enuncombatdouteux

NI ACTUALITÉS NI COMMENTAIRES, ..... DU COPIER-COLLER ET DES LIENS... Un blog de « curation de contenu » : 82 LIVRES , 171 TEXTES et 34 DOCUMENTAIRES :

  • Megan Rapinoe, la footballeuse qui dit « fuck you » à Trump
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190619.OBS14636/megan-rapinoe-la-footballeuse-qui-dit-fuck-you-a-trump.html

    Dans un monde du foot où l’engagement politique d’un joueur ou d’une joueuse relève de la rareté, Megan Rapinoe dénote : l’hymne américain, elle l’a boycotté pour la toute première fois en posant un genou à terre il y a un peu plus de deux ans, lors d’un match disputé entre son équipe de Seattle et Chicago. Un geste de soutien au joueur de foot américain Colin Kaepernick, le premier athlète à s’être agenouillé de la sorte afin de protester contre les violences policières commises contre les Noirs américains.

  • Crash du MH-17 : trois Russes et un Ukrainien sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/19/vol-mh17-les-pays-bas-vont-juger-trois-russes-et-un-ukrainien-pour-meurtre_5


    Les débris de l’avion de la Malaysia Airlines en Ukraine, en juillet 2014.
    MAXIM ZMEYEV / REUTERS

    Les suspects russes, liés aux services secrets, risquent de ne pas être extradés pour le procès prévu en mars 2020.

    Ils seraient attendus le 9 mars 2020, à 10 heures précises, devant le tribunal hautement sécurisé de Schiphol : trois Russes et un Ukranien sont, selon l’équipe d’enquête internationale (JIT) conduite par les Pays-Bas, les responsables du tir de missile qui, le 17 juillet 2014, a entraîné le crash du vol MH-17 et causé la mort des 298 passagers et membres d’équipage. Le Boeing de la Malaysia Airlines devait relier Amsterdam à Kuala Lumpur.

    Lors d’une conférence de presse à Nieuwegein, les enquêteurs néerlandais, australien, malaisien, belge et ukrainien qui continueront à mener de longues et complexes investigations ont livré, mercredi 19 juin, les noms des Russes Igor Guirkine, Sergueï Doubinski et Oleg Poulatov, ainsi que de l’Ukrainien Leonid Karchenko. Tous les quatre sont poursuivis pour meurtre par le parquet néerlandais, qui ne se fait toutefois guère d’illusion : ces quatre suspects ne seront très probablement pas présents l’an prochain.

    D’autant moins que la Russie n’extrade pas ses citoyens et que les autorités ukrainiennes ignorent où séjourne leur ressortissant. Un traité prévoyant que le procès des responsables présumés se tiendrait aux Pays-Bas a été signé l’an dernier par La Haye et Kiev – qui n’extrade pas non plus, en principe.

  • Les #Gilets_Jaunes face à une justice d’exception

    https://www.franceinter.fr/emissions/comme-un-bruit-qui-court/comme-un-bruit-qui-court-15-juin-2019

    Superbe émission, je recommande chaudement

    Depuis le début du mouvement, près de 2 000 Gilets Jaunes ont été condamnés par la justice et 40% d’entre eux ont écopés de peines de prison ferme. Une sévérité inédite pour des prévenus au casier bien souvent vierge.
    Manifestation Gilet Jaune à Besançon, Bourgogne Franche-Comté.
    Manifestation Gilet Jaune à Besançon, Bourgogne Franche-Comté. © Radio France / Sylvain Prégaldiny

    Qu’elle soit policière, judiciaire ou administrative, la répression qui touche le mouvement des Gilets Jaunes est d’une ampleur inédite. Moins visible que les violences policières, le traitement judiciaire réservé à ceux qui se sont retrouvés, bien souvent pour la première fois, devant les tribunaux marque une volonté affichée de « faire des exemples ».

    Car si les magistrats sont indépendants, les consignes de fermeté du gouvernement ont largement été suivies : 40% des Gilets jaunes déférés devant la justice, la plupart du temps au cours de procédures expéditives de comparutions immédiates, ont écopés de peines de prison ferme (soit 800 personnes, selon les chiffres du parquet communiqués fin mars 2019), et 313 mandats de dépôts ont été prononcés, pour des peines qui, selon les dispositions prévues par le Code pénal, seraient normalement aménagées. Ce qui conduit le Syndicat des Avocats de France (SAF) à dénoncer une justice d’exception, devenue le bras armé du maintien de l’ordre.

    À Besançon, Frédéric Vuillaume et sa famille ont subi un véritable acharnement, multipliant gardes à vue, perquisition, contrôle judiciaire et prison ferme. Militant de longue date, Fréderic est l’un des piliers de la contestation à Besançon et participe au mouvement des Gilets jaunes depuis le début. Jamais il n’avait connu une telle répression auparavant.

    #gj #répression #violence_policière

  • Radio : Une autre histoire des « Trente Glorieuses », 2013 | Et vous n’avez encore rien vu...
    https://sniadecki.wordpress.com/2019/06/12/rmu_053

    Comme était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.

    À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…

    Les conséquences sociales et environnementales des prétendues « Trente Glorieuses », de leur mythologie savamment construite par les « modernisateurs » eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

    Partie 1 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses1/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses1.mp3

    Partie 2 :
    https://archive.org/download/RMU053AutresTrenteGlorieuses2/RMU_053_AutresTrenteGlorieuses2.mp3

    #audio #radio #racine_de_moins_un #radio_zinzine #livre #Trente_Glorieuses #progrès #Histoire #interview #radio_libertaire #offensive_sonore

  • Pourquoi le béton romain antique dure des millénaires, tandis que le nôtre s’effondre en quelques décennies | Le Savoir Perdu Des Anciens
    https://lesavoirperdudesanciens.com/2018/05/pourquoi-le-beton-romain-antique-dure-des-millenaires-tandi
    https://www.youtube.com/watch?v=ikH6Vmb0pog

    Les scientifiques ont résolu le mystère expliquant pourquoi les structures côtières construites par les Romains il y a 2 000 ans sont encore debout. Le béton utilisé par les constructeurs romains dans les quais et les ports a été fabriqué de manière à devenir encore plus résistant au fil du temps.

    Par comparaison, le béton moderne a tendance à se décomposer en seulement quelques décennies lorsqu’il est exposé à l’eau salée. Ces résultats pourraient avoir un rôle important à jouer, car de nombreuses communautés à travers le monde se préparent à l’élévation du niveau de la mer.

    Les Romains ont créé du béton en mélangeant de la cendre volcanique, de la chaux vive et des morceaux de roche volcanique. Même s’ils ont découvert les ingrédients, les scientifiques ne connaissaient toujours pas la recette. Comment les Romains ont-ils réussi à rendre le béton si durable ? La clé se trouve dans la réaction chimique provoquée par l’ajout d’eau de mer.

    Le béton romain a été conçu pour interagir avec son environnement, contrairement au béton moderne qui reste inerte et s’abîme avec le temps. L’eau de mer est la raison pour laquelle le mélange devient plus fort. Au fur et à mesure que l’eau de mer réagit avec les matériaux volcaniques, de nouveaux minéraux sont créés qui renforcent le béton.

    Les chercheurs, dirigés par Marie Jackson, géologue de l’Université de l’Utah, ont examiné les structures microscopiques des échantillons de béton romains en les soumettant à de nombreux tests spectroscopiques et techniques d’imagerie. Les tests ont montré qu’une réaction rare a eu lieu qui a stimulé la croissance des cristaux de tobermorite alumineuse. D’autres travaux de géologie ont prouvé que les cristaux se sont formés lorsque l’eau de mer s’est infiltrée à travers les petites fissures du béton romain, réagissant à la phillipsite, un minéral que l’on trouve dans la roche volcanique.

