsi que pour la divulgation publique d’informations sur leur fils, tirées des fichiers de police. Le parquet de Rennes, compétent en matière militaire, est chargé de l’enquête.

      Dans un communiqué, répondant à certains articles de presse alimentés par ces fuites policières, ses parents confirment que Serge D. est fiché S, « comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui », et qu’il a déjà eu affaire à la justice, « comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi ». Ils ajoutent qu’il « a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes » et que loin de « salir » leur fils, « ces actes sont tout à son honneur ». Ils rappellent que son pronostic vital est engagé.

      Les récits croisés de plusieurs témoins directs des faits, joints par Mediapart, les éléments horodatés rendus publics par les autorités, ainsi que l’enregistrement d’un appel au Samu donnent un premier aperçu sur le déroulé des événements et les retards dans sa prise en charge médicale.

      À plusieurs reprises, des manifestants et soignants présents sur place supplient les secours d’intervenir pour sauver ce blessé. Au téléphone, les agents de régulation du Samu et les pompiers, soumis aux impératifs du maintien de l’ordre, sont contraints d’admettre leur impuissance.

      Alors que les manifestants se dirigent vers la bassine de Sainte-Soline, samedi 25 mars, Serge D. est blessé entre 13 h 30 et 13 h 45. Selon ses parents et les organisateurs de la manifestation, il a été touché à l’arrière de la tête par une grenade GM2L, à double effet lacrymogène et assourdissant, classée parmi les armes de guerre.

      Une grenade « sur la tête »

      Quatre membres du cortège qui se trouvaient à proximité immédiate de Serge D., Tom*, Faouzy*, Maxime* et Camille*, sont convaincus qu’il a été blessé par une grenade lancée à la main, par-dessus la banderole brandie par la première ligne de manifestants. Faouzy se reproche d’avoir « fui comme un égoïste » quand il a entendu crier « grenade ». Tom a vu celle-ci tomber et exploser « sur la tête » de Serge D., équipé d’un masque de protection, comme celui que portent les peintres, et d’un casque blanc qui a « éclaté » sous le choc.

      Quand Faouzy se retourne, Serge D. est « par terre ». Camille reste marqué par le sang qui coulait « du nez, des oreilles ». Maxime se souvient de son regard « tétanisé » et des « tremblements » qui agitaient son corps. « Tout le monde criait : cette personne va mourir. » Tom et Faouzy font partie des premières personnes à avoir porté Serge D. à l’écart.

      La famille de Serge D. a été prévenue que ces quatre manifestants allaient livrer à Mediapart des témoignages difficiles. Elle ne s’y oppose pas. S’il est important de documenter la gravité de ses blessures, nous avons cependant décidé de ne pas publier certains détails.

      Éloïse, manifestante et infirmière diplômée venue de Bretagne, aperçoit cet « homme d’une trentaine d’années à terre, inconscient » et entend deux medics (secouriste bénévole) crier « urgence vitale ». Quand elle s’approche du blessé, elle voit « deux personnes au téléphone avec le Samu, une jeune femme et un garçon ».

      Un premier appel aux pompiers à 13 h 49

      Dans son rapport, rendu public mardi 28 mars, la préfète des Deux-Sèvres note un premier appel aux pompiers, passé par une femme, à 13 h 49. Puis un appel au Samu, une minute plus tard : une « ancienne infirmière » signale ce blessé « inconscient suite grenade ». Mediapart s’est entretenu avec cette ancienne infirmière, Caro. Elle indique avoir appelé le Samu à 13 h 49, alors qu’un medic venait lui-même de raccrocher avec le 112 (le numéro d’urgence européen).

      D’après la préfecture, le Samu parvient à géolocaliser le numéro de cette requérante à 13 h 54. Le Smur de Ruffec, le plus proche du lieu de rassemblement, « est enclenché » à 14 h 01. Leur véhicule parcourt rapidement les 25 km qui les séparent du « point de rassemblement des victimes (PRV) de Clussais-la-Pommeraie », où il arrive à 14 h 23. De manière inexplicable, le Smur reste à cet endroit jusqu’à 14 h 45, alors que Serge D. ne s’y trouve pas, puis repart jusqu’à l’entrée de Sainte-Soline avec une escorte de gendarmerie.

      Le véhicule du Smur progresse ensuite « sans escorte » en direction du blessé car, selon la préfecture, « la seule vue des motards de la gendarmerie générait un accroissement de l’hostilité des manifestants regroupés sur le chemin ». Toujours selon ce rapport, le Smur a dû « s’arrêter à plusieurs reprises sur son parcours » parce qu’il était sollicité par des blessés moins prioritaires.

      Interrogé par Mediapart, le Dr Farnam Faranpour, chef du Samu-Smur de Niort qui se trouvait au poste de commandement, confirme ces aléas. Il reconnaît aussi une « perte de temps » entre 13 h 50 et 15 h 15, due à « des informations discordantes ». Selon lui, une fois sur zone, le Smur de Ruffec a eu du mal à trouver l’endroit précis où attendait Serge.
      Plus d’une heure à attendre l’ambulance

      Pendant tout ce temps, sur place, les manifestants et medics qui entourent le blessé sont livrés à eux-mêmes. Certains, dont Benoît*, équipés de boucliers de fortune, de banderoles renforcées et de parapluies, se positionnent en cercle et tentent de le protéger.

      En raison des grenades qui continuent à tomber, ils sont contraints de le déplacer à deux reprises : une première fois de quelques mètres, puis une deuxième fois pour le ramener plus loin vers l’arrière, à travers les gaz lacrymogènes, jusqu’au bord d’une petite route. Ils crient aux manifestants de dégager l’accès pour permettre le passage des secours, mais désespèrent de voir une ambulance arriver.

      Tous sont conscients de la gravité de son état, qui semble même se dégrader, mais ils ne disposent pas du matériel de réanimation nécessaire. Ces intervenants, restés plus d’une heure au chevet du blessé, semblent traumatisés. « Ce qui m’a choqué c’est l’impuissance des medics qui disaient : “Il va mourir devant nous” », témoigne l’une d’entre eux. Un autre évoque même son sentiment de « déréalisation ». Une médecin urgentiste, Agathe, a témoigné de ces minutes décisives auprès de Reporterre. Elle aussi tente de convaincre le Samu qu’il faut venir au plus vite, sans succès.

      Caro a assisté à cet appel sur haut-parleur. Lionel Brun-Valicon, secrétaire général adjoint de la LDH et à ce titre observateur dans la manifestation, également. Ils ont tous les deux entendu l’opérateur du Samu expliquer que l’ambulance était bloquée par les forces de l’ordre. Lionel Brun-Valicon ajoute s’être adressé à des pompiers, stationnés à proximité, alors qu’il repartait : « On leur a demandé : est-ce que les gendarmes vous empêchent de passer ? Ils nous l’ont confirmé. »

      Cette impossibilité d’intervenir paraît d’autant moins compréhensible que le rapport du directeur général de la gendarmerie nationale, publié mardi 28 mars, note un « retour relatif au calme » et un « repli de l’adversaire » à partir de 14 h 20. Les manifestants interrogés estiment quant à eux que les affrontements ont cessé dès 14 heures.

      Pourtant, la préfète des Deux-Sèvres, ancienne directrice de cabinet adjointe de Gérald Darmanin, soutient dans son rapport que Serge D. se trouvait « en zone d’affrontement » et que ce « climat hostile » explique l’impossibilité de laisser passer les secours, faute de pouvoir assurer leur sécurité.

      À distance aussi, on essaie d’alerter les secours. À 14 h 30, selon la préfecture, un homme se présentant comme un médecin relance le Samu au sujet des blessés graves, dont Serge. Cet appel semble correspondre à l’enregistrement publié par Mediapart le 28 mars. Dans cette conversation, le requérant indique au Samu que la situation « est calme depuis trente minutes » et qu’il est « possible d’intervenir » pour porter secours au blessé. « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire », répond son interlocuteur du Samu. « Le problème c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre », ajoute-t-il, avant d’indiquer que les médecins militaires présents sur place « sont là pour les forces de l’ordre ».

      Un médecin militaire dans le van des medics

      Sur place, en désespoir de cause, Caro rapporte avoir « couru vers les gendarmes qui protégeaient la bassine, alors que ça s’était calmé depuis une bonne demi-heure », pour leur dire « qu’un jeune homme était en train de mourir à cent mètres d’eux et qu’ils bloquaient l’ambulance ». Lionel Brun-Valicon, de la LDH, confirme avoir vu cette scène. Caro poursuit : « Ils m’ont dit qu’ils ne savaient pas et ont prévenu leur chef. Le chef m’a dit “on va certainement provoquer une sortie”. Au même moment, un homme en salopette bleue, qui était au téléphone, a crié vers les gendarmes “c’est bon, on a l’autorisation de la préfète”. »

      À 14 h 35 selon le rapport de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à 14 h 51 selon celui de la préfecture – c’est-à-dire, dans cette deuxième hypothèse, plus d’une heure après la blessure de Serge D. –, la gendarmerie décide finalement d’envoyer un médecin militaire à son chevet en attendant l’arrivée des secours. Caro, Lionel Brun-Valicon et Agathe, l’urgentiste, ainsi que deux autres manifestantes jointes par Mediapart, ont vu arriver deux soignants de la gendarmerie.