  • Il refuse de donner son code de portable en garde à vue, la justice lui donne raison
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/garde-a-vue-et-deverrouillage-des-telephones-portables-une-jurisprudence-

    C’est une décision qui risque de faire jurisprudence. La cour d’appel de Paris vient d’estimer que le fait, pour un prévenu, de ne pas révéler le code de déverrouillage de son téléphone portable n’est pas constitutif de poursuites devant la justice. Cet arrêt en date du 16 avril, rendu dans le cadre du jugement en appel d’un homme soupçonné de trafic de drogue, risque de gêner durablement le travail de bon nombre de services d’enquête. Il va aussi désengorger les tribunaux régulièrement saisis de poursuites à l’encontre de personnes placées en garde à vue, réticentes à révéler leur code d’accès à leur téléphone.

    Jugé une première fois en septembre 2018 devant le tribunal de grande instance de Créteil (Val-de-Marne), Malek B., 21 ans, avait écopé de sept mois d’emprisonnement pour « récidive de transport, détention et acquisition non autorisée de stupéfiants ». Le même avait également été condamné pour « refus de remettre aux autorités judiciaires ou de mettre en œuvre la convention secrète de déchiffrement d’un moyen de cryptologie » lors de sa garde à vue remontant au 7 mars 2017, au commissariat du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

    « En outre, un code de déverrouillage d’un téléphone portable d’usage courant, s’il permet d’accéder aux données de ce téléphone portable et donc aux éventuels messages qui y sont contenus, ne permet pas de déchiffrer des données ou messages cryptés et, en ce sens, ne constitue pas une convention secrète d’un moyen de cryptologie », concluent-ils, en prononçant la relaxe de Malek B. pour ne pas avoir révélé le code d’accès à son portable.

  • Elles vécurent heureuses et n’eurent pas d’enfants – Egalitaria
    https://egalitaria.fr/2019/05/17/elles-vecurent-heureuses-et-neurent-pas-denfants

    Il y a quelques semaines, l’actrice Sand Van Roy, qui accuse Luc Besson de l’avoir violée dans une suite du palace le Bristol, a été soumise à une expertise psychiatrique. Étrange inversion des rôles, mais passons, ce n’est pas le sujet de l’article. Ce qui nous intéresse, ce sont les conclusions rendues par l’expert :
    « Le sujet ne se vit pas comme future mère, ce qui révèle un état névrotique histrionique essentiellement tourné vers la réussite professionnelle ».

  • Une Gilet jaune arrêtée raconte
    http://m.lamarseillaise.fr/var/social/76778-temoignage-une-gilet-jaune-arretee-raconte

    Hélène Gélin raconte comment tout a basculé un soir de février, sa garde à vue et la saisie de son matériel informatique qu’elle n’a toujours pas récupéré.

    Maman de trois enfants que j’ai élevée seule, 52 ans, au chômage, je ne manifeste pas mais je suis très active sur les réseaux sociaux », commence Hélène Gélin, une Gilet jaune qui a connu il y a quelques mois les geôles d’un commissariat. « J’ai été arrêtée le 22 février à mon domicile et placée en garde à vue », poursuit-elle.
    Elle explique son engagement au sein du mouvement des Gilets jaunes comme une libération, la possibilité d’exprimer ses difficultés. « Au début, je n’osais pas parler de ma situation financière désastreuse depuis mon licenciement de la presse écrite, j’ai admiré le courage de ceux qui osaient le faire et j’ai découvert que je n’étais pas seule à souffrir… »
    Donc elle s’implique, tient, comme elle dit, son propre compte du nombre de manifestants et informe ses amis en France et à l’étranger et rejoint plus de 80 pages de Gilets jaunes en France et à l’étranger. « J’ai vu mes concitoyens malmenés, insultés, menacés et frappés », égraine-t-elle.

    Elle n’a de cesse, alors, de dénoncer les injustices. Mais constate un matin que son ordinateur effectue des captures d’écran non-demandées. Et qu’elle perd complètement la main sur sa page. Troublée, mais pas plus que ça, elle continue de poster ces commentaires sur les réseaux sociaux. Jusqu’à ce que… « Le vendredi 22 février ma vie a basculé. à 19h27 on frappe à la porte : six policiers entrent et me disent qu’ils veulent juste m’entendre et que cela ne prendra pas longtemps. » C’est comme ça qu’elle se retrouve en garde à vue. « Je pense être là pour faire une déposition mais on m’emmène dans les sous-sols et on m’enferme dans une cellule. Jamais de ma vie je n’avais vécu cela : c’est sale, couvert de graffiti, ça pue la pisse ! J’ai pleuré toute la nuit. »

    Le lendemain matin on la ramène chez elle pour fouiller sa cave, sa voiture et on saisit son ordinateur et son téléphone. « À ce moment-là je ne sais toujours pas de quoi on m’accuse. » Puis retour au commissariat où on l’interroge de 9h30 à 14h30 et on lui apprend qu’elle aurait posté, ce qu’elle récuse avec force, un message faisant l’apologie du terrorisme, en réponse au post « Comment leur faire comprendre ? » Le texte qu’on lui impute répond : « Se ceinturer d’explosifs pour faire péter leurs jolies petites gueules ! » Elle se défend : « Ce n’est ni mon style, ni mes idées ! » Mais plus de 5 mois ont passé depuis, et elle n’a toujours pas récupéré son matériel et surtout elle ne parvient pas à savoir où en est la procédure. Si les charges ont été abandonnées ou si elle a été mise en examen.

  • Cagnotte Leetchi pour Christophe Dettinger : les 8.000 donateurs convoqués par la police ?
    https://www.lci.fr/social/cagnotte-leetchi-dettinger-une-enquete-le-9-mai-du-chef-d-abus-de-confiance-2123

    CAGNOTTE SUSPECTE ? - Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance suite à la plainte déposée par plusieurs participants à la cagnotte en faveur du boxeur. Au moins 36 donateurs ont été convoqués cette semaine par les enquêteurs. De nombreux autres pourraient l’être.

    Ils ont donné quelques euros sur une cagnotte et se retrouvent devant des enquêteurs. Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête le 9 mai du chef d’abus de confiance dans le cadre de l’affaire Dettinger, ce boxeur pour lequel une cagnotte Leetchi avait été créée en janvier dernier, et qui avait permis de récolter 130.000 euros.

    Selon nos informations, cette enquête a été ouverte sur le fondement d’une plainte déposée par un avocat pour le compte de plusieurs dizaines de personnes ayant participé à la cagnotte. Elle a été confiée à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse). Des plaignants et des souscripteurs (non plaignants) ont ainsi été convoqués par les enquêteurs afin d’être auditionnés.

    Dans le détail, Leetchi a transmis au parquet de Paris la liste des plus de 8.000 donateurs de cette cagnotte, bloquée le 8 janvier par la plateforme. Certains de ces donateurs – 36 personnes - sont d’ores et déjà convoqués, ce mercredi et jeudi, à la BRDA (brigade de répression de la délinquance astucieuse) en qualité de « témoin ».

    Selon Laurence Léger, l’avocate du couple Dettinger et de leur proche à l’origine de cette cagnotte, au moins 36 personnes sont sont cernées par cette convocation. En revanche, l’avocate ne sait pas si les 8.000 donateurs vont être convoqués. Celle-ci a précisé à LCI que certains ont été convoqués à Paris alors qu’ils habitent en Outre-Mer. En conséquence, les policiers ont envoyé un questionnaire à renvoyer par écrit dont les deux questions sont : « Pour quelles raisons avez-vous souscrit un don à la cagnotte leetchi en soutien à Christophe Dettinger ? » et « A quelle date avez-vous souscrit, et quel était le motif de la cagnotte sur le site ? ».

    • Ouf,

      Voilà, c’est fini... Ce samedi, à partir de 23h30, Laurent Ruquier présentera l’ultime numéro d’On n’est pas couché de la saison sur France 2. Il sera entouré pour la dernière fois de Charles Consigny et Christine Angot, dont les départs de l’émission ont été annoncés la semaine dernière. L’animateur souhaite effectivement revoir en profondeur le format de son émission, à l’antenne depuis 2006 et dont les audiences se sont grandement essoufflées cette saison. Avec 925 000 téléspectateurs en moyenne (14% de PDA), le talk-show a rarement dépassé la barre du million de fidèles en audience linéaire et en a égaré près de 200 000 par rapport à la saison 2017-2018. La faute à un plateau souvent faiblard et à une diffusion de plus en plus tardive.

      yahoo.com

      Face au tollé provoqué par sa déclaration, Christine Angot a présenté ses excuses dans un communiqué :

      « Je regrette de ne pas avoir réussi à me faire comprendre dans l’émission du 1er juin et d’avoir blessé par mes propos. Mon intention était à l’opposé (...) explique-t-elle (...) J’ai voulu rapprocher les deux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la Shoah, tout en prenant soin de spécifier la différence fondamentale de méthode dans la déshumanisation, d’un côté exterminer les personnes, de l’autre leur retirer leur humanité pour en faire des objets de commerce qu’on achète et qu’on vend.

      L’expression "en bonne santé" était cependant absurde », a-t-elle encore reconnu, avant de préciser qu’elle considérait qu’« indifférencier les souffrances infligées par ces crimes me paraît dangereux. L’indifférenciation pouvant conduire à l’indifférence. »

      La femme de lettres « regrette » encore de ne pas avoir « su trouver les mots » pour exprimer sa pensée avant de conclure : « Mon travail est de me faire comprendre. Je m’excuse d’y avoir échoué. Il me tenait à cœur d’éloigner la concurrence victimaire dont certains jouent. »

      Salutations attentives,

      Fabienne Abbou - Chargée de la médiation des programmes

      http://m.mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/vos-messages/trouver-les-mots_573860

      Ne pas réussir à se faire comprendre sur le plateau d’ONPC ne demande pas beaucoup de travail. Cette émission étant une des plus emblématique gabegie du service public.

  • Haute-Provence | Suicide d’un instituteur : une “erreur matérielle” dans sa suspension
    https://www.ledauphine.com/haute-provence/2019/06/08/suicide-d-un-instituteur-une-erreur-materielle-dans-sa-suspension

    Deux jours après avoir été suspendu à titre conservatoire, l’instituteur de 32 ans qui enseignait à Barrême a mis fin à ses jours jeudi 2 mai. Le syndicat FO demande une enquête administrative sur une erreur matérielle dans le premier arrêté de suspension.

    Il avait 32 ans, il enseignait à l’école Victor-Hugo de Barrême, au sud de Digne-les-Bains. Il a mis fin à ses jours le 2 mai dernier. Deux jours avant, il avait été suspendu par l’académie “à titre conservatoire”. Une mesure en lien avec un signalement qu’un parent d’élève aurait fait. “Il n’a pas supporté cette mise en cause”, affirment cette semaine les représentants Force ouvrière au comité technique académique. Selon nos informations, au 30 avril, aucune plainte auprès des forces de l’ordre n’avait été formulée contre l’instituteur de Barrême.

    L’enseignant n’a jamais été mis en examen

    Le syndicat met en exergue une “erreur” dans l’arrêté de suspension remis à l’enseignant. Le 30 avril, lorsque l’instituteur est reçu par l’inspection d’académie, on lui remet un arrêté de suspension portant la mention “vu la mise en examen de l’intéressé en date du 17 avril 2018 et son placement sous contrôle judiciaire”.

    L’enseignant n’a jamais été mis en examen pour quoi que ce soit et encore moins placé sous contrôle judiciaire. En revanche, le 17 avril 2018, un autre instituteur du département, à Entrevaux, était mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour “corruption de mineur”. Pour FO, l’académie a agi “sans précaution”.

    Le 2 mai, un nouvel arrêté est édité pour annuler et remplacer le précédent “suite à une erreur matérielle”. Posté le même jour, le courrier arrivera après le décès de l’enseignant.

    Un « vice de forme suite à un copié-collé »

    De son côté, l’académie reconnaît « le vice de forme suite à un copié-collé » et détaille la procédure. « Il a été reçu le 30 avril par la division du personnel, l’inspectrice académique et le secrétaire général de la direction académique pendant près d’une heure », précise la direction académique. Un entretien à l’issue duquel la suspension lui aurait été notifiée oralement avant la remise de l’arrêt. « Il était parfaitement informé des faits pour lesquels il était suspendu à titre conservatoire, mesure qui ne préjuge de rien. »

    Le CHSCT académique sera saisi

    Les représentants Force ouvrière au comité technique académique demandent au recteur de “diligenter une enquête administrative pour faire toute la lumière sur les raisons de l’arrêté erroné” remis à l’instituteur. Ils demandent aussi la saisine du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) académique “pour éviter toute situation de conflit d’intérêts dans les Alpes-de-Haute-Provence”, et le classement du décès en accident de travail.

    Hier soir, la direction académique et le rectorat ont confirmé que le CHSCT académique serait bien saisi et une enquête administrative diligentée. Le tout à la fin de l’enquête judiciaire en cours, ouverte après la découverte du corps de l’enseignant.

    #erreur_matérielle #vice_de_forme

  • États-Unis : décès de la femme qui manifestait depuis 35 ans devant la Maison-Blanche
    Par Journaliste Figaro Yohan Blavignat Publié le 27/01/2016 à 18:57
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/27/01003-20160127ARTFIG00370-etats-unis-deces-de-la-femme-qui-manifestait-depu

    Concepcion Picciotto avait installé sa tente en face de la résidence présidentielle dans les années 1980. Elle a vu se succéder Ronald Reagan, Bill Clinton et Barack Obama. Elle est morte à l’âge de 80 ans au terme de la manifestation la « plus longue de l’histoire américaine ».

    Elle était sans aucun doute la manifestante la plus obstinée de l’histoire des États-Unis. Concepcion Picciotto, plus connue sous le nom de « Connie » ou « Conchita », manifestait depuis près de 35 ans tous les jours devant la Maison-Blanche contre la prolifération nucléaire et les guerres successives engagées par Washington. Cette femme de conviction née en Espagne est morte lundi dans un centre venant en aide aux femmes sans abri, rapporte le Washington Post qui fait de son portrait la une de son édition de mardi. Elle avait 80 ans. (...)

    #ténacité

    • In the desert near Las Vegas, Nevada, Bertha Parker completed her daily tasks of cooking, cleaning, and organizing the day’s finds from the Gypsum Cave excavation and stole away from her role as expedition secretary. She put on a dust-mask and head-lamp, and went exploring. Being small, Parker was able to sneak through a small opening others on the archaeological team couldn’t. There, under a slab of rock, she uncovered the most important discovery of the Gypsum Cave Expedition: An intact skull of a long-extinct giant ground sloth, sitting near man-made artifacts. Her find of these two artifacts, so close together, was compelling evidence that about 10,000 years ago, the sloth and tool-wielding humans had lived in the cave at the same time. It was the earliest record of human inhabitance in North America at the time.

      It was lauded as “the most outstanding anthropological find ever made in the United States.
      After this groundbreaking discovery in 1930, Parker gained wide acclaim as the first Native American archaeologist. Not only was she one of the first women to achieve such success in the field, she followed a non-traditional path to get there.