      À ce stade, Serge D. vient d’être installé par les medics dans un van, utilisé comme ambulance de fortune. Faute de mieux, ils s’apprêtent à le transporter eux-mêmes. C’est dans ce véhicule que les médecins militaires lui posent une perfusion et lui prodiguent les premiers soins.

      La préfète Emmanuelle Dubée ajoute qu’après avoir aidé Serge, le médecin de la gendarmerie « déclare avoir été victime de jets de pierres » sur le chemin du retour. De son côté, le directeur général de la gendarmerie nationale écrit que ce médecin « a dû se déplacer à pied au sein d’une foule hostile au péril de son intégrité physique, harcelé par des black blocs alors même qu’il venait de prodiguer des soins au blessé ».

      16 h 34 : l’hélicoptère décolle

      Selon la préfecture, le véhicule du Smur arrive au contact de la victime à 14 h 57 et prend aussitôt le relais des gendarmes. Lionel Brun-Valicon, de la LDH, indique qu’il « ne confirme pas ces horaires », laissant entendre que le véhicule serait arrivé plus tard, mais ne souhaite pas préciser davantage.

      En tout état de cause, les urgentistes du Smur demandent l’évacuation de Serge D. vers un service de neurochirurgie. Malgré son état instable, ils doivent d’abord le conduire en ambulance sur plusieurs kilomètres, jusqu’au point de rassemblement des victimes de Clussais-la-Pommeraie.

      « L’hélicoptère ne pouvait pas se poser dans une zone d’attroupement », explique le Dr Farnam Faranpour. « Une zone délimitée d’atterrissage » a donc été créée sur le point de rassemblement. Il faudra attendre 16 h 34 – selon l’horaire indiqué par la préfecture – pour que l’hélicoptère du Smur 86 décolle en direction du CHU de Poitiers. Après avoir patienté au moins une heure et quart aux mains de bénévoles, Serge D. est donc blessé depuis trois heures au moment où il est évacué par hélicoptère. Un délai encore inexpliqué.

      Sarah Brethes, Caroline Coq-Chodorge, Jade Lindgaard et Camille Polloni

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      Boîte noire

      * Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes interrogées.

    • faut pas louper la presse-gendarmes ci-dessus : « l’échec enregistré pourraient constituer le terreau d’une radicalisation encore plus importante ».

      d’ailleurs pour poser le pied quelque part, avec tous ces gens qui ne sont rien qui s’accumoncèlent sur le trajet avec des pancartes, faut un hélico, c’est dire


      la presse général en chef, donc :

      #média

    • et en même temps, Manu ne dit pas faux ; oui, des milliers de gens étaient venus pour faire la guerre ; précisément 3200 personnes : les fonctionnaires du maintient de l’ordre, sur ordre du chef.

  • Non, nous ne condamnerons pas ces violences

    Des êtres sensés ne recourent pas de gaieté de cœur à la violence. On s’y esquinte. On s’y traumatise. Mais lorsqu’un ordre en place lui-même violent ne laisse pas d’autre choix que de s’insurger ou d’être écrasé, l’alternative n’est plus entre la violence et la paix, mais entre la violence et la violence. La question mérite un peu de sérieux.

    Alexis DAYON
    Professeur de philosophie

    https://blogs.mediapart.fr/alexis-dayon/blog/300323/non-nous-ne-condamnerons-pas-ces-violences

  • Guide de l’intégrateur #RGAA 3
    https://disic.github.io/guide-integrateur

    Ce guide de l’intégrateur vous est proposé dans le cadre des ressources accompagnant la prise en main de la version 3 du référentiel général d’accessibilité pour les administrations (RGAA 3).Ce guide s’adresse aux #intégrateurs chargés de réaliser les gabarits HTML et CSS et se focalise sur les problématiques de respect de la sémantique et de la mise en forme. Il n’est pas question dans ce guide de JavaScript, qui fait l’objet avec ARIA, d’un tout autre guide.

    #accessibilité