      Parker was literally born into archaeology—her father, Arthur C. Parker, was an archaeologist and anthropologist from the Seneca tribe, and Parker was reportedly born in a tent at one of his dig sites. But she was never formally trained in the field. She accompanied her father to excavations as a child, but this apprenticeship ended when her parents divorced, and Parker moved with her mother to Los Angeles when she was only seven years old. There, Parker and her mother worked in show business, performing in films and as a part of the “Pocahontas” show with the Ringling Brothers, Barnum, and Bailey circus.

      Parker met her first husband, Joseph Pallan, on a Hollywood set and the two had a daughter they called Billie. But Pallan became abusive, and when Parker tried to get a divorce, Pallan kidnapped her and Billie, taking them across the border to Mexico. Parker was rescued by her uncle and famed archaeologist, Mark Raymond Harrington, who rode after them and brought them back to a dig site in Nevada.

      A picture of Bertha Parker, anthropologist of Abenaki and Seneca descent.
      Matteo Farinella

      There, Harrington and his wife offered Parker and Billie a place to stay, hiring Parker as the secretary and cook for the expedition. While she had no formal education or training, she enjoyed being in the field, and had a keen eye for discerning man-made objects from surrounding natural features—a skill that made her a valuable member of the team. While working with Harrington, she learned excavation techniques, and frequently spent her free time helping at the dig.

      Parker eventually found several archaeological sites, including the Scorpion Hill pueblo site—which she discovered, named, excavated, and documented completely on her own. One such find, the Corn Creek Campsite, she discovered after noticing fossilized camel bones in a lake bed. But by far her most notable discovery was that of the ground sloth skull in Gypsum Cave. It was lauded as “the most outstanding anthropological find ever made in the United States. Harrington recognized it as the most important discovery of his expedition, and it secured funding for further field work.

      While older sites have since been found, Gypsum Cave remains an important archaeological site and expeditions in the area are ongoing.
      When Parker found the skull, the idea of human migration into North America via the Bering Strait land bridge was still highly debated. Her Gypsum Cave excavation placed early humans in North America at the same time as the ancient ground sloth (Nothrotherium shastense)—in the Pleistocene, nearly 10,000 years before present. This supported the contentious idea of an earlier migration into the Americas. In fact, at that time, the Gypsum Cave artifacts were the oldest human artifacts found in North America. While older sites have since been found, Gypsum Cave remains an important archaeological site and expeditions in the area are ongoing.

      The Gypsum Cave excavation is also where Parker met her second husband, a fellow archaeologist named James Thurston. The marriage was short lived, however, after Thurston died tragically only a year later from a heart attack at the site in 1932. Parker herself fell ill shortly after his death and left Nevada to return to Los Angeles.

      Parker’s reports gave a voice to often overlooked people.
      In California, Parker was appointed a position at the Southwest Museum, first as a secretary, where she documented the findings collected during the Gypsum Cave expedition, and later as an assistant archaeologist and ethnologist. In this role, she was able to make a series of trips to visit the indigenous peoples of California, including individuals from the Maidu, Paiute, Pomo, and the Yurok tribes. She was able to document important records of the culture, traditions, history, and folklore of these tribes, which she preserved in detailed notes and published in numerous reports for the Southwest Museum’s journal, Masterkey. Due to her heritage, she was more sensitive than many other academics to tribal concerns, redacting people’s names from reports when desired, but giving editorial or co-authorship credits to many of her interviewees. Parker’s reports gave a voice to often overlooked people.

      In 1936, Parker married her third and final husband, the acclaimed actor Iron Eyes Cody. With Cody, she returned to the film industry, where she advocated for and helped to support Native American actors. Alongside her husband, she worked as a consultant to ensure respectful representation of Native Americans in TV and film. The couple also hosted a television series in California on the history and folklore of the Native American peoples.

      Her gravestone is engraved only with the words “Mrs. Iron Eyes Cody.
      Parker died in 1978, and the fame and recognition she had gained in the archaeological community during her lifetime quickly faded. Years after her death, Iron Eyes Cody published an autobiography, in which he falsely described his relationship with Parker and marked her as a partier and a drunk. But this isn’t the only thing that’s kept Parker out of history books. Even though Parker published often in Masterkey, the legacy of her work is almost completely tied to the men in her life. Even in her obituary, she was named as “Arthur Parker’s daughter,” “M.R. Harrington’s niece,” and “Iron Eyes Cody’s wife.” Her gravestone is engraved only with the words “Mrs. Iron Eyes Cody.”

      Perhaps her achievements were hard to track due to the numerous name changes over the course of her three marriages , or because her more notable accomplishments are encompassed in the writings of the men she worked and lived with—who refer to her as a “daughter” or “wife,” rather than by her own name. Whatever the reason, it is time that Bertha Parker—the self-taught archaeologist and ethnologist, who gave a voice to the overlooked and under-represented indigenous peoples in America—receives recognition for her role as a trailblazer.

  • Marion Maréchal, la Française préférée de #LCI - Télévision - Télérama.fr
    https://www.telerama.fr/television/marion-marechal,-la-francaise-preferee-de-lci,n6279976.php

    C’était l’événement politique du week-end, un événement “impressionnant” : l’interview exclusive de Marion Maréchal sur LCI. Pour l’occasion, la chaîne a réuni les meilleurs spécialistes d’#extrême_droite de l’extrême droite. Résultat, Laurent Wauquiez a préféré démissionner.

    #France #air_du_temps

  • Les étonnantes capacités motrices de mains à six doigts | Réalités Biomédicales
    http://realitesbiomedicales.blog.lemonde.fr/2019/06/04/les-etonnantes-capacites-motrices-de-mains-a-six-d

    Cette étude indique donc que la présence d’un doigt supplémentaire, pleinement fonctionnel, a permis à ces sujets d’une même famille d’acquérir d’incroyables capacités de manipulation pouvant se révéler fort utiles. Les expériences montrent que ces personnes n’ont pas de difficulté à contrôler le doigt surnuméraire indépendamment ou non des autres doigts et sans que cela implique un déficit de mouvements pour la main. Bien au contraire, leur sixième doigt, de concert avec les autres, leur permet de réaliser des manipulations plus complexes que celles pouvant être exécutées par des personnes ayant des mains normales, et ce à une vitesse comparable.

    • En quelques jours, il vient de remettre en cause deux dogmes chers à Washington. D’abord en critiquant assez fortement l’enquête hollandaise sur le #MH17 abattu au-dessus de l’Ukraine : « L’enquête est politisée. Ils accusent la Russie mais où sont les preuves ? Pourquoi nos experts ont-ils été empêchés d’écouter les enregistrements de vol ? »

      Ce n’est pas la première fois que Mahathir met en doute la version occidentale mais ce coup de semonce, devant un panel de journalistes japonais à Tokyo, risque de faire du bruit.

      (...)

      D’autant que le Premier ministre malaisien vient d’en rajouter une couche, en préconisant d’établir pour le commerce de la région une monnaie pan-asiatique gagée sur l’or, c’est-à-dire d’abandonner le dollar.

    • Oué, et je te passe tous les jeux de mots dans le corps de l’article, dont les sinistres « journaloperie » ou « prestituée ». Le gars ne se prétend pas journaliste cependant (et pour cause...) :-) Mais je ne connais pas mieux que ce blog pour avoir des nouvelles sur ces sujets géopolitiques.

  • Mais où est passée l’enquête de “Quotidien” sur les ventes d’armes ? - Médias
    https://www.telerama.fr/medias/mais-ou-est-passee-lenquete-de-quotidien-sur-les-ventes-darmes,n6273397.php

    La journaliste de “Quotidien” Valentine Oberti a été convoquée en février par la DGSI parce qu’elle travaillait sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. Bizarrement, son enquête n’a jamais été diffusée à l’antenne de TMC.


    Mercredi 22 mai, dans l’émission Quotidien sur TMC. L’une de ses reporters, Valentine Oberti, pourtant en congé maternité, est à l’antenne. A l’instar d’autres confrères, elle confie avoir elle aussi été entendue par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pour « atteinte au secret de la défense nationale » dans l’affaire des ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, révélée par Disclose le 15 avril dernier.

    Dans son intervention d’à peine trois minutes face à Yann Barthès, Valentine Oberti donne une chronologie des faits. Elle a eu accès dès novembre 2018 à des « infos sensibles » concernant les ventes d’armes, qu’elle souhaite confronter à la ministre des Armées Florence Parly le 23 novembre lors d’un salon. Finalement, cette « confrontation » n’a pas lieu.

    Le 13 décembre, la section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « compromission du secret de la défense nationale ». De l’« intimidation », commente-t-elle. La journaliste est auditionnée deux mois plus tard, le 15 février, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret. Assistée d’une avocate, elle décide de ne répondre à aucune question afin de protéger ses sources.

    Mais il y a quelque chose qui cloche : Quotidien n’a jamais diffusé le moindre sujet sur les ventes d’armes. Et ça, Yann Barthès se garde bien de le préciser à l’antenne. Où est donc passé le reportage de Valentine Oberti, qui paraissait visiblement en pointe sur l’affaire, disposant d’« infos sensibles » presque cinq mois avant les révélations de Disclose ? Censure ? Pressions ? Et pourquoi, dès lors, cette sortie en plateau ?

  • #ZAD. Comment les gendarmes ont remporté la bataille de #NDDL - Bretagne
    #Paywall : https://www.letelegramme.fr/bretagne/zad-comment-les-gendarmes-ont-remporte-la-bataille-de-nddl-02-06-2019-1

    Libéré & archivé : https://web.archive.org/save/https://www.letelegramme.fr/bretagne/zad-comment-les-gendarmes-ont-remporte-la-bataille-de-nddl-02-06-2019-1

    //edit : J’ai donc pris le temps de le lire plusieurs fois : je voulais faire petite analyse rapide sauf que je ne peux m’empêcher de chercher textes et références, partant du principe que ce qui me semble évident ne l’est pas pour tout le monde.

    Un an de préparation : il est donc bien question d’une stratégie de guerre, envisagée avec tous les angles d’attaques possibles, de la négociation pseudo diplomatique et ses inévitables trahisons (https://seenthis.net/messages/783834) à l’opération militaire, du chantage (https://seenthis.net/messages/690816) aux fausses informations, dont une campagne de #fakenews distillée très à droite (Valeurs Actuelles puis JDD https://seenthis.net/messages/653494) et ampliié par sont plus grand représentant, Christophe Castaner... Bref, tout est permis ! Et il faut reconnaitre que la plupart des coups ont porté, au fur et à mesure que les #NIMB ont négocié, puis les paysans & historiques, puis certain-e-s zadistes désormais (et logiquement) plus attaché à leur lieu de vie qu’à une lutte présentée comme terminée et gagnée.

    La gendarmerie et seulement la gendarmerie. : décidément le torchon brûle sévère avec la police. #Maintien_de_l'ordre & désordres !

    Le test de la « route des Chicanes » : le coup du test, en vrai, JAMAIS il n’aurait dû fonctionner. Sauf qu’une grande partie des légalistes et des historiques ne rêvaient que d’une chose : le retour à "l’état de droit" et pouvoir reprendre leur vie comme "avant", refusant d’admettre publiquement que ça ne serait possible qu’au prix d’une trahison de la partie "Contre son monde" de la lutte. De la Zad (https://seenthis.net/messages/660245) jusqu’au Mexique (https://seenthis.net/messages/662829) énormément de voix se sont exprimées pour dénoncer le passage en force de la décision de lâcher la route #D281 (qui allait de facto devenir une voie royale pour les militaires) et les légitimes (et finalement lucides) craintes de #trahison. En six ans et plusieurs périodes de "calme" (relatif) l’ensemble du mouvement n’avait jamais trouvé de consensus quand à la remise "en l’état" de ce petit tronçon de route, devenu, qui plus est, le symbole absolu de la liberté frondeuse locale face à César et capable de le faire un peu plier. Non, le véritable test était : qui aura suffisamment peur de la guerre pour céder ? Et c’est bien la raison qui a fait qu’un des premiers lieux détruits était les Cent Noms, pourtant partie prenante des négociations. Dès ce jour là, tout le monde pouvait comprendre, à défaut de l’avoir fait avant, qu’il n’y avait aucune négociation qui tenait, juste le besoin d’une énorme opération de communication pour ne pas perdre la face face aux zadistes. Et plus il y aurait de souffrances et de pleurs, mieux ça serait !

    De 200 à plus de 500 éléments violents. : "à l’ouest, des agriculteurs (hostiles mais non violents) ; à l’est, des éleveurs jugés non dangereux et, au centre, les « irréductibles »."
    L’auto-censure m’empêche encore d’être précise et complète sur ce passage méga-caricatural et, par conséquent faux, même le passage "aucun renfort d’élus et d’agriculteurs" qui prouve cependant l’ampleur de la docilité ressentie lors les négociations. J’espère juste qu’au fur et à mesure, des témoignages diront enfin combien celles et ceux qui ont pensé sincèrement pouvoir réussir avec la stratégie des négociations ont été floués et manipulés.
    Je passe sur toute la logistique et le fric, ... j’arrive juste pas trop à comprendre par quel accord les militaires ont pu squatter un ancien centre de formation ERDF...

    Pas d’unités sur zone la nuit. : partiellement faux vu le nombre d’allées et venues militaires et de barbouzeries recensées sur les comptes-rendus de Radio Klaxon (ils sont tous à retrouver à la fin de celui-ci par exemple https://web.archive.org/save/https://nantes.indymedia.org/articles/41509) ... mais là dessus, je ne suis clairement pas la mieux placée pour en parler.

    Trois phases chaque jour. : on sent bien toute la jubilation du chef militaire qui explique doctement, au dessus d’une carte, l’habilité théorique attendue... et contredite, concernant le sens du vent, par beaucoup de vidéos d’Armelle que ça faisait bien marrer de voir les GM s’auto-gazer régulièrement (la plupart de ses lives facebook ont été libérés et sauvegardés par là : https://peertube.parleur.net/video-channels/46c997d4-5ab7-4891-b018-eea452b3d904/videos )

    La stratégie : casser le moral des zadistes. : l’art d’édulcorer et minorer pour se rendre supérieur : ce ne sont clairement pas les destructions de barricades qui ont "cassé le moral" mais bien plus la guerre, les grenades, les multiples blessures, la peur, les dissensions aussi...

    Un adversaire « grégaire », « peu offensif » et « peu organisé ». : dans ce cas, et puisque les militaires étaient tellement bien renseignés, et donc le savaient même lorsqu’ils faisaient croire à des zadistes sur-entrainé-e-s telles des Viet Cong, pourquoi utiliser des armes de guerre ?

    Beaucoup de femmes. : bon j’avoue on est plusieurs copines a avoir kiffé ce passage qui fait remonter plein de chouettes souvenirs tant du côté réseaux de communication que du côté terrain : koeurs koeurs sur vous les soeurs <3 (même si j’ai du mal à pas y voir un machisme qui accepterait de donner un petit peu d’importance aux meuf passque c’est moins dangereux... bref !)

    Catapulte géante et atelier de fabrication d’engins explosifs. / Guérilla Vietcong. / Blindé en feu. /Drone capturé. : bon alors là on est en plein dans le récit militaire... et toute son inventivité sur certains faits pour justifier tout et son contraire dans les exactions militaires.

    – La catapulte géante, par exemple, c’est sans doute pour faire penser à celle, reconstitution historique, que j’avais photographiée et qu’ils ont utilisée pour leur fakenews plus haut, alors que je pense qu’il s’agit plutôt du panier de basket "amélioré" façon lance-pierre (et très galère d’emploi comme de déplacement) qu’on voit ici https://web.archive.org/save/_embed/https://pbs.twimg.com/media/DabN7PrX0AAreNe.jpg et vu l’effort nécessaire pour son fonctionnement

    ... bref, ça leur évite de parler des #cacapultes pour mieux faire passer les #pipitov sous l’appellation d’"acide" contribuant à entretenir ce fumeux mythe. Parce que j’ai beau bien connaître les milieux militants nantais et zadistes, et malgré toutes nos embrouilles, je n’ai JAMAIS entendu la moindre personne se venter d’avoir balancé de l’acide, ni même avoir vu ça, et à chaque fois que des "preuves" sont montrées, il s’agit soit de bouteilles de maalox+eau, soit... d’urine !
    – Les "800 engins explosifs" sentent sérieusement le pétard tout aussi mouillé quand on sait que les récup de grenades servaient à prouver à quel point la zad était gazée. Mais la mythologie paranoïaque est tellement entretenue que lorsqu’une partie de ces grenades, vides et non dangereuses, ont été déposées devant la préfecture de Loire-Atlantique, il y a eut intervention du déminage et deux militantes ont été inculpées, puis relaxées... puis le procureur a fait appel : elles passaient ce matin devant la cours d’appel : https://zad.nadir.org/spip.php?article6539 ... et en fait j’ai même pas envie de commenter la suite tant ça sent la mythologie militaire... surtout si c’est pour en arriver à :

    Pas d’armes à feu. : "il n’y avait pas de volonté réelle de tuer" : BAH OUAI ! Et idem dans les manifs ! En fait, ce que les militaires comme les policiers ne veulent pas comprendre, en partie grâce à ces mythes entretenus, c’est que la population, même "zadiste", est dans sa très très très grande majorité pacifiste. Et que tout ce à quoi ils font face, c’est simplement de la défense, de l’auto-défense, de la légitime défense, qui les défonce parfois, très rarement, mais jamais pour les tuer (sinon y’aurait des morts depuis longtemps !).

    Etc, etc, etc, tout ça pour en venir à dire que finalement, au delà du coût de 700 000 € pour cette opération, "Ce chiffre de 16 000 grenades en quelques mois (près d’un millier par jour au début de l’évacuation d’avril) correspond à ce qui a été tiré… en une seule journée, lors de la manifestation des gilets jaunes du 1er décembre 2018 (14 500 grenades, 1 300 tirs de LBD) !" et un décompte qui met sur le même plan les blessés : "430 blessés. Du côté des forces de l’ordre, 130 gendarmes ont été blessés (dont 4 graves), contre 300 pour les adversaires (traumas sonores, polycriblage et une main arrachée)" quand on sait que la tendance est à compter le moindre ongle retourné quel que soit le contexte de leur côté, et à très fortement minorer de l’autre, les médics le rappellent à chaque fois. Voir parmi d’autres : https://zadresist.antirep.net/article79-Bilan-medic-Blessures-causees-par-les-armes-de-la-genda ...

    Mais peu de chance que toutes ces nuances plus réalistes soient enseignées lors des super formations qui seront désormais proposées aux militaires.

    Si, de votre côté, vous souhaitez vous remettre en tête ce qui se savait sur zone et ce qui était compréhensible dès ce moment là, y’a cet enregistrement d’habitant-e-s qui est assez super : https://seenthis.net/messages/676097

  • Spatial militaire, la France passerait-elle à l’offensive ?
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-militaire-la-france-passerait-elle-a-l-offensive-819012.html


    Quelles armes du futur pour la France dans l’espace
    © NASA NASA / Reuters

    Face à aux menaces dans l’espace, la France pourrait changer de doctrine. Dans un contexte de légitime défense, elle pourrait passer en mode offensif. Ce sera l’un des thèmes abordés lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune et qui se déroulera le 14 juin à la Maison de la Mutualité. Le général Michel Friedling Commandant du Commandement interarmées de l’espace, Caroline Laurent, la directrice de la Stratégie de la DGA, Stéphane Trompille, député de l’Ain et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et, enfin, Riadh Cammoun, VP Public and Regulatory Affairs de Thales Alenia Space débattront sur le thème « Spatial militaire, quelle doctrine pour la France ».

    Tic-tac, tic-tac, tic-tac... D’ici au 14 juillet, Emmanuel Macron va livrer dans un discours, qui doit faire date, la nouvelle stratégie spatiale de la France. Car le président s’intéresse de très près à ce dossier stratégique. "La France y a toujours été précurseur, y compris dans le domaine de la défense", avait-il rappelé le 13 juillet dernier dans les jardins de l’Hôtel de Brienne. "L’espace est un véritable enjeu de sécurité nationale, avait-il d’ailleurs expliqué_. C’est pourquoi je veux que nous définissions, au cours de la prochaine année, une stratégie spatiale de défense_". Tout le monde s’est donc mis au travail dans le dernier semestre 2018, a rendu la copie en fin d’année et ­attend désormais la parole présidentielle.

    Un discours était prévu en début d’année puis reporté en raison du mouvement des « Gilets Jaunes » et du Grand débat national. D’une façon générale, cette nouvelle stratégie est censée "dessiner une ambition pour nos forces armées à l’horizon 2040 avec des jalons très clairs et très cadrés de cette montée en puissance qui est proposée au président de la République", avait expliqué en décembre Hervé Grandjean, le conseiller pour les affaires industrielles au cabinet de Florence Parly. Aujourd’hui, on y est presque.

    Emmanuel Macron doit répondre à la question brûlante : la France va-t-elle changer de doctrine dans l’espace ? C’est fort possible. "La militarisation [de l’espace, ndlr] n’est pas forcément contradictoire avec les principes édictés par le Traité sur l’espace. (...) Le principe de légitime défense continue à s’appliquer", avait laissé entendre Hervé Grandjean. Faut-il rappeler également que la France a su faire évoluer ces dernières années sa doctrine dans le domaine cyber, un espace où elle ne s’interdit plus d’être offensive... Des indices qui laissent à penser que la France pourrait riposter face à des menaces venues de l’espace ou de la Terre pour détruire ou parasiter ses capacités spatiales. Car, comme l’avait affirmé à l’Assemblée nationale le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Philippe Lavigne, "si nous perdons la guerre dans l’espace, nous perdrons la guerre tout court".

  • A Notre-Dame, les failles de la protection incendie
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/05/31/a-notre-dame-les-failles-de-la-protection-incendie_5470055_3246.html

    Des anciens chefs d’équipe de l’entreprise chargée de la sécurité du site avaient alerté leur hiérarchie et la direction régionale des affaires culturelles sur des dysfonctionnements de matériel et d’organisation.

    Personne ne voulait vraiment les écouter, ou les prendre au sérieux. « La cathédrale est debout depuis plus de huit cents ans, elle ne va pas brûler comme ça », recevaient régulièrement en guise de réponse les anciens chefs d’équipe du PC sécurité de Notre-Dame, qui, à longueur de notes et de rapports, alertaient sur un système de protection incendie qu’ils jugeaient trop bancal.

    Lundi 15 avril, lorsque les flammes ont ravagé la toiture de l’édifice sur lequel ils ont veillé des journées entières et dont ils connaissaient les moindres recoins, un sentiment de gâchis a gagné ces spécialistes de la sécurité, la plupart ex ou encore employés de la société privée Elytis.
    Les premiers éléments de l’enquête qui leur sont parvenus – laquelle écarte toujours, à ce jour, l’acte criminel – n’ont rien arrangé.

    Une mauvaise interprétation du signal au moment du déclenchement de l’alerte a considérablement retardé l’intervention des secours, comme l’ont déjà évoqué Marianne et Le Canard enchaîné. La personne en poste au PC ce jour-là, à peine formée, ne connaissait pas bien les lieux. Grâce à de nombreux témoignages, Le Monde a pu reconstituer cette demi-heure où tout a basculé et prendre la mesure, documents à l’appui, des failles du système que ces hommes dénonçaient.

    Notre-Dame, monument historique le plus visité d’Europe, est l’unique cathédrale en France à être dotée d’un PC sécurité. Le local est installé dans le presbytère, cette petite maison côté Seine qui ne jouxte pas tout à fait l’église mais abrite l’appartement du gardien.

    En 2014, lorsque la société Elytis s’y installe, deux de ses salariés sont prévus par vacation. Dans le jargon de la protection incendie, le Ssiap 2, chef d’équipe, veille sur le SSI (système de sécurité incendie), cette espèce de grande armoire sur laquelle des voyants et un petit écran s’allument en cas de « feu », ou de « dérangement ». Le Ssiap 1, lui, fait des rondes, et doit effectuer la « levée de doute », en moins de cinq minutes, lorsque l’alerte retentit. Mais, rapidement, le dispositif est allégé : un seul salarié Elytis par vacation et, en appui, un surveillant de la cathédrale formé aux bases de la sécurité incendie.

    Une demi-heure de perdue

    Lundi 15 avril, M. D., employé d’Elytis (nous avons fait le choix de ne pas publier les noms des agents) prend son poste à 7 h 30. A 15 h 30, comme personne ne le relève, il enchaîne avec la deuxième vacation, celle qui se termine à 23 heures. Ce sont ses premières heures au PC de Notre-Dame : il a déjà travaillé trois jours, depuis le début du mois, mais n’a encore jamais fait le tour complet du bâtiment.

    A 18 h 18, lorsque le voyant rouge « feu » s’allume, il alerte l’agent d’astreinte et lui lit ce qui s’affiche à l’écran : « combles nef/sacristie », suivi d’un code à plusieurs chiffres.

    C’est Jean-Paul B., l’agent de permanence ce soir-là. Ancien policier, depuis cinq ans à Notre-Dame, il connaît bien la cathédrale. En une minute à peine, le voilà à la sacristie. Rien à signaler dans les combles, annonce-t-il à la radio. Mais, à 18 h 23, l’origine de l’alerte n’étant toujours pas trouvée, les haut-parleurs diffusent le message d’évacuation générale. Quelque 600-800 visiteurs – à l’échelle du site, ce n’est pas la grande foule –, dont certains sont venus assister à la messe du soir, se retrouvent sur le parvis.

    Lundi 15 avril, M.D., employé d’Elytis, prend son poste à 7 h 30. Ce sont ses premières heures au PC de Notre-Dame
    Dans le même temps, averti du signal, Joachim, l’ancien chef sacristain et désormais gardien de la cathédrale, part rejoindre Jean-Paul B. à la sacristie. Employé de Notre-Dame depuis trente-cinq ans, il est de ceux qui connaissent le mieux le bâtiment. Et quasiment le seul à s’y retrouver lorsqu’il fallait, il y a encore quelques années, 700 clés pour ouvrir et fermer portes, grilles et portails de l’église. Depuis peu, deux-trois passes lui ont simplifié le travail.

    En passant devant le PC, le gardien demande à l’employé d’Elytis – qu’il sait tout nouveau à ce poste – d’appeler son responsable, Emmanuel P., pour savoir à quoi renvoie précisément le code de l’écran. A la sacristie, le gardien aide le surveillant à fouiller les bureaux du premier étage, mais toujours rien à signaler. Et pour cause : c’est dans les combles de la nef qu’il faut se rendre, explique Emmanuel P. d’Elytis en appelant Jean-Paul B. sur son portable. Il est alors 18 h 43.

    Mauvais pressentiment

    Les escaliers sud du transept sont les plus proches pour gagner les hauteurs. Les plus pratiques aussi, car ils mènent directement aux combles. Mais il faut bien cinq minutes au surveillant, accompagné cette fois du régisseur de la cathédrale, qui devait organiser une répétition de concert une fois la messe terminée, pour atteindre la charpente, la « forêt », comme étaient surnommées ces centaines de poutres multiséculaires qui soutenaient l’édifice. Gagné par un mauvais pressentiment, Joachim, le gardien, a préféré commencer à déverrouiller les portes de l’église au cas où les secours devraient intervenir.

    Inévitablement, l’enquête s’attardera sur ce délai et sur l’interprétation qui a été faite de l’alarme, retardant considérablement l’arrivée des pompiers

    L’ascension vers le toit est sportive. Vers 18 h 45, l’alarme générale retentit une seconde fois et les fidèles qu’on avait fait rentrer dix minutes plus tôt pour la messe sont à nouveau évacués. Lorsque les deux employés de Notre-Dame franchissent enfin la troisième porte qui sépare le rez-de-chaussée des combles et gravissent la dernière volée de marches, des flammes de plusieurs mètres dévorent déjà la charpente, non loin du mécanisme de l’horloge situé juste avant la croisée des transepts. L’horloge, dont les quatre cadrans donnaient l’heure aux passants, était remontée tous les mercredis matin de 254 coups de manivelle.

    « Il y a le feu, il y a le feu », alertent les deux hommes, à la radio, en dévalant les escaliers. Il est 18 h 48. Le PC sécurité prévient enfin les secours. Soit une demi-heure après la première détection. Inévitablement, l’enquête s’attardera sur ce délai et sur l’interprétation qui a été faite de l’alarme, retardant considérablement l’arrivée des pompiers. Les premiers engins arrivent un peu avant 19 heures, mais, très vite, il n’y a plus aucun espoir de sauver la toiture.

    Un seul salarié Elytis au poste de sécurité

    Nombreux sont les chefs d’équipe d’Elytis qui ont dénoncé, ces dernières années, une organisation défaillante au regard de ce qui pouvait être attendu pour un tel édifice.

    Certains d’entre eux ont détaillé aux enquêteurs les incidents relatés sur la main courante, ce grand registre où tout est inscrit : les prises de poste des agents, le nom des personnes à qui les clés sont remises, les détecteurs hors service, mais aussi les allers et venues des entreprises de travaux. Le 9 mars 2018, il est ainsi précisé que « la société Europe échafaudage [celle chargée d’édifier la structure autour de la flèche de la cathédrale] interviendra le lundi 12 mars sur le site ».

    Lorsque les dysfonctionnements étaient jugés trop sérieux, un rapport d’incident était rédigé par les chefs d’équipe d’Elytis puis adressé à leurs supérieurs hiérarchiques, ainsi qu’à la personne de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) chargée de cette question, la responsable unique de sécurité (RUS). Contactés, ces derniers n’ont pas donné suite aux sollicitations du Monde.

    Le passage de deux à un seul salarié Elytis au poste de sécurité est la critique qui revient le plus fréquemment dans les témoignages. Les premiers mois, en 2014, « le dispositif est bien dimensionné », explique Cee Elung, ancien de la société, le seul à bien vouloir s’exprimer en son nom depuis qu’il est aux prud’hommes après avoir été licencié par son ex-employeur. Mais, très vite, l’allègement du dispositif rend les vacations inconfortables.

    Avec la nouvelle organisation – un chef d’équipe Elytis secondé par un surveillant cathédrale –, les rondes de prévention sont devenues impossibles

    Avec la nouvelle organisation – un chef d’équipe Elytis secondé par un surveillant cathédrale –, s’entraîner à monter en haut des tours et les rondes de prévention sont devenus impossibles, déplorent les agents.
    Pourtant, la main courante du 9 février 2015 prouve l’utilité de celles-ci : « Pendant la ronde [dans la] charpente et la forêt, tours nord et sud : des mégots au sol partout : des matériaux de haut potentiel calorifique trouvés partout. Mr Benjamin Mouton [architecte] informé. Réponse de Mr Mouton : ça fait rien – rien peut passer que on ne peut pas maîtriser [sic]. Mr P. [Emmanuel P.] avisé. » Quant aux agents, ils n’ont désormais plus d’autre choix que de rester la journée entière, l’œil rivé sur l’écran. Les pauses sont un casse-tête, à moins de laisser le SSI sans surveillance.

    L’appareil n’est d’ailleurs pas 100 % fiable, écrivent-ils. Ici, relève un salarié, le 9 février 2015, c’est un déclencheur manuel qui renvoie au « magasin » alors qu’il a été déclenché dans la tour. Là, c’est la « sonorisation », qui ne fonctionne plus. Ce problème, très fréquent l’hiver et au printemps 2015, agace d’ailleurs Cee Elung. « Si une personne se présentait pour un renseignement ou une remise de clés, c’était autant de temps pendant lequel je quittais l’écran des yeux et que je prenais le risque de manquer une détection », explique-t-il. Le 27 mai 2015, il écrit avoir une énième fois « rendu compte » à son supérieur de ce « dysfonctionnement du SSI ». Mais ce dernier, ajoute-il, l’aurait alors accusé d’un « manque de loyauté envers Elytis » et de « mettre en danger leur contrat » avec Notre-Dame. Ambiance.

    Surveillance des travaux problématique

    Il arrive aussi que la relève ne se présente pas. Certaines fois sont plus problématiques que d’autres. Dimanche 18 octobre 2015, le chef d’équipe Elytis constatant qu’à 12 h 30 on lui rapporte passe et radio, et qu’« il n’y a pas d’agent Ssiap dans la cathédrale pour le reste de la journée/soirée », il signale l’incident en lettres rouges sur la main courante et rédige un rapport.

    Le PC sécurité est censé aussi être informé des chantiers en cours. Or, le 18 mai 2015, à 13 h 45, le chef d’équipe s’étonne que des « travaux de point chaud » aient été effectués « sans permis feu ». « Lors de rondes, l’agent trouve des ouvriers en train de découper et de faire du meulage. Après vérification, aucune confirmation avec le PC SSiap-NDP. Aucun email, document ou appel téléphonique pour nous informer ou aviser. »

    Avec la nouvelle organisation, la délivrance de ces permis feu et la surveillance des travaux sont devenues problématiques. « Contrairement à ce qui a pu être dit, personne n’allait vérifier le chantier après le départ des ouvriers », rapporte aujourd’hui un agent de la cathédrale.

    Tous ces hommes, anciens employés ou toujours en poste, déplorent avoir été si souvent pris de haut et déconsidérés. La première oreille attentive qu’ils aient réellement trouvée, c’est finalement celle de la brigade criminelle, ces dernières semaines.

  • UN warns against extraditing Assange to US
    https://www.ft.com/content/c3d35d24-82ec-11e9-b592-5fe435b57a3b

    Nils Melzer, the UN’s special rapporteur on torture, said that if Assange was sent to the US, he would be “exposed to a real risk of serious violations of his human rights”. Mr Melzer also attacked what he called “a relentless and unrestrained campaign of public mobbing, intimidation and defamation against Assange” in the UK, US, Sweden and Ecuador, including by politicians and members of the judiciary.

  • États-Unis. Ultimes efforts pour sauver la seule clinique du Missouri où avorter - Monde - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/monde/etats-unis-ultimes-efforts-pour-sauver-la-seule-clinique-du-missouri-ou


    pas de crédits…

    D’ici samedi, le Missouri pourrait devenir, sauf décision de justice de dernière minute, le premier État américain depuis 1973 à ne plus pratiquer d’avortement, dernier acte d’un assaut conservateur contre ce droit pourtant garanti par la Cour suprême.

    Sous des pancartes « Mon vagin, mon choix » ou « Protégeons les avortements légaux », plus d’un millier de personnes ont défilé, ce jeudi, à Saint-Louis, afin de défendre la dernière clinique pratiquant des IVG dans cet État de six millions d’habitants.

    Les autorités locales l’accusent de ne pas coopérer avec une enquête administrative ouverte après la détection de « lacunes » et menacent de ne pas renouveler sa licence d’exploitation, qui doit expirer ce vendredi soir.

    La puissante organisation Planned Parenthood, qui gère le centre de soins, a introduit un recours en urgence pour bloquer cette décision qualifiée d’« arbitraire, incohérente et illégale ». Le juge Michael Stelzel a entendu leurs arguments ce jeudi matin et devrait rendre une décision rapidement.
    […]
    Au-delà de la clinique de Planned Parenthood, tous les manifestants sont vent debout contre une loi adoptée la semaine dernière par le Missouri, qui interdit aux femmes d’avorter après la 8e semaine de grossesse.

    Comme d’autres mesures restrictives promulguées en Alabama, Géorgie, Mississippi ou Louisiane, cette loi a de fortes chances d’être invalidée en justice parce qu’elle contredit la jurisprudence de la Cour suprême, qui autorise les avortements tant que le fœtus n’est pas viable (vers 24 semaines).

    Ce jeudi, le gouverneur démocrate de Louisiane a promulgué la loi interdisant dans son État les avortements dès que les « battements du cœur » du fœtus sont perceptibles. Cela correspond environ à la 6e semaine de grossesse, un stade où bien des femmes ignorent encore qu’elles sont enceintes.

    Mais l’objectif des promoteurs de ces lois est ailleurs : ils comptent introduire des recours en cascade jusqu’à la Haute cour et misent sur sa nouvelle majorité conservatrice - avec l’arrivée de deux juges nommés par Donald Trump - pour qu’elle revienne en arrière.

  • Sur jefklak.org : « Nous venions de trois générations politiques différentes » Entretien avec Nanni Balestrini et Sergio Bianchi à propos de La Horde d’or, Italie 1968-1977
    Par le collectif de traduction de L’Orda d’oro

    Nanni Balestrini est mort lundi 20 mai dernier, à Rome, à l’âge de 84 ans.

    L’écrivain et poète milanais a largement contribué à la « la grande vague révolutionnaire et créative, politique et existentielle » de l’Italie d’après-guerre. Il avait ainsi participé en 1968 à la création du groupe opéraïste Potere operaio et consacré plusieurs romans au mouvement, dont les formidables Nous voulons tout, Les Invisibles, et L’Éditeur.

    À la fin des années 1980, Balestrini a orchestré, avec Primo Moroni et Sergio Bianchi, la publication de La Horde d’or, qui demeure à ce jour le seul livre qui évoque aussi complètement la foisonnante inventivité sociale, théorique, culturelle et langagière de l’Italie des années 1960-1970. Il aura fallu attendre le printemps 2017 pour découvrir cette histoire en français, grâce à une traduction parue aux éditions de l’Éclat.

    En guise d’hommage à Nanni Balestrini, Jef Klak publie ici un entretien où, en compagnie de Sergio Bianchi, il répond aux questions du collectif de traduction de L’Orda d’oro, initialement publié dans le nº 1 de leur Journal de traduction, en septembre 2008.

    #NanniBalestrini
    https://www.jefklak.org/nous-venions-de-trois-generations-politiques-differentes